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01. Pour quelqu’un qui découvrirait SABATON avec cet album, pourrais-tu synthétiser le groupe en trois mots et nous expliquer pourquoi ce choix ?

Joakim Brodén : Heavy Fucking Metal

En fait ces trois mots se sont imposés à moi car il s’agit des seuls mots qui selon moi nous décrivent vraiment. « Heavy » car effectivement nous jouons une musique lourde et puissante, « Fucking » car j’ai un vocabulaire vraiment déplorable et « Metal » car c’est ce que nous faisons au quotidien.

 

02. Si l’on revient un moment sur la période Carolus Rex. Que retiens-tu de cette époque ?

JB: Ce fut une période remplie de turbulence et nous nous sommes rapidement rendu compte que nous pouvions continuer ainsi et rester les mêmes six mecs dans le groupe. Nous ne savions pas alors ce qui allait se passer si un des membres allait partir mais ce qui était sûr c’est que les choses n’allaient pas bien et qu’il fallait changer. Nous ne pouvions pas repartie sur les routes tous ensembles pendant 250 jours. Et ce fut très dur en particulier sur le plan émotionnel mais à posteriori, ce fut le meilleur scénario possible pour assurer la survie du groupe et une fois les choix acceptés ce fut une très belle période. Je n’ai pas eu autant de plaisir pendant les dix années précédentes. Ce fut un accélérateur pour nous d’avoir de nouveaux membres, du sang neuf, une passion nouvelle et renouvelée.

Pär Sundsröm : Pour moi le moment le plus fort de cette période est à rechercher dans le dernier concert que nous avons donné pour la tournée. J’ai pu prendre alors un peu de recul et me surprendre à constater que nous avions tous ensemble, collectivement, beaucoup de joie et que notre activité était redevenue amusante. Nous avions à nouveau trouvé le bon groupe.

 

03. Si vous l’acceptez, pouvez-vous nous dire quelques mots sur le groupe CIVIL WAR constitué d’anciens membres du groupe ?

JB : Pas de soucis pour parler de ce sujet. Finalement ils reprennent un concept assez proche du nôtre en abordant des thèmes guerriers et c’est dommage qu’ils continuent ainsi d’être et d’agir dans l’ombre de SABATON. Quand ils ont sorti un EP promo pour annoncer la création du groupe je n’ai vraiment pas aimé car les chansons ne m’ont pas plu du tout. Cela s’est arrangé à l’écoute de l’album mais un de ces titres ressemblent beaucoup à une chanson de SABATON et j’ai trouvé cette démarche étrange. Pourquoi vouloir se raccrocher à un projet, une démarche pour laquelle tu n’as plus voulu t’associer ? De l’autre côté, leur chanson titrée « Saint Patrick’s Day » ne sonne pas du tout comme du SABATON et elle est très réussie.

Donc en ayant décidé de ne pas poursuivre l’aventure avec nous, ils seraient préférables qu’ils s’éloignent aussi de nous stylistiquement parlant et poursuivent une autre voie comme celle entrevue à travers la chanson que je mentionnais précédemment. Nous restons amis, il n’y a pas de haine entre nous. Mais peut-être sans s’en rendre compte ce lien avec SABATON était important pour eux car nos publics sont sans doute assez proches et les fans de l’un peuvent apprécier les chansons de l’autre. Mais je préfère qu’ils s’éloignent de nous et qu’ils composent de manière plus libre sans vouloir nous ressembler. Leurs chansons les plus éloignées de notre style sont les meilleures. Et leur chanteur est bien meilleur (rires) !

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04. Deux mois avant la sortie de ce nouvel album comment vous sentez-vous vis-à-vis de ces chansons ?

PS : nous avons un sentiment mitigé, une fierté mais aussi la volonté de prendre un peu de recul.

JB : Etant celui qui compose également, je suis dans ce processus, dans ces chansons depuis octobre. J’ai mis beaucoup de sueur et de sang dans ce disque et pour être honnête avec toi je ne l’écoute pas en ce moment. Je pense que dans six mois j’aurai pris un certain recul et faire une évaluation plus objective des défauts et des qualités de mon travail. Pär a été très impliqué dans l’écriture des paroles par exemple mais il n’a pas écouté ces chansons chaque jour ces derniers six mois.

PS : effectivement j’ai pu prendre du recul et écouter ces chansons en création avec un esprit frais, une oreille neuve. Et je suis très excité et il me tarde de jouer ces titres sur scène, dès demain si je le pouvais. J’aime beaucoup l’écouter en ce moment.

 

05. Quelle était votre idée à l’aune de la composition de Heroes ?

PS : En fait nous n’avons pas commencé à travailler sur ce disque à la fin de la période Carolus Rex mais bien avant la sortie de Carolus Rex. Cette idée qui a donné Heroes nous trotte dans la tête depuis Coat of Arms en fait. Nous voulons depuis longtemps publier un album qui se concentrerait moins sur les grandes batailles mais qui mettraient en avant le destin d’individus.

JB : Comme le dit Pär alors que nous étions au beau milieu de la réalisation de Carolus Rex, nous savions déjà que notre disque suivant serait Heroes. Et dès à présent nous savons déjà vers quelle direction nous irons pour la suite. Mais nous ne dirons rien car si jamais nous changeons d’avis, les gens pourraient être déçus et frustrés. Nous voulons rendre les gens heureux et donc ne pas les décevoir. Donc l’avenir est déjà tracé mais nous n’en dirons pas plus.

 

06. Comment trouvez-vous les thèmes et histoires que vous allez à travers vos chansons ? Ici par exemple l’histoire du 588ème Régiment Soviétique de Bombardement de Nuit sur « Night Witches » ou sur « Smoking Snakes » l’évocation de la force expéditionnaire brésilienne… ?

JB : tous les cas sont possibles. Parfois l’idée peut venir d’un documentaire que nous avons vu à la télévision et cela nous intéresse et nous faisons alors des recherches sur le sujet. Mais également pendant les tournées, un fan peut venir nous voir et nous donner un livre sur tel ou tel sujet. C’est arrivé pour « Soldier of 3 Armies » lorsqu’un fan me tend un livre consacré à Lauri Törni. Il me semble que pour eu moins les moitié des chansons présentes sur ce disque, nous n’aurions pas eu connaissance des histoires traitées sans l’intervention de nos fans.

En ce qui concerne les sorcières de la nuit (Night Witches) nous voulions déjà écrire une chanson sur elle à l’époque en 2009 pour Coat of Arms mais nous n’avions pas alors la bonne chanson à notre disposition. Il est crucial pour nous que la musique et les paroles se marient harmonieusement et se renforcent l’une et l’autre. Nous avons beaucoup de chansons et en même temps beaucoup d’histoires à raconter que nous n’avons pas encore utilisées car les unes et les autres ne coïncident pas. Nous serons patients et nous attendrons de trouver les bons partenaires. Il est très important que l’état d’esprit de la musique soit harmonieux avec les émotions des paroles et vice versa.

PS : nous avons connu des problèmes de ce type car parfois une chanson est prête, terminée sur le plan musical mais nos histoires disponibles, nos paroles ne conviennent pas. Donc souvent pendant la phase d’enregistrement mais malheureusement assez tard dans le processus il nous faut prendre du recul, nous assoir et passer en revue toutes nos idées pour définir et trouver celle qui conviendrait à la musique.

JB : Nous vérifions tout, les mails reçus, les idées notées sur un bout de papier, tout y passe. Cela passe par un long brainstorming et tu penses à tout ce que tu as vu récemment et parfois l’illumination vient et tu repenses au documentaire que tu as vu des années auparavant et là toutes les pièces du puzzle prennent forme. Nous avons passé tant de temps, tellement de soirées à discuter pour définir ce qui convenait le mieux, quel point de vue privilégier… Quand nous connaissons le sujet et que nous avons le bon angle, en quelques heures, les paroles sont écrites. Mais il nous a fallu des dizaines d’heures pour trouver le thème adéquat.

PS : Certaines paroles sont plus faciles que d’autres à trouver. Quand nous avons trouvé le récit de la vie de Witold Pilecki pour la chanson « Inmate 4859 », nous savions que nous pourrions adapter ce récit à n’importe qu’elle musique. Nous avions tellement d’informations que nous pouvions prendre cette histoire par des angles très variés. Ce fut facile car l’histoire était géniale.

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07. Beaucoup de fans ne se rendent pas compte de tout ce travail…

JB : Oui tu as raison et il est important de souligner que cela nous demande énormément de travail et que nous n’écrivons pas nos paroles rapidement, sur un coin de table sans vraiment nous en soucier. Tout est important à nos yeux, la forme comme le fond. Pour une chanson comme « Hearts of Iron » nous parlons d’un Général allemand qui a eu un acte héroïque. Mais pour nous la difficulté est de faire passer le bon message sans que les gens puissent penser que nous avons quelques sympathies que ce soit pour les valeurs nazies. Et c’est vraiment un problème.

Nous connaissions ces événements ; notre culture sur le sujet vient de nos lectures passées. Et puis il y a ce livre, Berlin: The Downfall 1945 écrit par Antony Beevor à propos de cette bataille. Cela a pu nous aider à trouver le bon angle. Il y a aussi beaucoup de recherches sur internet puis je suis tombé sur ce livre de plus de 500 pages consacré à la bataille de Berlin. Et pendant la lecture je prends des notes, certaines citations me marquent plus que d’autres… Il faut trouver une synthèse qui puisse aussi susciter de l’émotion au sein de la chanson. J’adore cela mais les gens ne se rendent pas compte du temps que nous consacrons aux paroles de nos chansons.

 

08. Que peux-tu nous dire des sessions d’enregistrement de Heroes ? C’était comment de travailler avec Peter Tätgren aux Abyss studios ?

JB : Je risque d’en décevoir beaucoup mais nous n’avons d’histoires un peu folles à raconter lors de nos enregistrements. Les chansons sont déjà écrites, nous entrons alors en studio pour graver tout cela dans le marbre. Tout est quasiment prêt au moment où nous commençons l’enregistrement mais nous gardons cet espace de liberté. Si l’un de nous n’aime pas telle ou telle partie nous la modifions jusqu’à arriver à un résultat satisfaisant pour tous. Nous rentrons en studio avec un plan précis en tête mais il est nécessaire de pouvoir innover et sortir du schéma prévu.

Mais nous connaissons d’avance par cœur les chansons, comment vont sonner les riffs de guitares ou les harmonies vocales. La liberté restent cependant présente car le guitariste va réaliser son solo et le batteur va ajouter ici et là des éléments constitutif de son style. Mais tout est écrit d’avance même si une idée pour venir entre temps et alors nous changeons tout.

PS : Quant à la contribution de Peter Tätgren, il travaille et possède une influence sur nous surtout au niveau du son et de la production du disque. Les chansons sont déjà prêtes quand il intervient mais nous restons à son écoute et il nous donne des conseils. C’est vraiment un des meilleurs pour cela. Il va ajouter tel ou tel élément au niveau de la production qui va encore donner un impact supplémentaire, élever une chanson.

Sur Carolus Rex il a eu de bonnes suggestions comme l’utilisation de sons de claviers qui rappelait le bruit d’une mitrailleuse et renforçait les ambiances de la chanson. Nous étions partagés par sa proposition mais là il nous a demandé de lui faire confiance. Et quand il te dit cela, tu ferais mieux de l’écouté car il est extrêmement expérimenté. Et il a eu raison.

 

09. Vous avez toujours soigné vos clips vidéos. Quelle importance donnez-vous à cet aspect et appréciez-vous ce type d’exercice ? A quoi pouvons-nous nous attendre pour ce nouvel opus ?

JB : Pour être honnête avec toi, la seule vidéo que j’ai appréciée de tourner a été celle pour « The Uprising ». C’était vraiment comme regarder un film et nous n’étions finalement filmés en train de jouer que pendant un temps assez court. Et c’était vraiment sympa à faire. En général j’aime beaucoup regarder les vidéos et je n’ai rien contre cet exercice mais je préfère jouer nos chansons sur scène ou même les composer. Ce sont ces activités-là qui me font vibrer et qui entretiennent la flamme de notre passion. L’exercice de paraître cool devant une caméra en mimant des dizaines de fois la même scène ne m’intéresse pas énormément même si cela s’avère bien sûr nécessaire.

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10. Vous avez profitez pendant de nombreuses années d’un line-up très stable avant que tout soit bouleversé avant Carolus Rex et à nouveau pour ce nouvel album. Est-ce le prix à payer quand tu rencontres le succès ?

PS : Je pense que si tu prends un peu de recul les bouleversements s’expliquent non pas par le succès que nous avons récemment rencontré mais le temps nécessaire pour y parvenir. Il nous a fallu presque quinze ans pour arriver où nous sommes aujourd’hui et pour certaines personnes il faut que cela aille vite, plus vite. Moi-même je n’ai jamais été pressé, je n’ai jamais souhaité du jour au lendemain jouer dans des stades immenses.

J’aime travaillé et l’idée de progresser par petits pas, étape par étape me plait bien car nous restons en contrôle et nous ne risquons pas alors de nous perdre nous-mêmes dans un processus trop rapide. Pour d’autres il faut que tout arrive d’un jour sur l’autre. Pas seulement, nos camarades au sein de SABATON mais beaucoup de gens que nous rencontrons voudraient pouvoir brûler les étapes.

JB : Nombreux sont ceux qui se disent, cela fait deux ans et demi que je suis avec ce groupe et rien de significatif n’est arrivé. Donc je monte un nouveau groupe pour atteindre mes objectifs de gloire et de fortune. C’est dommage mais même si je ne partage pas cet état d’esprit, je peux le comprendre. Si tu as dix-huit ans tu veux devenir une rock star quel qu’en soit le prix. Mais quand tu vois l’autre côté des choses, les coulisses, que tu as une famille et que tu passes loin d’eux 250 jours dans l’année, je comprends que tu veuilles que cela aille vite pour que cela vaille le sacrifice.

Sinon ils prennent du recul et apprécient la musique pour eux. Je comprends ce choix et j’en suis même heureux. Nous pouvons de notre côté continuer pied au plancher nos projets et ils peuvent prendre du recul et retravailler sur de nouvelles bases.

 

11. Si je vous dis que vous êtes désormais l’un des plus gros groupes métal de Suède avec HAMMERFALL et IN FLAMES et l’un des plus gros groupes en Europe, quelle est votre réaction ?

JB : Nous serons alors à la fois humbles et arrogants. Et je en suis pas sûr qu’il soit vrai de dire que nous sommes un des plus gros groupes métal en Europe. Si tu regardes, tu trouveras NIGHTWISH pour n’en citer qu’un. En Suède par contre, les deux exemples que tu donnes, HAMMERFALL et IN FLAMES vendent moitié moins d’albums que nous, trois fois plus même peut-être. Carolus Rex a atteint le statut de disque de platine et cela ne s’était pas vu en Suède pour un disque rock ou métal depuis le Final Countdown d’EUROPE. Ce qui nous fait plaisir est de constater que même si beaucoup de gens, en Suède particulièrement, ne nous aiment pas, le nom de SABATON sera forcément un moment ou un autre évoqué pour parler des groupes majeurs dans notre pays en ce moment. Et c’est la preuve que nous allons dans la bonne direction.

Pour te donner une anecdote, j’ai ressentis récemment une grande fierté en lisant une chronique d’album dans un magazine. Je ne connaissais pas le groupe mais le chroniqueur écrivait que si le lecteur voulait savoir à quoi ressemblait la musique du groupe il fallait chercher leurs influences du côté de SABATON. En ce qui nous concerne il est naturel que l’on parle de notre musique en rappelant les influences de groupes comme ACCEPT ou JUDAS PRIEST, ce qui est vrai mais dans ce cas-là nous devons nous aussi des modèles et pas les grands anciens que nous adorons.

 

12. Cette fois-ci vous débuterez votre nouvelle tournée en Amérique du Nord. Pourquoi ce choix et est-ce désormais le temps pour l’Amérique du succomber à votre charme ?

PS : Bien sûr nous ne pouvons pas écumer toutes les salles partout dans le monde tout au long de l’année. En réalité il ne faut pas comprendre cette tournée américaine comme le début de la tournée pour ce nouvel album. Nous y serons avant même que l’album ne sorte dans les bacs. Nous y serons surtout pour jouer des anciennes chansons et faire parler de nous. En Europe l’actualité brûlante se cristallise autour de Heroes et nous sommes ici à Paris aujourd’hui pour cela.

JB : Mais sur le fond tu as raison, il faut que nous allions outre-Atlantique pour nous faire voir et nous faire connaître du public Nord-américain. La bonne stratégie est celle adoptée par MOTÖRHEAD qui joue encore et encore qu’ils soient gros ou petits selon les périodes et les albums. Encore et encore. Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, quelles seront alors les tendances et les modes. Nous pouvons de notre côté nous assurer de proposer un bel album et un super concert métal.

C’est même vital pour nous car nous ne sommes pas très éduqués et nous ne pourrions pas trouver un bon travail en dehors du métal. Donc il est important de se faire connaître partout et si le marché métal en Europe se retourne et que nous ne vendons plus rien, notre salut viendra peut-être de l’Amérique.

PS : Nous prenons du plaisir, nous n’avons rien à perdre donc il nous faut jouer partout où une opportunité se présente. Tout le monde dit que la conquête de l’Amérique est un énorme défi et nous sommes joueurs, j’aime relever ce défi.

JB : Trop de gens nous ont dit laissez tomber, l’Amérique n’est pas pour vous et vous ne pourrez que vous casser les dents là-bas. Et bien qu’ils aillent se faire foutre, nous allons prouver le contraire.

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13. Que pensez-vous du personnage historique de Napoléon et pourriez-vous faire de cette épopée napoléonienne le thème de certaines de vos chansons ? Et pourquoi pas Louis XIV ou Jeanne d’Arc…

JB : Jeanne d’Arc ou Louis XIV comme d’autres grands personnages de l’histoire de France sont un peu trop éloignés de l'époque contemporaine pour nous intéresser dans notre musique. Charles de Gaulle est un excellent candidat et Napoléon est à la limite. Mais j’aime le lien avec la monarchie suédoise à travers l’un de ses maréchaux, Bernadotte et le fait qu’il soit passé du statut d’outsider, un homme originaire de Corse, presque un citoyen de second rang, à l’empereur de son pays et le quasi maître de l’Europe. Nous parlons régulièrement de de Gaulle pour l’une de nos chansons.

Mais en ce qui concerne Napoléon, si nous décidons de nous lancer dans cette histoire, cela ne peut pas être qu’une chanson, il faudrait que ce soit un album complet. Il y a tellement de choses à dire. Ce serait alors un projet aussi gros et ambitieux que Carolus Rex. Cela nous trotte dans la tête depuis des années, à voir mais rien n'est certain.

 

Et enfin "Le Quizz De Métal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est votre chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

JB : « Stargazer » del’album Rising de RAINBOW

PS : « The final Countdown » d’EUROPE est celle qui me vient à l’esprit maintenant.

JB : Non ! Je change d’avis. Je dis « Die Young » de BLACK SABBATH !

 

2. Premier album acheté ?

JB : Stay Hungry de TWISTED SISTERS

PS : Run to the Hills d’IRON MAIDEN

 

03. Dernier album acheté ?

JB : le dernier BATTLE BEAST c’est pourquoi nous en avons fait une reprise.

PS : RAUBTIER

 

04. L’album qui a allumé votre étincelle artistique ?

JB : non pas vraiment, rien n’était prévu d’avance. J’avais des rêves bien sûr mais cela s’est construit petit à petit tout au long de ces quinze dernières années. Mais bien sûr le TWISTED SISTERS que je mentionnais précédemment a changé la vie il n’y a pas un album que j’ai plus écouté que celui-là. Et je suis revenu vers le métal avec le HELLOWEEN, Keeper of the Seven Keys.

PS : Le SKID ROW, l’album éponyme. C’est ce disque que nous jouions avec mes amis quand nous avons monté un groupe. Nous buvions des bières et écoutions cet album encore et encore.

 

Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)

 

Chronique de l'album ici

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