Archive for mars, 2016

42 Decibel – Rolling In Town

oshy_04032016_4_DecibLes membres de 42 DECIBEL ont beau sembler sortir à peine de l’adolescence, ils puisent leurs influences et leur style musical au plus profond du genre blues rock tel qu’il était joué bien avant leur naissance. A les voir sur les photos promo, il semble cool selon eux de la jouer revival sur le fond comme sur la forme et de boire du Johnny Walker à la bouteille, comme des grands. Oui c’est vrai, je me moque, mais cette pléthore de groupe qui pense faire avancer le schmilblick en singeant les grands anciens finit par lasser.

Après un premier album, Hard Rock´n`Roll, sorti en 2013, les argentins remittent le couvert avec un second opus que voici, Rolling In Town. Les racines sont évidentes, que ce soit AC/DC, ROSE TATTOO ou ZZ TOP et le mimétisme est impressionnant. Oui les membres de 42 DECIBEL sont sans doute doués, ils possèdent du caractère et une vraie maîtrise technique mais difficile de trouver ici vraiment de quoi s’enthousiasmer. Cela reste du très bon rock, bien envoyé avec quelques riffs accrocheurs ici et là mais pourquoi écouter cet ersatz alors qu’ils n’apportent rien de nouveau par rapport à leur modèles originaux. Junior Figueroa derrière le micro assure une solide prestation avec sa voix râpeuse à la Bon Scott mais la lassitude va rapidement finir par s’installer à l’écoute de ces dix nouveaux titres que vous aurez l’impression d’avoir déjà écoutés de nombreuses fois. Saluons le fait que le groupe choisisse prenne des risque et assurer lui-même l’enregistrement et le mixage. Le travail a été bien fait, rien à redire.

Le groupe fait de son mieux, ils affichent une vraie fraicheur mais le soufflé retombe rapidement sur disque en tout cas. 42 DECIBEL semble tailler pour la scène et leur musique peut alors prendre une autre dimension face à l’énergie et la conviction qu’ils peuvent déployer. Leur rock reste de qualité et trouveront de nombreux aficionados dans leur pays et dans toute l’Amérique du Sud. En prenant un peu de recul, les argentins risquent de se voir rapidement noyer dans la masse des sorties nombreuses dans une veine similaire. Récemment, un MONSTER TRUCK m’a semblé mieux armé.

Oshyrya (06/10)

 

Facebook Officiel

 

Steamhammer – SPV / 2015 

Tracklist 42:44 mn) 01. Cant' Keep Control 2.Short Fused 3.Rude And fast 4.Drop Of Booze 5.Burning Down The Road 6.Eye Of The Hawk 7.Down The Hatch 8.Midnight Teaser (Evil Woman) 9.Cold Steel Rider 10.Smooth Talker

oshy_itw_Gracepoi_01

01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?

GRACEPOINT est un groupe fait de gars qui aiment une grande variété de musique et en particulier une grande variété de métal et heavy rock. Notre approche musicale s'inscrit dans les pas des groupes de thrash métal qui construisaient leurs titres sur les riffs et aux frappes assez lourdes comme les vieux METALLICA, MEGADETH et TESTAMENT, le tout mélangé avec un style plus progressif à la RUSH. Le résultat est un style progressive avec un ton plus dur qui associe beaucoup d'associations rythmiques, des changements de tempos et un accent mis sur une écriture solide.

 

02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?

Dévoué, original et musical.

Dévoué car nous avons dû franchir de nombreux obstacles et retards tout au long du chemin mais nous n'avons été jamais découragés ou tentés d'abandonner

Original car avec la pléthore de groupes disponibles, il devient ardu de ne pas sonner comme les autres, au moins sur certains aspects. Nous avons travaillé très dur pour apporter notre petit plus au sein des grands styles métal du passé et du présent.

Musical car nous but ultime est de servir avant tout la chanson. Nous voulons que nos titres soient intéressants musicalement parlant, proposer des rythmes et des mélodies très forts, puissance, lourdeur et groove dans un même package.

oshy_itw_Gracepoi_02

03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?

Quand nous avons commencé à travailler sur Echoes, l'idée était de créer une musique que nous aimerions écouter. Nous voulions mélanger des éléments musicaux que tu ne trouves pas habituellement ensembles. Et nous voulions enfin prendre du bon temps en jouant, en composant, en essayant de créer une musique à la fois amusante et qui puisse représenter un défi pour nous à jouer. Nous n'avons jamais essayé de ressembler à untel ou untel et de respecter une mode ou un genre particulier au sein de la culture métal. Nous jouons ce qui nous semble cool et nous verrons où cela peut nous mener.

 

04. Que peux-tu nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?

Echoes a pris du temps à finaliser pour de nombreuses raisons différentes. Les agendas, un peu de va et vient au niveau du personnel, et d'autres situations de la vie ont contribué à compliquer la tâche. Cependant, travailler avec Neil Kernon a été fantastique et fut un expérience d'apprentissage extraordinaire. Nous avons appris commen faire de nombreuses choses de la bonne façon et surtout pourquoi tu ne devais pas faire certaines choses. En particulier quand il nous nous sommes attaqués à certains enregistrements que nous avons mené nous-même. Nous sommes très anxieux de pouvoir mettre en œuvres toutes ces bonnes leçons apprises au moment de commencer à travailler sur notre prochain opus et poursuivre notre relation avec Neil.

 

05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?

Notre espoirt est de continuer à composer et enregistrer des albums. Nous adorons créer et cela reste le cœur de notre envie de former et d'être dans un groupe génial. Toutes les autres opportunités qui viendront à nous serons des bonus et nous les saisirons si elles se présentent à nous. Nous pensons avoir trouver une petite niche musicale à nous, de qualité, et nous espérons que d'autres gens aimeront. Que des gens adhérent à ta musique et, à la fois, respectent et apprécient tes chansons reste à la base de tout, c'est cela qui nous fait continuer.

oshy_itw_Gracepoi_03

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

Stefan: METALLICA "Orion"

Sam: RUSH – "DigitaI Man"

Lance: LED ZEPPELIN – "Black Dog"

Lon: DREAM THEATER – "A Change of Seasons"

Matt: BIG WRECK – "The Oaf"

 

02. Premier album acheté ?

Stefan: JETHRO TULL: Stormwatch (en fait ce fut SNOOPY AND THE RED BARRON)

Sam: METALLICA: Master of Puppets

Lance: LED ZEPPELIN – In Though the Out Door

Lon: KISS – Alive

Matt: DAVID LEE ROTH – Eat Em and Smile

 

03. Dernier album acheté ?

Stefan: Loreena McKennitt, An Ancient Muse

Sam: VOIVOD – Post Society EP

Lance: DON ELLIS – Soaring

Lon: PERIPHERY – Alpha/Omega

Matt: TESTAMENT – Live At The Paramount Theater

 

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

Stefan: Nous aimons tous tellement la musique que nous ne pourrions imaginer nous en passer et ne pas essayer d'être nous-même acteur de cette passion.

 

Tous nos remerciements à GRACEPOINT et Scott de CLAWHAMMER PR

 

Facebook

Bandcamp

Amon Amarth – Jomsviking

Un album-concept, une signature chez Sony Music au niveau international (sauf aux States, où ils sont restés chez Metal Blade), un nouveau batteur en studio (le monstrueux Tobias Gustafsson) et toujours Andy Sneap aux manettes : pour le dixième album, Amon Amarth n’a rien laissé au hasard et a mis les petits plats dans les grands. On sent une volonté du groupe d’encore franchir un palier et, qui sait, de gagner un statut de headliner incontestable. Sur le papier, rien ne pourrait se mettre sur le chemin des Vikings… mais qu’en est-il réellement ?

Une petite remarque avant de se pencher sur ce nouvel opus : le streaming proposé par le label étant de qualité assez limitée, je ne me prononcerai pas sur la production. Ceci dit 1. Une bonne compo parvient à te choper par les tripes même avec un son de merde et 2. avec Andy Sneap aux commandes, on peut s’attendre à du caviar.

Parlons-en, donc, de ces compos. Johan et ses comparses se penchent ici sur les Jomsvikings, une tribu de mercenaires Vikings dont l’existence n’est pas établie à 100 % et réputée pour son courage et sa bravoure, en y ajoutant une histoire d’amour, de trahison, de révolte, etc. Au niveau de l’emballage, donc, Amon Amarth a su vraiment passer un cap et nous propose une histoire subdivisée en 11 chapitres. Le son est (probablement) bon, le concept tient la route et les compos sont vraiment efficaces. Dès « First Kill », Amon Amarth nous plonge en terrain connu. L’équilibre entre brutalité et mélodie est habilement maintenu, on sent aussi un gros travail au niveau des grattes avec des lignes de guitare qui font mouche. Le plus frappant, au niveau de la guitare, est justement la capacité du groupe à sonner « familier » sans pour autant tomber dans la redite ou la resucée d’albums précédents. L’identité du groupe est flagrante, et pourtant on se surprend à toujours ressentir un côté frais et original. On notera également une prestation plus que convaincante de Tobias derrière les fûts (mais engagez-le définitivement, bordel !) et un Johan Hegg au sommet de son art.

J’ai du mal à déceler la moindre faille dans cet album. Les compos sont toujours aussi prenantes et guerrières, même « Raise Your Horns » et son refrain de chanson à boire me donne envie de mettre un pied sur la table et de reprendre le refrain en bombant le torse et en brandissant une chope d’un litre, l’album ne souffre d’aucun temps mort et le groupe semble plus affûté que jamais.

Amon Amarth vient-il de se faire une place de headliner incontournable ? Difficile à dire, tant les goûts du grand public sont parfois inattendus, voire inexplicables. Toujours est-il que Jomsviking frappe très fort et fait figure, alors que nous ne sommes qu’en mars, de concurrent sérieux au top 3 des meilleurs albums de l’année (à plus forte raison parce que sa touche mélodique lui permet de contenter aussi les auditeurs moins versés dans la pure brutalité musicale).

Mister Brute Porn (9/10)

Facebook officiel

Metal Blade Records – Sony Music / 2016
Tracklist (52:08) 1. First Kill 2. Wanderer 3. On a Sea of Blood 4. One Against All 5. Raise Your Horns 6. The Way of Vikings 7. At Dawn’s First Light 8. One Thousand Burning Arrows 9. Vengeance Is My Name 10. A Dream That Cannot Be (featuring Doro Pesch) 11. Back on Northern Shores