CORNERSTONE (novembre 2016) – Interview Express
Posted by OshyryaDéc 4
(english version below)
01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?
Michael Wachelhofer: CORNERSTONE est un groupe autrichien d’AOR dans le genre de JOURNEY, FLEETWOOD MAC, QUARTERFLASH… Nous sommes signés sur un label américain, ATOM Records et Reflections (chronique ici) est notre troisième album (ou 3,5 si tu comptes notre EP Smalltown Boy). Produit en coopération avec Harry Hess (HAREM SCAREM, BILLY TALENT, MUSE) au Canada, l’album s’avère être un mélange d’un son des années 80 à la fois moderne et classique. Ce fut cinq mois de production, épuisant et franchement compliqué mais Reflections est un immense pas en avant pour nous, au niveau de la production, de la composition, des paroles et nous sommes extrêmement fiers de notre dernier disque. Nous avons intégré une nouvelle chanteuse, Aline Peter, qui est un apport important pour le groupe. Notre ancienne chanteuse était avec nous depuis six ans et elle s’est investie de tout son cœur pendant cinq ans et demi.
Mais, tu sais, les gens changent, je change, tu changes, nous changeons tous. C’est assez triste mais nous ne pouvions plus être dans la même salle tous ensembles et cela créait une ambiance très négative dans le groupe, comme lors d’un enterrement. Je ne donnerai pas plus de de détail car cela fait partie de l’histoire interne du groupe et je veux que tout le monde respecte cela. Je préfère citer Brian May « Si tu n’as rien de positifs à dire, il est sans doute préférable de ne rien dire, quelqu’un pourrait sinon mal interprété tes paroles ». Ça a été difficile de lui demander de quitter le groupe après six ans et je ne pas peux pas vraiment dire que je lui souhaite le meilleur pour l’avenir mais cela de l’histoire désormais. Nous préférons concentrer notre énergie sur l’avenir avec ce nouveau line-up (qui n’est plus si nouveau car nous jouons ensemble depuis deux ans maintenant). Nous avons à nouveau l’impression d’être un groupe et c’est très positif.
02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?
AOR – Autriche et groupe mené par une femme (oui oui c’est bien un seul mot, rires). Cela décrit bien notre style musical, nous sommes autrichiens et n’avons aucune raison de ne pas le mettre en avant (même si beaucoup le font) et Alina joue un rôle clé pour représenter le groupe.
03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?
Alina et ma relation avec nos partenaires prirent fin de façon injuste et très douloureuse suaisment en même temps et nous avions plus ou moins les mêmes expériences. Donc cema a semblé naturel pour nous d’écrire sur ces choses. Et c’est bien pourquoi Reflections aborde cela : regarder en arrière, exprimer ses sentiments et ses expériences, une réflexion sur soit même. Si je regarde dans le passé du groupe, nous nous sommes développés sur une base Indie / Alternative vers un groupe AOR. Notre premier disque, Head Over Heels, était très orienté Alternatif avec des touches AOR. Pour le suivant, Somewhere in America, nous avons inversé cet équilibre et avec Reflections nous avons un disque de pure AOR.
Ces évolutions n’étaient pas planifiées et cela semble naturel, en vieillissant de changer, de ne plus trouver intéressant de rester dans une attitude pseudo-rebelle comme sur « Changed » ou « Leave » sur notre premier disque. Nous avons transformé cette rébellion en un disque bien produit avec des arrangements orientés claviers (rires). Nous avons toujours tenté d’introduire des nouveautés sur chacune de nos disque : sur Reflections, « Whatever » est une ballde avec un piano typé orchestre qui pourrait être joué lors de chaque Lovesong-show sur BBC Radio 2, de même avec « Sooner or Later » avec ses influences des années soixante. Ce fut amusant, mais à cause de la production d’Harry, le spectre de l’album est devenu un petit peu plus concentré et c’est pour moi très positif.
04. Que peux-tu nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?
En gros, nous avons commencé à composer en 2013. Cette année-là, j’ai donné naissance à “Last Night”, certaines parties de “Brother”, “Heart On Fire” et une chanson pas publiée appelée “Closer”. A cause de tous les changements dans le groupe, nous n’avons repris l’écriture qu’en 2015. L’album dans son ensemble est une histoire : “Nothing To Lose” s’avère être une introduction assez sarcastique et ensuite toute l’histoire prend forme: fête, amusement et dances avec “Last Night”,la crise émotionnelle avec “Heart On Fire”, “Whatever” et “True Confessions” sont en fait deux faces d’une même pièce, d’abord du point de vue d’Alina puis depuis mon poitn de vue. “Northern Light” parle de laisser le passé derrière soit, “Brother”, “Sooner Or Later” et “Believe in Me” sont des efforts plus positifs pour se concentrer sur la vie des gens, ceux qui te soutiennent toujours et sans poser de questions. “Once” est la touche finale parfaite de l’album, « tu as été un jour un de mes amis », il n’y a rien d’autre à dire.
Je voulais créer quelque chose comme « Dust in the Wind » de KANSAS, une pièce maîtresse, avec un sens profond et émotionnel et le moins de paroles possible. Sur « Whatever », ce fut la première fois que je n’écrivais pas avec Steve, j’ai travaillé avec Alina, nous avions chacun une demi-chanson que nous ne parvenions pas à terminer. Nous les avons alors combinées et c’était parfait. Je voulais créer quelque chose de différent, avec un orchestre classique et un grand piano. Nous avons essayé de proposer cette chanson au sein du concours Eurovision et bien que nous ayant la quatrième place dans les phases de vote pour obtenir l’invitation pour concourir, l’organisateur de l’ORF a choisi un autre artiste. C’est très politique. Musicalement parlant, je ne pense pas que cette chanson a des points communs avec le reste de l’album mais c’est aussi CORNERSTONE.
05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?
Avec ce nouvel album, nous disons au monde que nous sommes de retour… J’espère que nous pourrons continuer à avancer en faisant de la musique jusqu’à ce que nous nous fassions expulser de la scène (rires). Nous allons d’abord terminer la tournée puis j’ai besoin de vacances pour quelques semaines. L’année a été un cauchemar, au niveau du travail à accomplir, et nous avons tous besoin de nous ressourcer dans notre vie privée avec nos familles, nos amis… A partir d’avril, nous recommencerons à nous produire sur scène et nous débuterons aussi l’écriture de nouvelles chansons, petit à petit. Mais pas de stress pour le moment, nous n’avons pas encore une envie folle de retourner en studio ?
Cela reviendra bientôt mais notre objectif principal est de faire de CORNERSTONE un nom familier pour le plus grand nombre. Merci pour cette interview et si vous voulez nous soutenir, le nouvel album Reflections est disponible sur Amazon et iTunes afin que nous puissions payer le loyer de nos villas et de nos limousines à Los Angeles (rires). Pour en savoir plus sur nous, www.cornerstone.co.at et www.facebook.com/cornerstoneaustria
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01. Imagine someone that would discover the band with this record, what can you tell us about you and especially the recent line-up changes?
Michael Wachelhofer (Bass, Keyboards): Cornerstone is an Austrian AOR-band, kinda Journey, Fleetwood Mac, Quarterflash, this direction. We are signed by American label ATOM Records and “Reflections” is the third album (or 3 ½, in case you want to count the “Smalltown Boy”-EP). Produced in cooperation with Harry Hess (Harem Scarem, Billy Talent, Muse) in Canada, the album is a mixture of both modern and classic Eighties sound. It was a five months production period, very exhausting and complicated, but “Reflections” is a huge step forward for us – productionwise, songwritingwise and lyricwise, so we are really proud of our latest effort. We have a new singer on board, Alina Peter, who is a great addition to the band. Our former singer was with the band for 6 years, and she involved herself full heartedly for 5 ½ years. But, you know, people change…. you change, I change, she change, everybody change.
It was a sad story, we couldn’t be in a room together anymore, and in general there was a very negative mood in the band, like a funeral party. I don’t want to go into any details, because this is a band-issue, and I would everyone ask to respect that. Instead I want to quote Brian May: “In case you don’t have to say something positive, it’s probably better, to say nothing – someone could get you wrong or so.” It was hard to ask someone to leave the band after six years, and I really can’t say that I wish her all the best for the future, but that’s history now, and we are concentrating into upcoming things with the new Line-Up – which isn’t really new anymore, we’re playing together for two years now. But it definitely feels like a band again, which is very positive.
02. If you had to summarize the band in three words, what would it be and why?
AOR – Austria – FemaleFrontedBand (It IS actually ONE word *laughing*). AOR is our musical style, that’s quite clear. We’re from Austria and I see no reason to deny it (although many artists from here do, to be honest), female fronted is also quite clear because of Alina.
03. What was your idea, your ambition when you started to work on your new album?
Alina and my relationship with our partners ended up in an unfair and very hurtful way pretty much the same time, and we also had more or less the same experiences. So it was kinda natural, that we wrote about those things. And this is, what “Reflections” is about: looking back, express your feelings and experiences, “reflect”, in one word. Looking back into the history of the band, the band developed from an Indie-/Alternativeband into an AOR-band. Our first effort, “Head Over Heels” was an Alternative-album with a bit of AOR in it. At “Somewhere in America” we’ve turned that combination around, and with “Reflections” we’ve done a pure AOR-album. It wasn’t a planned thing, I guess this is quite natural, you’re getting older, and it isn’t that interesting anymore, to play four chords with a kind of “Fuck You!”-attitude, like we did on tunes like “Changed” or “Leave” on our first album.
Now we dressed this “Fuck-You!”-attitude into a well produced, Keyboard-oriented arrangement *laughing*. We’ve always tried out things on our albums, also on “Reflections”: for example, “Whatever” is an orchestra-piano-ladden ballad, which could be played in every Lovesong-show on BBC Radio 2, same with “Sooner Or Later”, which has some Sixties-influence. It was fun, but also because of Harry’s production, the spectrum of the whole album became a bit more focused, and I mean this in an absolutely positive way.
04. What can you tell us about the writing and recording sessions of the new album?
Basically we started with the songwriting back in 2013, I wrote “Last Night”, parts of “Brother”, “Heart On Fire”, and an unreleased track named “Closer” that year. Because of the changes within the band, we forwarded the songwriting in 2015. The whole album is a story: “Nothing To Lose” is a pretty sarcastic introduction, and then the whole story started: Party, fun and dancing at “Last Night”, the emotional crisis at “Heart On Fire”, “Whatever” and “True Confessions” are pretty much two sides of the same medal, one time out of Alina’s, one time out of my sight. “Northern Light” is about leaving the past behind, “Brother”, “Sooner Or Later” and “Believe in Me” are pretty much positive efforts to concentrate on the people in life, who are standing behind you – always and without any questions. “Once” is the perfect last song for the album: “You once were a friend of mine”. No more word to say.
I wanted to create something like “Dust in the Wind” from Kansas, a masterpiece, that has the most profound and emotional meaning with as less lyrics as possible. At “Whatever” it was the very first time, I didn’t write with Steve: Alina and I created it, we both had half of a song finished and couldn’t get it to everywhere, and we combined it – perfect fit! I wanted to create something different, something with a classical orchestra and big piano. We’ve tried to get the song into the Eurovision Songcontest, and although we were #4 in the Pre-Voting for the Wildcard, the organizer ORF chose another artist – it’s very political. Musically I don’t think the song has something to do with the rest of the album, but this is also Cornerstone.
05. What are your expectations and hopes with the band?
With the new album, we told the world, that we’re back… I hope we could forward to make music, ‘til they will scratch us from stage *laughing*. First of all we’ll end up the tour, and then I need a break for a few weeks… The whole year was a nightmare, workingwise, and all of us need a break to have our private lifes, families, friends, etc. From April on we’re starting playing gigs again, and slowly starting to write new tunes, but no stress: for the moment we have enough about studios, recordings and so on, but I guess the hunger will appear again *laughing*.
But the masterplan is, to make “Cornerstone” a household name. Well, thx for the interview, Oshyrya, and all the best to the readers of Metalchroniques . In case you want to support Cornerstone, the new album “Reflections” is available at amazon, iTunes, etc. – we have to pay the rents for our Villas in Los Angeles and tank our Limousines, so this is kinda expensive… *laughing*. Seriously: to find out more about the band, please visit www.cornerstone.co.at and www.facebook.com/cornerstoneaustria Thx and cheerio!
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