Archive for octobre, 2003

Akercoke – Choronzon

Akercoke-choronzon-coverAkercoke a tout pour prétendre au titre du groupe le plus barré de l'an de grâce 2003, tant ces furieux (qui sévissent depuis une décennie, après s'être appelé pendant un temps Salem Orchid), tapent dans toutes les directions. Cela dit, à l'écoute de l'opus semble surgir une ligne directrice, la furie d'un "black metal sataniste post moderne d'avant garde, avec un poil de goth, death et grind"… (allez hamster, on peut en mettre des étiquettes redondantes, non ?).

Ce troisième album doté est d'une production de bonne facture, et dont l'efficacité ne se dément pas une seule seconde. Mais le groupe n'en reste pas là et bouscule les frontières établies… Loin de s'en tenir au black qui tâche et colle aux murs, on se retrouve soudain dans des atmosphères electro goths matinées d'ambiances orientales, et le chant ne se fait pas seulement brutal et d'outre tombe, on a également droit à un chant clair torturé et mélancolique qui sied bien à l'ambiance infernale concoctée par le groupe. Au risque de paraître bordélique, le chaos musical qui nous est proposé ici est au contraire très cohérent, mais nécessite un temps d'adaptation, "Chorozon" fait partie de ces galettes que l'on peut écouter nombre de fois en découvrant à chaque fois de nouveaux éléments. L'effort le plus abouti d'Akercoke mérite vraiment que vous accordiez votre attention, si l'expérimentation musicale ne vous effraie pas bien sûr 🙂

No hell (08/10)

 myspace.com/akercocke

Earache – M10 – 2003

Track listing (54:44) .

01. Praise the Name of Satan 02. Prince of the North 03. Leviathan 04. Enraptured by Evil 05. Choronzon 06. Valley of the Crucified 07. Bathykolpian Avatar 08. Upon Coracious Wings 09. Scapegoat 10. Son of the Morning 11. Becoming the Adversary 12. Goddess Flesh

 

deathwitch-vbsBeaucoup de choses donnent envie de tailler à propos de cet album. Ne serait-ce que le nom du groupe, le titre de la galette et des chansons ou la pochette d'une laideur insensée. Quand, en plus, on se rend compte que le mot 'Fuck' apparaît en moyenne une phrase sur deux, ça n'arrange pas les choses ! Le comble demeure cette mention à l'arrière du CD : "Avis aux journalistes : Deathwitch se bat les couilles de ce que vous pensez". 
J'avoue, j'avais envie de résumer ma chronique à ces mots : "Je m'en bat les couilles de cet album". La provoc c'est cool, ça fait metal, evil et tout… Mais quand on se tamponne le coquillard de l'avis des 'journalistes', on ne leur envoie pas de CD's promos, bande de putes ingrates ! ( Elle est pas belle ma provoc à moi ? C'était crédible niveau evilitude ? )
Bon, en tout cas ça a le mérite d'être drôle et de placer le chroniqueur dans une situation idéale vis à vis du groupe, à savoir s'attendre au pire. Car à l'écoute de cet album il faut se rendre à l'évidence, l'effet de surprise fonctionne, c'est du tout bon !
Entre thrash, death et black, le tout en mode old-school. C'est violent, malsain, basique voir primaire, ça dégouline de haine et de vulgarité, bref c'est metal. Le son est caverneux mais assez propre tout de même pour apprécier ces torrents de vomi.
En tout cas Deathwitch reprend avec succès tous les ingrédients qui ont fait le succès des premiers groupes extrêmes il y a une quinzaine d'années. Ca sent la nostalgie et, quelque part, ça fait du bien.
Pour la peine on leur pardonnera leur âge mental resté bloqué lui aussi 15 ans auparavant, quand ils avaient la gueule pleine de boutons à cause des débuts de la puberté. Bande de petits chenapans, il est bon votre album, on le recommande chaudement même si vous vous en foutez !

Rano (08/10)

http://deathwitchsweden.bandcamp.com

www.facebook.com/deathwitchofficial

Wicked world – Earache – M10 / 2003

 

Track listing (41:46) 1. Intro 2. Flamethrower 3. Total Morbid 4. Blood Sucking Fuck 5. Abhorrent Sadistic Tormentor 6. Lord of Ymodos 7. Witch of Death 8. Necrosodomizer 9. Bitchfinder 10. Violence Blasphemy 11. Coffin Fornicator 12. Worthless Scum 13. Fuck Off And Die 14. Death maniac

40 below summer – The Mourning After

40belowsummer2004Il y a des soirs comme ça ou l'abus de weed, pot, beuh, herbe exotique non remboursée par la sécurité sociale… suscite un fourmillement de questions dans mon cerveau usé (je sais il y a quelques individus que ça endort, moi ça me rend le cerveau aware à toutes sortes de débats plus passionnants les uns que les autres, ce qui ne m'a pas empêché ce matin d'inonder le voisin d'en dessous pendant ma douche alors que j'étais en pleine réflexion géopolitique sur l'avantage qu'allait tirer John Kerry de la perte de quelques marines paumés au fin fond du moyen orient face à l'étoufeur de bretzels en chef).
Et voilà qu'une question surnage par dessous tout, pourquoi ces chiites (association d'idée avec le shit ? bonne question à retravailler plus tard), s'acharnent à tirer des roquettes sur les chars US dernier cri alors qu'ils savent pertinemment qu'elles vont rebondir sur le blindage ? A moins que la promesse de 70 gonzesses au paradis n'autorise toutes les folies possibles et imaginables avec leurs corps, toujours est il qu'ils feraient mieux de viser les marines… merde voilà qu'Oraidersa (il se drogue avec quoi pour avoir trouvé un nom pareil ?) me refile un disque, qu'il se dit incapable de chroniquer, 40 below summer, bizarre comme nom ? Et pourquoi 40 en dessous de l'été hein, pourquoi pas au dessus, c'est quoi le concept ? L'instinct de survie ?
Voilà des petits jeunes affamés, rendus un poil énervés à la suite d'un premier album oublié, sans promo aucune, enfin quelle idée aussi de signer sur un label en perdition -London records- dont les budgets avaient été fumés et bus dans des parties mémorables sans atteindre toutefois le degré de folie des releases party du temps de Faith No more… Tiens d'ailleurs le vocaliste rappelle un poil le timbre du sieur Patton, enfin de loin, avec un peu de fumée dans le cerveau… Ah non en fait, fausse alerte, juste une phrase rapée et syncopée (genre il a vu le film Bad Boys ouarf ouarf quel navet tiens je vous ai pas raconté ma dernière sortie au cinéma, je sais que vous n'en avez rien à carrer mais en même temps là j'écris dude, donc si t'aime pas il y a surement des sites plus adaptés, ou va lire les chroniques du reste de la rédac)… Pour le reste, l'album à l'air bien produit, si j'en crois l'affolement du potentiomètre de cette putain de chaîne hi fi japonaise qui s'acharne à ne plus vouloir lire ce divin album de Paradise Lost qu'est Draconian Times, mais qui en revanche lit d'une traite sans s'affoler cette galettte… On vit vraiment une époque pourrie, je les plains sincèrement ces jeunes, ils arrivent après la bataille, le néo metal est à l'agonie et voilà qu'ils débarquent avec encore un brin de naïveté dans les yeux (à moins que ce soit l'herbe californienne ? Une bonne question pour les gars du corps des marines, la weed irakienne est elle meilleure que celle de la côte Ouest ?), et nous rebalancent sans sourciller (non c'est vrai eux ils sautillent) tous les riffs éculés du genre (BHC ressort ton dictionnaire, ça n'a rien à voir avec mes pratiques sodomites ce terme). 40 below summer n'est pas désagréable en soi, si vous mouillez votre t shirt en entendant un petit jeune sautillant essayant d'exploser vos glandes lacrymales, accompagné de guitares gentiment saturées (le cul entre Linkin Park et Korn mais en plus gentils et présentables pour les parents), ça va être votre galette de l'année, c'est bien ficelé, faut au moins leur reconnaitre cela, pas de génie, mais du savoir faire… A réserver à ceux qui n'ont pas connu les croisements orageux du rock, le vrai…

Vlad L'empaleur

http://www.myspace.com/40belowsummer

Roadrunner / 2004

Track listing (48:35) 
1. Self Medicate 2. Taxi Cab Confession 3. Rain 4. Breathless 5. Better Life 6. Monday Song 7. F.E. 8. Awakening 9. Alienation 10. A Season In Hell