Non, Naglfar n'est pas un groupe de fainéants, la preuve, un album sort cen 2003 pour succéder au MCD Exinfernis livré en 2002… (à la grande joie de Papy, hein que tu est content Papy !!!?? Un album qui dure plus longtemps !!! Gniark…). En net progrès, l'artwork, réalisé par Niklas Sundin (Dark Tranqillity), on reconnait la griffe de l'artiste (un style qu'on avait déjà pu apprécier avec l'artwork réalisé pour le groupe Corporation 187). Quant à la musique, est elle dans la droite ligne de ce qu'avait pondu le groupe avec Exinfernis. Naglfar s'est acharné sur les ambiances, plutot glacées…Beaucoup d'aggressivité, portée par les guitares. Un chant hurlé dans la meilleure veine du style. Et les blasts qui collent au murs ne tardent pas à tomber. La structure des compositions, auxquelles on pourrait reprocher un côté basique, n'en demeure pas moins efficace, alliée à une production très correcte. Le groupe à forgé on n'en doute pas une solide machine à étriper les oreilles… L'enfer (ce que signifie le terme Sheol en hébreu) à été visité de fond en comble par le groupe qui en a retenu une ambiance sombre et une violence habilement maîtrisée. Bon cru 2003, le Black Metal Suédois n'a pas dit son dernier mot….
Web hamster (07.5/10)
Century media – M10 / 2003
Track listing (43:40)
1. I Am Vengeance 2. Black God Aftermath 3. Wrath Of The Fallen 4. Abysmal Descent 5. Devoured By Naglfar 6. Of Gorgons Spawned Through Witchcraft (version différente de celle qui figure sur ExInfenris), 7. Unleash Hell 8. Force Of Pandemonium 8. The Infernal Ceremony (instrumental)
Paul Chain, qui ça Paul Chain ? Vous ne connaissez pas encore par coeur le Who's who du Doom ? Paul Chain est le membre fondateur du mythique groupe de Doom théatral Death SS (attention, rien à voir avec le nazisme, mais plutôt avec l'autre membre fondateur du groupe, Steve Sylvester).
Un peu déçu au premier abord avec ce retour des italiens ! Ben oui, alors que le premier album était du pur heavy puissant, avec un chant très haut, là dès le second c'est le méchant virage vers une musique plus trash à touche électronique parfois. Ménage un peu aussi coté musiciens, mais ouf le lead guitare (élève d'Olaf Thorsen) est resté. Si Dan n'a rien perdu de ses capacités vocales, il ne s'en sert pratiquement pas, le chant étant assez medium sur l'ensemble de l'album (juste quelques montées assez hautes), préférant jouer sur les ambiances dégagées (la reprise Voices, très mélodique, à l'électronique subtil tout comme l'aspect new wave croisée metal légèrement hard core parfois). D'ailleurs cette balance mélodie(certaines font vraiment fm) puissance brute sera répétée sur d'autres morceaux, c'est assez surprenant, voir déroutant surtout lorsqu'on repasse en chant agressif.