Archive for août, 2013

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01. Peux-tu présenter à nos lecteurs PYG ?

Morgan Marlet : Bien sûr. Donc PYG signifie Projet Yvan Guillevic. Il ya environ trois ans maintenant Yvan a décidé de composer son album solo, on se connait depuis un petit moment maintenant, nous travaillons ensemble depuis une dizaine d’années, nous faisions pas mal de reprises et nous faisons tous les deux parti d’un Tribute Band à PINK FLOYD qui s’appelle EMPTY SPACES. Voilà un peu l’origine du groupe car quand Yvan s’est attelé à ce projet solo, il nous à tous demander de participer à cette aventure. Et finalement, c’est devenu le groupe PYG. Nous sommes sept avec Yvan en grand manitou, qui gère toute cela, compose et écrit et qui nous amène de jolies choses. Le groupe est stable depuis le premier opus, nous sommes une petite famille qui travaille sur pas mal de projets. Nous intervenons au sein de trois ou quatre formations en collectif et après sept ans de travail en communs nous commençons à bien nous connaître. Nous nous apprécions énormément, des automatismes se créent sur scène…

 

02. Et quel est ton parcours personnel, tes goûts musicaux et ton arrivée dans cette aventure ?

Oui, moi je viens de Lorient, nous sommes bretons mis à part le batteur qui vient de Nevers. J’ai commencé à travailler avec des groupes depuis 1988-89, j’habitais à Nîmes à l’époque et j’ai commencé là-bas. Puis je suis rapidement revenu en Bretagne dans un genre plutôt Hard FM. J’ai travaillé avec d’autres formations, plutôt des covers, mais je me suis tournée avec le heavy métal et nous avons sorti deux albums avec un groupe, OVERSTEP, qui a pas mal marché à l’époque. J’ai fini pas rencontré Yvan qui travaillait alors avec MESSIER 87, une musique vivante, très intéressante. En parallèle il travaillait pour une boite de production pour proposer des titres à différents artistes et il avait donc besoin de voix témoins. Et donc nous avons travaillé ensemble, avec Nelly également. Un jour je reçois un mail de sa part me disant qu’il souhaitait monter un Tribute à PINK FLOYD et qu’il m’y verrait bien comme chanteur. Une semaine après, nous étions en répétition et nous avions attaqué cette nouvelle aventure. C’est partir très vite et cela fonctionne encore aujourd’hui. Nous travaillons principalement sur la période Wish You Were Here, Dark Side of the Moon, The Wall… J’ai toujours chanté, depuis que je suis petit. C’est devenu très sérieux en 1988 et j’ai adoré ça. Depuis je fais le maximum pour assouvir cette passion. C’est ma vie au quotidien et j’ai la chance d’en vivre.

 

03. Comment vous sentez-vous quelques semaines avant la sortie de We live, we die, quels sentiments dominent ?

On a déjà quelques très bons retours, de belles chroniques ont été publiées. Là et contrairement au premier album, nous avons pu rôder quelques titres sur scène avant de les enregistrer. Ce n’avait pas pu être le cas dans le passé. Nous avons une réelle impatience de l’intégrer au répertoire et de faire des concerts de le promouvoir. C’est un projet très sérieux dès le départ. Nous avons une rigueur dans le travail malgré une ambiance très détendue car nous nous connaissons désormais très bien. Nous passons beaucoup de temps ensemble sur et en dehors des concerts. Nous aimons tous beaucoup la scène et cet album a été écrit et réalisé sans cette optique là, pour avoir le meilleur rendu possible lors des concerts. Pas de pression particulière par rapport au premier, nous voulons enfoncer le clou à la suite du premier. Sur scène nous avons constaté que cela plaisait et nous voulons poursuivre l’aventure. Il s’agit s’asseoir la notoriété du groupe, de multiplier les concerts et nous pensons déjà à la suite et au troisième album.

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04. Que peux-tu nous dire des sessions d'enregistrement de We live, We Die ?

Yvan sait exactement où il veut aller et il arrive des titres très avancées. Il a des idées, il nous appelle, nous demande notre avis, nous nous organisons pour faire un test de voix. C’est souvent comme ça que cela se passe car Yvan travaille depuis chez lui dans son home studio. Il y enregistre ses parties de guitares bien sûr mais pas uniquement. Il peux aussi y ajouter la basse, il programme des batteries… Quand la phase maquette est achevée et qu’il s’agit de graver les chansons, il appelle les autres et on passe le temps qu’il faut pour faire ça bien. Yvan gère ensuite tout ce qui est arrangements et mixage. Nous amenons aussi nos idées, on teste, on travaille sur les voix. Nous avons commencé l’enregistrement à la fin de l’été 2012 et le disque était bouclé en janvier-février. Par ma partie chant, Yvan fourni paroles et lignes mélodiques… Nous nous connaissons tellement bien que nous savons qu’il écrit spécialement pour nous. Et c’est une vraie chance, c’est très agréable. Yvan joue le rôle de vrai directeur artistique.

 

05. L’idée de chanter en anglais et d’utiliser voix masculine et féméinine étaient-ils des evidences dès le début de PYG ?

Oui dès les premières idées développées par Yvan pour PYG, le chant en anglais s’est imposé naturellement. Il n’écrit pas en français pour écrire en anglais, il écrit directement en anglais. Il a le matériel pour cela. Nous avons adhéré au projet, nous faisons cela le mieux possible, nous sommes français avec un petit accent. Les pays étrangers ne nous le reprochent pas et nous avons plus de critiques sur ce point dans l’hexagone qu’à l’extérieur. C’est très bien, cela nous convient. Yvan a voulu développer cette idée de duo sur le deuxième album en mettant plus en avant Nelly qui a une voix extraordinaire. Et nous nous sommes rendus compte sur scène que cela passe mieux avec nous deux devant plutôt qu’avoir un background vocal derrière.

C’est moins le cas sur EMPTY SPACES car les voix lead sont masculines mais pour PYG, nous identité se construit autour des deux voix et Nelly est plus en avant. Et elle le mérite, elle apporte énormément d’émotions. Le partage se fait naturellement, certaines compositions imposent un chant masculin ou féminin en lead et l’autre accompagne. Toutes les combinaisons sont possibles et nous prenons la meilleure. Rien n’est figé au départ. L’échange entre nous deux est important sur scène et cela s’impose de toute façon. Yvan restant bien sûr le leader, le chef d’orchestre.

 

06. De ton point de vue quelles sont les principales différences entre End of the World & We Live, We Die ?

Et bien justement le partage des voix, c’est bien plus marqué sur ce deuxième. Et l’autre point que j’ai déjà mentionné, Yvan a écrit cet album avec l’objectif de la scène, ce n’est pas un album concept comme le premier, plus orienté rock que le premier. Quelques personnes nous on dit que Nelly en lead passe très bien aussi. Et cela a eu une influence, les titres prennent une autre dimension sur scène, c’est plus rock plus d’énergie. Et cette tendance va perdurer pour la suite, cela nous plait, à nous et aux gens. Pour le troisième nous avons déjà des choses, celui-ci est fini et Yvan sait vers où il eut aller. Nous allons avoir de nouvelles expériences avec le public sur scène. Voir aussi ce que nous nous allons en faire lors des concerts et tout cela donnera une autre couleur au prochain. Ce sera forcément une évolution.

 

07. Quelles sont vos principales influences ?

PINK FLOYD, YES, QUEENSRCYHE. Nous avons tous des influences similaires et différentes. Il existe des différences d’âge parmi les membres de PYG et donc des préférences variées. Ayant le même âge qu’Yvan, je me retrouve beaucoup dans ses choix. Cela fait un joli mélange. Je continue à beaucoup écouter IRON MAIDEN, Bruce Dickinson reste un maître pour moi. J’admire aussi Glenn Hugues qui a aujourd’hui plus de 65 balais et reste capable d’avoir une puissance extraordinaire sur scène. Si à leur âge je parviens à faire de même, je serai ravi. Yvan a des guitaristes références comme Vai, Van Halen, Malmsteen… AYREON est là aussi…

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08. Comment travailles-tu ta voix ?

On travaille beaucoup à travers de nombreux groupes et donc des dizaines et des dizaines de morceaux à savoir gérer dans différents genres : prog, blues, acoustiques, électriques… On se met en danger… On se retrouve au moins deux fois par semaine pour faire progresser tout cela et donc la voix s’entretient naturellement. Au niveau de l’hygiène de vie, il faut ne pas faire d’excès. Moi-même je suis un peu fumeur, je fais attention pour assurer les concerts qui s’enchainent. On ne fait pas trop les fous mais nous n’avons plus vingt ans. On se donne les moyens de faire ce qui nous plait.

 

09. C’est loin d’être un défaut mais n’est-ce pas parfois difficile de suivre un touche-à-tout très talentueux comme Yvan ?

Nous suivons le mouvement car nous sommes aussi un peu comme lui, touche-à-tout et surtout la musique qu’il propose est excellente. C’est un super guitariste comme tu le dis, un guitar-hero, et donc ce qu’il nous amène nous plait et donc on fonce ! Comme il aime a le dire, il a parfois des fulgurances et surtout le résultat est là. Les bases sont toujours de qualité et il reste ouvert aux suggestions. Il réfléchit beaucoup à sa musique et fait les bons choix. On teste et nous suivons avec plaisir.

 

10. Comment équilibrez-vous la création à travers un PYG et la réinterprétation du travail des autres à travers les tributes ?

Cela fonctionne par période et l’équilibre vient tout seul. A la sortie d’une activité intense avec PYG, nous sommes heureux de retravailler avec EMPTY SPACES et inversement. Par exemple Yvan est un féru de blues et donc faire du blues sur scène c’est aussi sa récréation. Pour PINK FLOYD, a partir du moment où les gens nous ont confirmé que l’esprit du groupe était bien là, nous ne nous sommes pas posés de question et nous avons foncés. Avec quelqu’un de créatif comme Yvan des entités comme PYG se sont imposés pour qu’il puisse s’exprimer. C’est aussi un peu le cas pour nous car nous mettons beaucoup de nous-mêmes dans l’interprétation de ces chansons. PYG me tient très à cœur mais tout est fait avec le même sérieux car cela sera présenté sur scène. Sérieux tout en gardant enthousiasme et vie. Il faut vraiment batailler pour trouver des concerts et parfois nous mélangons les genres. Donc avec EMPTY SPACES ont s’autorise un ou deux titres de PYG.

 

10. Quels sont vos espoirs et tes attentes pour PYG ?

Des concerts sont programmées, tout est sur le site internet. Nous ferons de belles choses cet été avec de belles scènes et un spectacle soigné. Des concerts sont en négociation, on travaille au quotidien pour faire vivre tout cela. Les perspectives sont bonnes et nous espérons enfin sortir de nos frontières nationales. La Bretagne bouge beaucoup, c’est une belle région, très active.

 

11. Quels est ta perception de la scène rock/métal françaises ?

Nous partageons souvent la scène avec d’autres groupes, pour des premières parties… Les groupes collaborent bien en général. Dans notre région en tout cas, il existe de nombreuses belles formations, très pointues et talentueuses. C’est une scène compliquée pour le rock et le progressif en particulier. Il existe un public qu’il faut aller chercher hors des médias quotidiens. Il faut jouer des coudes pour s’imposer ou prouver que ce que nous proposons est de qualité et peut remplir les salles. Ceux qui nous font confiance sont récompensés car nous blindons les salles, les gens ressortent avec la banane et ils nous rappellent. Notre public est notre meilleur ambassadeur. Que les programmateurs viennent nous voir, ils ne le regretteront pas.

 

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est votre chanson préférée (tous artistes, époques,…) ?

« 22 Acacia Avenue » d’IRON MAIDEN

 

02. Premier album acheté ?

Never Too Late de STATUS QUO

 

03. Dernier album acheté ?

Le dernier David BOWIE, The Next Day. J’aime beaucoup son univers, un grand bonhomme.

 

04. Quel son ou bruit aimes-tu ?

Le son du téléphone qui annonce des concerts à venir, quand Yvan m’appelle pour me confirmer un show…

 

05. Quel son ou bruit détestes-tu ?

La sonnerie du réveil.

 

Tous nos remerciements à Roger Wessier (Replica Promotion)

 

Chronique de l'album ici

Site internet

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01. Peux-tu présenter à nos lecteurs STICKY BOYS ? Pourquoi ce nom est quelle est votre démarche ?

Alex : C’est JB à la basse qui d’ailleurs actuellement de la randonnée en Savoie. Il te salues et salues tous lecteurs. Tom à la batterie et moi Alex à la guitare et au chant. Et en plus j’ajoute qu’il y a aussi des chœurs, à la basse et à la batterie pour avoir un gros son ! Pour faire un bref résumé de notre démarche pour ce groupe, avec Tom nous jouons ensemble depuis bien longtemps, nous avons monté pleins de projets ensemble qui se sont cassés la gueule et un jour, un peu désabusés on s’est dit on y va une dernière fois et nous avons fait ce qui nous est passé par le tête à ce moment là. C’est du rock, rock n’roll punk, on avait jamais chanté, on faisait tout à deux.

Tom : Chanter à plusieurs cela cache un peu la misère… Deux voix avec une grosse rythmique ça passe nettement mieux.

Alex : Et petit à petit cela s’est affiné, nous avons bossé le chant de plus en plus. Nous avons décroché des dates en Allemagne donc nous avons recruté un bassiste, le premier était le bon cette fois-ci. Et pourquoi STICKY BOYS ? Nous sortions toujours des shows en sueur donc ce côté collant et puis nous cherchions un nom de groupe simple avec « guys » ou « boys » dedans. Et puis STICKY BOYS est sorti à un moment donné et cela nous a plu.

Tom : En plus BEASTIE BOYS étaient déjà pris…

 

02. Comment vous sentez-vous un an après la sortie de This is Rock n’Roll, quels sentiments dominent ?

Tom : Nous sommes évidemment toujours super fier de cet album. En vérité nous avons commencé à l’enregistrer en 2010. Donc nous avons les mêmes morceaux, les dix mêmes chansons depuis 2010, l’album n’a pas bougé depuis ce temps là. Cela fait trois ans maintenant.

Alex: L’album a été enregistré par bloc. D’abord toute la partie instrumentale puis dans un deuxième temps le chant. Cela s’explique par des questions de disponibilité bien sûr. Les compos ont tourné avant le début de l’enregistrement, ensuite sur scène en attendant de trouver un label, 2 ans de dates non-stop et nous nous sommes interdits de composer pour garder cette fraicheur, ne pas en avoir marre et vraiment pouvoir défendre ce disque. Et pourtant l’envie nous démangeait.

Tom : Si nous devions enregistrer cet album à nouveau maintenant, nous ferions exactement la même chose, après trois ans il est comme nous le voulons. Supers fiers des titres et il s’inscrit dans une période donnée.

Alex: Et donc maintenant on attaque la suite et on va enfin laisser sortir tout ce qui est en nous depuis ces dernières années et ce que nous avons appris depuis ce premier album. On entame le processus de compo et cela fait du bien. Donc mise en boite prévue en février pour une sortie au printemps. Ce sera toujours chez Listenable avec Francis Caste.

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03. Pourquoi ce titre This is Rock n’Roll ? Cela a au moins l’avantage d’être clair…

Tom : Oui c’est ça, c’est un titre direct on en peut décrire mieux ce que nous proposons. Qu’est-ce que le rock n’roll ? Et bien c’est àa le rock n’roll ! Nous, avions une deuxième idée pour le titre mais cela reste une surprise car nous la conservons pour le second opus à venir.

Alex : Cela tournera autour de la symbolique des deux grosses boules comme chez ACCEPT, Balls to the Wall, chez AC/DC et donc nous aussi cela nous intéresse. C’est comme MANOWAR qui avait offert au Hellfest en 2011 je crois, deux boules trempées dans l’acier à Ben Barbot et Olivier Garnier pour les remercier d’avoir joué sur le festival. Donc nous aimons bien jouer avec ces deux boules donc on les pose sur la table et on y va ! L’ampli tu ne le pousses pas à 10 mais à 11, tu vois ?

 

04. Jolie pochette, comment est-elle née et comment avez-vous travaillé avec l’artiste ?

Tom: Nous voulions vraiment un rendu comme celui qui apparait sur la pochette de l’album. Ce qui nous plait dans l’imagerie hard rock c’est cette exubérance, cette énergie folle, toom uch, des mecs super puissants… Et nous pouvons retrouver cela dans les comics et les films d’actions.

Alex : Ouais on a vu des Schwarzenegger avec AC/DC etc… nous avons grandi, avec ça…

Tom : On a vu que les comics marchent vachement bien avec notre musique et donc nous sommes allées chercher les meilleurs qui font ça et ce sont les américains. Et donc nous avons cherches les mecs qui nous plaisaient au niveau du dessin et nous sommes tombé sur Matt Martin, qui bosse maintenant pour Avatar Press mais qui avant a évolué chez Marvel…

Alex : Et ça été finalement super simple. On lui envoie un mail pour se présenter et on lui demande s’il est intéressé… Et ce qui est fou c’est que c’est le premier mec que nous avons contacté ! Coup de bol ce mec là a toujours voulu faire une pochette d’album et ce mec là est fan de hard rock. Oh putain cela commence bien.

Tom : Il avait même créé un faux groupe de hard pendant sa période de lycée juste pour pouvoir créer des pochettes. Cela s’appelait DRAGONSLAYER je crois…

Alex : Donc il écoute notre musique, nos chansons et il a trouvé cela béton et il a dit oui. Donc nous nous étions aux anges.

Tom : Donc il a fait le line-art c'est-à-dire les traits à partir de photos de nous que nous lui avions envoyés. Nous nous étions photographiés dans les postures qui nous plaisaient avec un appareil jetable chacun pour nous, avec différents angles. Et ces photos ne sortiront jamais ! Ensuite quand il avait exécuté le dessin, il nous a conseillé un coloriste qui bosse un Indonésie.

Alex : Matt Martin a l’habitude de bosser avec ce mec là pour des projets de comics. Il lui a donc envoyé son dessin et en une nuit le boulot était fait. On a reçu le truc le lendemain et là une grosse claque, c’était génial, rien à changer, toutes ces couleurs qui claquent ! Ok c’est bon. Pour le logo nous avons eu plusieurs dessins et puis finalement cette version là qui apparait sur This is Rock n’Roll est l’œuvre d’une fille photographe et architecte de formation qui nous a pondu ce logo et notre pote coloriste indonésien a fait le reste.

Tom : Impressionnant car cela donne une vie au dessin d’origine c’est extraordinaire alors que nous ne savions pas trop à quoi nous attendre avec seulement le dessin de base de Matt Martin.

Alex : On commence à penser à la pochette du prochain, nous cogitons et nous gardons un élément de surprise. On va rester sur un graphisme soigné.

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05. Que pouvez-vous nous dire des sessions d'enregistrement de This is Rock n’Roll ? Pourquoi le choix de Francis Caste et du Studio Ste Marthe ?

Alex : Francis Caste nous a été vite recommandé, il bosse sur Paris il a liste longue comme le bras de collaborations avec divers groupes. Son nom est revenu à nos oreilles plusieurs fois, nous avons rencontré le bonhomme et le courant est très vite passé, il a compris ce que nous voulions. C’est un caméléon ce mec là. BUKOWSKI, THE ARRS, c’est un malade mental, il passe des heures et des heures à bosser…

Tom : De notre côté c’était notre première véritable expérience de studio donc c’était assez difficile de rentrer dedans. Le rock n’roll pour nous c’est la scène, c’est ça que nous aimons et c’est pourquoi nous faisons cela. Le passage studio est nécessaire pour avoir un support, pour inviter les gens à nous voir sur scène et qu’ils puissent repartir chez eux et écouter notre musique mais ce n’est pas la finalité. Donc on arrive en studio et nous n’avons pas forcément l’expérience et même le goût développé pour ça.

Alex : On donc nous avons eu la chance de tomber sur ce mec là. En tout, cela a dû durer trois semaines Les prises de base des instruments ont été faites en conditions live avec une reprise derrière pour donner du volume au son. Après avoir bouclé les instrumentaux, nous sommes revenus deux mois plus tard pour venir y ajouter le chant et les chœurs. Et les paroles et les mélodies vocales ont pas mal maturées pendant ces deux mois.

Tom : Nous pensions avoir tout pour le première séance mais nous n’avons pas eu le temps de commencer le chant. Finalement en revenant deux mois plus tard nous avions changé quelques paroles, le titre de deux chansons…

Alex : Finalement cette coupure a été positive car nous avons pu y penser et cogiter et finalement prendre cela d’une autre manière. A la base il n’y pas de chanteur dans le groupe et je m’y suis collé car nous ne trouvions personne aussi. Donc cela a impacté notre vision des chansons, la musique oui mais le chant a aussi une place super importante. Et on essayé pas mal de trucs pour faire le plus de bruit possible.

 

06. Quels souvenirs conservez-vous du Hellfest 2011 et qu’elle en a été la contribution pour le développement du groupe ?

Alex : C’était une grosse confirmations que nous allions dans le bon sens, c’était un super accueil et une vraie opportunité de se faire connaître en étant tête d’affiche du Métal Corner le jeudi donc la veille du début des hostilités, une fête, un warm-up avant que tout commence.

Tom : Et puis nous adorons aller dans les festivals et depuis super longtemps. Depuis l’adolescence on en fait un maximum Wacken, Graspop en tant que fan et donc d’un coup être sur la scène devant des mecs, c’est nous finalement ce public, des fans de bon son qui viennent s’éclater. Ce sont nos frères et jouer dans ces conditions, sur scène pour ces mecs devant une foule gonflée à bloc car cela fait un an qu’ils attendent le Hellfest. Ils sont remontés comme des piles électriques, ils ont déjà commencés à boire car nous sommes montés sur scène à minuit. C’est la grosse fête, nous n’avons rien à faire, tu envoies un accord et toute la foule hurle et réagit, c’est magique. Et ensuite nous on s’éclate en simple fan pendant trois jour sur le festival lui-même et prendre son pied. Avec la tente dans le camping avec tous les autres et les 45 mn de marche pour attendre les scènes…

Alex : Cela nous adonné une belle visibilité et une belle carte de visite.

Tom : Oui tu te rassures, tu te décomplexes par rapport à ton travail car tu vois les réactions des gens et la réponse que tu reçois est géniale. Notre objectif de faire passe un bon moment marche sur 5000 personnes au Hellfest.

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07. Quelles sont vos principales influences ?

Alex : Nous avons grandis avec les disques rock des parents les STONES, les DEEP PURPLE, AC/DC, ROSE TATOO, MOTORHEAD. Nous avons pris le côté festif de cette scène avec aussi un côté punk via les RAMONES et la scène alternative avec LES BERURIERS NOIRS.

Tom : Nous avons digérer énormément de choses pour nous les approprier et les réinterpréter. Oui bien sûr il y a des rapprochements avec les groupes les plus évidents comme AC/DC et MOTORHEAD mais la palette est large.

 

08. Chance ou travail de promo qui porte ses fruits, comment décroche-t-on ces projets avec des marques comme Converse et la SNCF ?

Alex : C’est purement du hasard. Le projet Converse est né grâce au projet SNCF car le mec nous avait vu et il avait besoin d’un groupe de ce type et il s’est renseigné sur nous.

Tom : Pour la SNCF, un jour nous recevons sur MySpace un message de la SNCF qui te propose de jouer dans une publicité. C’est dingue et on se demande ce que l’on fait. Finalement on appelle et la machine st partie. Il y a effectivement un côté chance mais trouver un groupe crédible qui joue du hard-rock sérieusement qui acceptent de tourner dans un pub second degré, c’est pas facile, il faut que les mecs aient de l’humour… C’est pas si simple et ils ont cherché, des groupes ont refusés avant nous, nous n’avons pas été les premiers à être contactés.

Alex : La scène était planquée et bâchée jusqu’au dernier moment, il fallait accepter de se grimer avec un certain mauvais goût et cela nous a fait marrer et finalement le coup à porter et cela nous a fait un belle visibilité. Nous n’avons pu après qu’échanger quelques mots avec la nana car la SNCF c’est une grosse structure et ils enchainaient les pubs thématiques, 5 spots à tourner. A l’origine ils faisaient croire aux gens qu’ils avaient choisi qu’ils allaient faire un reportage sur eux car la personne prenait le train tous les jours gare de l’Est. Et chaque fois, ils voulaient aussi dégager une passion et pour elle c’était le hard-rock.

Tom : C’était une vraie caméra cachée et c’est un one-shot super bien fait.

Alex : Converse c’était plus petit, une pub internet pour la fête des mères avec un réalisateur qui se lançait dans le métier. Et ils nous ont contactés car ils préféraient un vrai groupe à des comédiens singeant le truc, ils gagnaient du temps. Le projet nous a séduit, on s’est vite mis d’accord sur les conditions de tournage, en gardant un œil sur la direction artistique quand même. Ils ont loué une maison en banlieue parisienne et voilà ça c’est fait en une journée.

Tom: Cela nous a fait gagner quelques fans mais cela n’a pas d’impact immédiat. Bizarrement sans que je sache pourquoi ce genre de guignoleries renforcent en fait la crédibilité du groupe. On s’est posé la question, pas longtemps de savoir si cela allait devenir une casserole finalement pour STICKY BOYS, avec une musique rebelle mais le projet est tellement fun et fendard que ça passe. Nous faisons ce qui nous amusent.

 

09. Comment un groupe de rock n’roll se retrouve signé sur un label spécialisé dans le métal, principalement à tendance extrême (Death metal, black metal, grindcore, metalcore…) comme Listenable Records ?

Tom : Nous avons beaucoup démarché, on a bien arrosé et nous sommes tombés au bon moment car Listenable cherchait à s’ouvrir et à sortir de l’image uniquement extrême. Ils ont un parcours assez proche de nous, ils se sont dits : « nous avons une crédibilité dans l’extrême et donc on relâche la pression et si on a envie de faire du rock n’roll et bien on fait des sorties rock n’roll ». Si cela déplait tant pis. Nous aussi pareil, on a essayé pas mal de genres pour finalement revenir à ce que nous aimons, un bon rock n’roll. Donc nos démarches se sont croisées et cela a bien accrochés entre nous.

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10. Quels sont vos espoirs et tes attentes pour STICKY BOYS ?

Alex: La sortie du film Océane, indépendant dans lequel nous intervenons lors de petites scénettes. Nous jouons notre rôle celui de STICKY BOYS. Des festivals cet été, des contests à droite à gauche mais nous levons le pied aussi pour pouvoir bosser et composer. On peut déjà annoncer un concert avec ELMER FOOD BEAT à la Cigale le 23 janvier 2014. Venez nous voir de cette occasion !

 

 

 

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est votre chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

Alex : «It is the long way to the top» d’AC/DC car cela fout vraiment la patate !

Tom: ouais !

 

02. Premier album acheté ?

Alex : Un des deux lives de MAIDEN sortis en 1993

Tom : Live in Japan de DEEP PURPLE

 

03. Dernier album acheté ?

Alex : Le dernier AIRBOURNE, Black Dog Barking, pour moi

Tom : RANCID avec …And Out Come the Wolves

 

04. Quel son ou bruit aimez-vous ?

Alex : les pets !

Tom : La prise jack qui rentre dans le Marshall

 

05. Quel son ou bruit détestez-vous ?

Alex : le sale gosse en bas de chez moi, quand il courre cela résonne dans mon salon

Tom : Les sirènes de flics

 

Tous nos remerciements à Roger Wessier (Replica Promotion)

 

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