CANDLE183CDDes années que les fans attendaient patiemment de voir les rois du Death n’ Roll Made in Sweden revenir foutre le bordel chez tous les bons disquaires, avec seulement un ep (très convaincant d’ailleurs) à se mettre sous la dent l’année dernière, et une tournée à l’Automne dernier qui nous a tous fait baver d’impatience, les dix commandements de Serpent Saints arrivent enfin sur nos platines et le verdict est… Éblouissant, on en n’attendait pas moins.
When in Sodom avait clairement annoncé la couleur de ce qui nous attend maintenant au cours de dix titres, toute la qualité d’Entombed compressé en quelques minutes de plaisir, le death old-school suédois étant couplé aux albums plus récents du combo, le tout posé sur des ambiances finement travaillées.
On prend donc les mêmes que sur l’ep et on s’en met une bonne couche à se faire péter les cervicales. Serpent Saints annonce directement, en tant que premier titre, ce mélange explosif entre ambiances bien posées et le meilleur de ce qu’on avait pu connaître d’Entombed au fil des années. Quand les adeptes des derniers essais studios se réjouiront de retrouver ce qui leur plaisait tant dans le groupe, les puristes retrouveront également le bon vieux death nordique qui fait du bien où il passe.
Masters of Death continue de nous faire avancer dans le skeud avec un refrain qui va faire mal en live et un travail sur les voix tout bonnement hallucinant, ça part dans tous les sens sans jamais perdre en qualité, du plus lourd au plus agressif.
Comme annoncé quelques lignes plus haut, le groupe a également souhaité soigner les ambiances au maximum et l’ajout d’effets bien sentis sur des titres comme « Amok », « When in Sodom » ou le terrible « The Ten Commandments » ne peut qu’aider encore plus à se plonger dans ce magnifique petit disque.
Reste que les ambiances ne font pas tout, et comme Amok le prouve bien avec des titres comme « The Dead », « The Dying And The Dying To Be Dead » ou l’excellent « Ministry », le groupe sait encore nous pondre des machines à pogos qui vont droit au but en alliant une courte durée et une intensité abusive tout en ne laissant pas se perdre le côté technique.
Il nous reste alors après à peine plus de quarante minutes, un des albums de death les plus impressionnant ayant vu le jour en 2007. Tout fan du groupe, ou tout simplement du genre, ferait une grosse erreur en n’ajoutant pas très rapidement cette pièce à sa collection.

Necrogunslinger (09/10)

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Candlelight Records – Innovative Promotion / 2007

Tracklist (41:24)
1. Serpent Saints 2. Masters of Death 3. Amok 4. Thy Kingdom Koma  5. When in Sodom  6. In the Blood  7. Ministry 8. The Dead, the Dying and the Dying to Be Dead 9. Warfare, Plague, Famine, Death 10. Love Song for Lucifer