J’avoue avoir souri. Un bref instant. Le genre de sourire furtif, deux secondes top chrono. Puis je me suis ravisé. J’ai compris que le boss ne rigolait pas et me proposait bel et bien de m’occuper de la nouvelle offrande de Blood On The Dancefloor. Faut le comprendre, hein : Vlad ayant atteint son quota de chroniques pour 2012 (à savoir… une), il n’avait pas vraiment le choix. Et puis, pas bête, le rongeur, il allait pas se polluer les esgourdes avec cette chiasse électro-pop tiédasse.
 
Si BotD est si connu aux States aujourd’hui, c’est grâce à Myspace. En 2008, Myspace, c’était « trop de la balle », la notoriété du groupe s’est répandue à la vitesse d’une épidémie de chiasse sur un paquebot de croisière et le groupe a su se constituer ainsi une fanbase solide en un temps record. Comme quoi, la déchéance de Myspace est un juste retour de manivelle. Fallait pas créer un tel phénomène.
 
« Phénomène », le mot est tombé. En effet, comment décrire cette bouillie infâme, colorée et sans âme que nous propose ce duo ricain ? De la merde, avec un grand M, et je pèse mes mots. Formaté au possible, les douze morceaux de The Anthem Of The Outcast n’apportent strictement rien. C’est vide. C’est nul. C’est une torture. On ne retient rien, au final, pas un bon riff, pas une idée exploitable. BotD est un étau dans lequel un pervers vous aurait coincé les couilles. Blood On The Dancefloor est le Nicki Minaj de notre univers.
 
Mister Patate (0/10)
 
 
Eastworld – PhD – 2012
Tracklist 1. The Calling 2. The Comeback 3. The Anthem of the Outcast 4. Hell on Heels (Givin' In To Sin) Feat. NEW YEARS DAY 5. Your Sorry Life 6. Worlds Away 7. Don't Want To Be Like You 8. Anthem of the Outcast (Radio Edit) 9. Unforgiven (Matroda Remix) 10. Clubbed to Death 11. Deep Within 12. Where's My Wonderland