Archive for juillet, 2015

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01. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs SHUFFLE ?

Nous faisons du rock alternatif aux multiplies influences nous ne voulons pas nous limiter. Dans cela va du hip hip à une approche parfois jazz, pop, rock alternatif, progressif. Si nous devions citer des groupes nous pourrions dire DEFTONES, INCUBUS, un peu LIMP BIZKIT, en fait nous sommes assez branchés par la vague fusion en Californie dans les années 90. Il faut également ajouter dans nos influences communes tout ce qui est prog comme PORCUPINE TREE o use genre de groupe. Notre objectif est de pouvoir mélanger toutes ces influences, c’est un peu le grand écart, assez difficile à définir. C’est un gros mix de tout cela.

 

02. Si vous deviez résumer le groupe et sa philosophie ne trois mots et pourquoi ?

Bande de potes / amis

Passion

Rock n’Roll

 

03. Quel est votre état d’esprit un mois après la sortie d’Upon the Hill, quels sentiments dominent sur ce disque avec le recul ?

Nous sommes très fiers et très contents de ce que nous avons fait. Que ce soit enfin sorti et en plus nous avons reçu beaucoup de retours positifs, des médias ou des gens qui nous suivent depuis le début, des nouveau fans. Nous sommes heureux de pouvoir toucher tout le monde, nous n’évoluons pas dans une niche et donc notre grand-mère peut écouter le Cd… Oui il y a un certain soulagement mais en fait tu te rends compte que ce n’est jamais terminé, avec désormais la période des concerts qui s’ouvrent devant nous.

Quand tu es en studio tu te dis que vivement que le disque sorte et que cette partie-là soit terminée mais cela ne reste que la première pierre de l’édifice, ce n’est que le début, et il reste encore tout à construire. Mais le sentiment qui prédomine c’est la satisfaction. Nous avons énormément travaillé sur cet album pendant deux ans, nous avons fait beaucoup de pré-production chez nous ce qui fait que le résultat final reste maîtrisé mais à la réécoute, après plusieurs semaines, tu te dit toujours que tu aurais pu faire autrement ceci ou cela. Mais le sentiment est bien moins fort cette fois-ci par rapport à notre premier EP, où là nous étions beaucoup moins bien expérimentés, nous savions alors moins vers où nous voulions aller.

Là, nous savions exactement ce que nous voulions à tel ou tel endroit, un travail très préparé à l’avance et très réfléchi. Grâce à la pré-production, nous sommes arrivés en studio en sachant exactement ce que nous allions faire. Un grande partie du champ des possibles avait été balayé en amont. Ne pas perdre du temps et faire sonner cela exactement comme nous l’entendions. Nous avons toujours agi ainsi depuis nos débuts, nous nous enregistrions alors avec nos téléphones portables… Cela nous a paru naturel et cela représente en plus une grosse économie de temps et d’énergie.

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04. Comment s’opère la magie au sein du groupe et nait une nouvelle chanson ? Quelle est la dynamique interne ?

Et bien souvent Jordan notre guitariste chanteur amène des paroles ou une idée de mélodie pour différents instruments et là différents méthodes existent. Soit on va tous rebondir et construire à partir de ces idées lors de jam par exemple. Dans tous les cas cette idée de base est toujours retravaillée tous ensemble pour que chacun y mette sa patte et puisse se l’approprier. Cela peut prendre pas mal de temps, cela reste assez variable. Nous avons l’habitude de faire pas mal de version d’un même morceau, de construire des versions alternatives et pour certaine nous avons travaillées sur presque cinquante versions avant d’être vraiment contents et d’avoir trouvé le bon équilibre, en tout cas celui qui nous plait.

Parfois cela restait très rock et assez simple et après l’avoir joué en concert, on s’est dit qu’il manquait quelques chose, de l’épaisseur et nous l’avons retravaillée. Cela ressemblait trop à ce que nous faisions par ailleurs et bref nous voulions lui casser le gueule et tout chambouler. Jordan est vraiment le compositeur du groupe mais après y met sa patte et on se limite pas à nos instruments car nous avons tous plusieurs cordes à notre arc. Cela dépend chaque fois, chaque situation est différente pour telle ou telle chanson. Nous avons une vraie cohésion de groupe.

 

05. Au niveau des paroles quel message, comment cela se passe ?

Jordan s‘est charge également. Au début nous avons vraiment essayé de faire cela en commun tous ensemble mais rapidement nous nous sommes rendu compte que ce n’était pas simple. Le chanteur doit croire et comprendre complétement les paroles qui doivent lui ressembler puisque c’est lui qui les chante et doit leur insuffler une âme. Tous les thèmes abordés nous parlent et il y a toujours une certaine validation au niveau du groupe pour que chacun s’y reconnaisse aussi mais si nous ne contribuons pas directement au processus d’écriture. Et puis nous lui faisons totalement confiance, pas de problème. Cela se fait au feeling.

 

06. Que pouvez-vous nous dire des sessions d'enregistrement d’Upon the Hill ? Avez-vous changé votre façon de travailler par rapport à Desert Burst ?

Pour Desert Burst nous étions plus jeune, c’était notre première fois en studio et nous ne savions pas vraiment ce que nous voulions ni où nous allions. Nous n’avons de méthode particulière en studio, nous avons essayé plein de choses, parfois d’enregistrer piste par piste, des fois en live… Nous avons bien sûr beaucoup appris de nos erreurs, des choses qu’ils n’auraient pas fallu faire autrement sur l’EP pour corriger le tir sur l’album. Nous avons quand même pris deux ans pour mener à bien le projet de cet album. Nous ne voulions pas non plus prendre trop de temps mais suffisamment pour faire bien les choses.

Le prochain opus est déjà en chantier. Nous avons la chance d’avoir écrit pas mal de chansons depuis le début du groupe. Pour cet album-là par exemple nous avions une petite trentaine de morceaux qui ont été secoués et remaniés profondément pour certains. Donc pour que tout soit cohérent nous avons fait une grosse sélection des morceaux et ensuite des versions de ces chansons. En fait le processus de création n’est pas si réfléchi que ça. Cela dépend de l’humeur… Aujourd’hui il faut beau et donc nous allons travailler un morceau de tel style… Il n’y a pas de règle.

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07. Pourquoi avoir fait le choix du crowfunding pour sortir cet album ? Est-ce l’avenir du music business ?

Oui en premier nous avions besoin de sous mais le but de l’opération visait aussi plus haut. Cela nous a permis d’utiliser cet outil pour impliquer dans ce projet notre base de fan mais aussi des gens extérieurs qui ont pu nous découvrir grâce à cela. Cela donne plus de poids à la contribution des personnes à se dire qu’elles ont participé à l’aventure. Et tout simplement les impliquer dans le projet. Et est-ce l’avenir ? Je le pense vraiment car tout le monde sait qu’il n’y a plus d’argent dans l’industrie musicale. Cela signifie se débrouiller par nous-même et cette indépendance est notre force. C’est l’avenir au même titre que le co-voiturage ou tous les systèmes de partage, recentré sur le local, de particulier à particulier.

 

08. Pourquoi avoir fait le choix d’enregistré aux Studio Soyuz et Studio 180 à Paris par Arnaud Bascuñana (DEPORTIVO, LUKE, NO ONE IS INNOCENT…) ?

En fait deux studios car nous avons fait cela en deux sessions. La première au studio Soyuz en janvier 2014 sur une semaine. Et nous avions besoin de son rapidement, trois titres, afin de pouvoir démarcher labels, tourneurs… et il fallait pouvoir leur fournir quelque chose. Nous voulions profiter du contexte qui nous semblait favorable. Et après les premiers bons retours, nous avons calé une deuxième session au Studio 180 en octobre 2014. Depuis l’EP, le groupe avait aussi évolué et nous voulions atteindre un autre niveau, son, production… Et cela ne convenait donc pas à l’image que nous voulions donner en 2014 pour démarcher et nous faire connaître. Nous rejouons certaines chansons en live mais retravaillées, avec plus de pêche…

La deuxième session s’est étalée sur deux semaines environs. Avec des jours réservés pour certains instruments, deux ou trois jours la batterie… Nous voulions le son le plus direct et naturel possible. Le choix d’Arnaud est un peu un hasard, nous ne savons pas trop pourquoi d’ailleurs. Nous avons eu un premier rendez-vous Skype et le feeling est passé tout de suite je crois. Et c’est surtout cela qui nous a mis en confiance. Nous cherchions l’aventure humaine aussi et nous écoutons la même musique, nous sommes tous geeks du matos et des instruments et la journée est passée super vite, on était potes sans le savoir. Il a apporté sa méthode de travail. Nous cherchions aussi avec luio le ros son californien et nous en sommes su coup très contents. Donc pour la suite sans doute avec lui, on se connait et donc on pourrait bosser mieux et plus rapidement.

 

09. Qu’avez-vous appris lors de cette centaine de concerts (SHAKA PONK, DIRTY LOOPS…) ?

Oui nous avons appris à leur contact en particulier SHAKA PONK. Nous avons aimé cette façon de tout gérer et prendre en charge eux-mêmes, cela nous a fait réagir et nous a inspiré. Au niveau musical beaucoup moins car ce n’est pas notre style, nous ne sommes pas inspirés par des groupes français, nos envies viennent de l’étranger.

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10. Comment avez-vous travaillé l’aspect visuel comme la pochette ?

Déjà c’est loin d’être un exercice facile. Représenter par une image notre musique. Et en fait c’est nous qui l’avons fait nous-mêmes. Je suis infographiste et c’est ma copine qui a dessiné certains éléments. Donc cela s’est fait à la maison, tous ensembles, derrière l’ordinateur, en plusieurs étapes. Il y a quand même une réflexion derrière ce visuel, cela reflète nos paroles, ce regard sur le monde pas franchement beau avec cet avant plan triste, rocailleux, mais avec quand même une note d’espoir avec la vie qui reprend ses droits. Nous voulions faire passer cette idée et cela nous sommes satisfaits.

 

11. Comment voyez-vous la scène métal française vue du Mans ?

Au Mans il existe une scène métal assez présente en fait. En ce moment c’est mieux mais pendant longtemps nous n’avions plus de salle ou de lieu pour développer et faire connaître ces groupes. La scène est riche et variée. Et il y avait le Fury Fest qui est devenu le Hellfest qui était chez nous avant.

 

12. Quels sont vos espoirs et attentes pour SHUFFLE ?

Et bien tourner le plus possible et pouvoir proposer le maximum de clips et de promo au groupe pour faire connaître cet album. On a sorti un clip pas longtemps et nous avons le projet d’un autre. Une tournée en Allemagne à l’automne qui est sur les rails à confirmer. Nous rêvons de l’Australie, des Etats-Unis… Nous voulions tourner outre-Manche mais c’est tombé pendant les JO de Londres donc c’était pas évident. Donc consulter le site ou la page Facebook !

 

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est votre chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

« Under Pressure » de QUEEN et David Bowie

« Walking of the Moon » de THE POLICE

 

2. Premier album acheté?

American Idiot de GREEN DAY

Hybrid Theory de LINKIN PARK

 

3. Dernier album acheté ?

On passe par Spotify donc on achète peu…

Le dernier ANIMAL AS LEADERS, un truc que je n’avais jamais entendu, une énorme claque…

Moi le dernier (hәd)p.e.

 

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

Moi mon beau-père avait un studio d’enregistrement et il était batteur donc j’ai baigné là-dedans depuis que je suis petit. J’avais une batterie à disposition.

Moi dans ma famille tout le monde, mes parents, jouait de ma musique et donc nous avions des instruments à disposition et du matériel donc cela s’est fait naturellement.

 

Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)

 

Chronique de l'album ici

Site internet

Royal Quest – The Tale Of Man

oshy_31072015_Roya_QuesROYAL QUEST est un projet né en 1998 à Athènes quand Yannis Androulakakis (guitares / chant) et Dennis Bekatoros (basse) décident de mettre en commun leurs idées et concepts. Une première démo voit le jour en 1999 et les décident à travailler sur un concept album basé sur l’Eternal Champion de Michael Moorcock. Entre temps les deux compères recrutent des camarades de jeu pour participer à divers festivals en Grèce. Le temps passe et le travail continue pour venir à bout de ce projet. Les divers obstacles rencontrés sur leur route finissent par venir à bout de la bonne entente et à la séparation. En janvier 2010, Yannis prend la décision de produire lui-même l’album. Il repend tout depuis le début et en 2014 il met un point final au mixage du disque avant d’en confier le mastering à Mika Jussila aux Finnvox Studios.

Selon son géniteur, The Tale Of Man est un opéra métal avec l’intervention de quatre personnages tout au long de l’album : l'homme, Cassandre, le Seigneur de la Loi et le Seigneur du Chaos. L’album est construit en quatorze mouvements parmi lesquels quelques interludes servent à faire progresser la narration. Musicalement parlant, il s’agit d’un métal épique et symphonique avec moult orchestrations et claviers en plus qui enrichissent les lignes mélodiques des guitares. Difficile de ne pas penser à l’école italienne, que soit RHAPSODY, SKYLARK ou encore ANCIENT BARDS pour n’en citer que quelques-uns. Difficile aussi de ne pas voir rapidement planer au-dessus de cet album l’ombre d’un SYMPHONY X période V:The New Mythology Suite. Enfin planer c’est pour ne pas être méprisant vis-à-vis de ROYAL QUEST tant les américains écrasent de la tête et des épaules les grecs. Loin de nous l’idée de jeter la pierre à Androulakakis qui a fait de son mieux et mérite tout notre respect pour avoir composé ce disque et mené à bien cette aventure malgré bien des écueils. Maintenant en qualité pure, cela se rapproche dans la démarche et dans le son des Divine Gates I et II des transalpins de SKYLARK. Quelques mélodies et chansons font mouche mais le son et la production reste un peu amateur et ne sont pas au niveau des meilleurs standards européens. Ce n’est pas une catastrophe mais nous aurions pu espérer mieux (même si ROYAL QUEST doit faire avec les moyens du bord). Plusieurs chanteurs se partagent le travail et les différents personnages.

Chacun trouvera ici du bon et du très poussif, dommage que ce manque de cohérence ne finisse par desservir The Tale Of Man. Mais l’essentiel n’est peut-être pas là. Androulakakis a pu terminer cet album après bien des efforts et montre un joli potentiel de compositeur. Ce disque fera office de belle carte de visite et lui permettra sans doute de se faire un nom dans son pays et plus largement en Europe. La suite est déjà dans les tuyaux puisque Androulakakis a été sélectionné pour être l’un des arrangeurs du Vivaldi Metal Project lancé par Mistheria (Bruce Dickinson, Rob Rock, Roy Z) et Alberto Rigoni (solo, TWINSPIRITS). Une affaire à suivre.

Oshyrya (06/10)

 

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Auto-production / 2015

Tracklist (67:31 mn) 01.Intro 02. Rising Empire 03. Days of War (Intro) 04. Days of War 05. The Reign of Law 06. In the Name of Man 07. Dark Ages 08. Dark Lord’s Words 09. The Cave of the Dead 10. Moonstone 11. The Realm of Chaos, Part I: The Encounter 12. The Realm of Chaos, Part II: The Prayer 13. The Realm of Chaos, Part III: Umbralith 14. The Last Scenes

oshy_31072015_Iro_SavioDifficile de croire que le groupe IRON SAVIOR écume déjà les scènes européennes et squatte (rarement) nos platines depuis presque deux décennies maintenant. Et pourtant c’est bien le cas comme nous le rappelle fort à propos ce premier live offert à ses fans par les allemands. Il faut quand même bien reconnaître que la période dorée des débuts est bien loin maintenant. Du trio magique des débuts, Piet Sielck, Kai Hansen (GAMMA RAY, UNISONIC) and Thomen Stauch (ex-pleins de trucs), n’est rapidement resté que le premier, le véritable capitaine du navire depuis le début. De là à penser que les deux autres n’ont fait qu’une pige rapide histoire de mettre le projet sur de bons rails, il n’y a qu’un pas que nous sautons allégrement.

Gardien du power métal si typique de l’école allemande, Piet Sielck et ses camarades régale les amateurs à travers neuf albums, tous forgés dans le même moule mais d’une rare efficacité à chaque nouvelle salve. Histoire d’avoir un public chaud et tout acquis à sa cause, IRON SAVIOR a enregistré ce concert chez lui, à Hambourg, en Janvier dernier. Les puristes me diront que certains titres enregistrés en live apparaissaient déjà sur divers sortie comme sur l’EP Interlude en 1999. Ok mais ce n’était là que des publications intermédiaires destinées à faire attendre l’album complet. Tous les albums sont représentés par au moins un titre avec l’exception de Megatropolis publié en 2007. Les teutons ressortent d’ailleurs ce dernier en version 2.0 avec un nouveau mix et des titres retravaillés. Il n’était plus disponible et Sielck s’en disait insatisfait à cause de compromis qu’il avait dû faire pour se démarquer de son autre groupe de l’époque SAVAGE CIRCUS. Sinon rien à redire sur ce live qui montre un visage agréable, un son puissant et des musiciens en forme techniquement parlant. Sielck lui-même n’a jamais été un grand chanteur mais il assure une belle prestation même si sa voix reste assez monotone et manque de variété. Les brûlots s’enchainent et le public en a pour son argent. Bien sûr à moins d’être un fan absolu, vous aurez rapidement l’impression d’écouter plusieurs fois les variations d’une même chanson, IRON SAVIOR n’a pas vraiment changé de recette en vingt ans.

Cet album live se veut très correct et ravira les amateurs. On ne doutait pas de l’efficacité du groupe sur scène et il nous le prouve définitivement ici. Maintenant si vous n’êtes pas particulièrement fan, vous n’apprendrez rien ici qui vous fera changer d’avis. Et ce n’est pas la reprise ultra-classique du « Breaking the Law » de JUDAS PRIEST qui renversera la table.

Oshyrya (6,5/10)

 

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AFM Records / 2015

Tracklist (38:31 mn & 46:19 mn)

CD1

01. Ascendence 02. Last Hero 03. Starlight 04. The Savior 05. Revenge Of The Bride 06. Break The Curse 07. Burning Heart 08. Mind Over Matter

CD2

01. Hall Of The Heroes 02. R U Ready 03. Condition Red 04. I’ve Been To Hell 05. Heavy Metal Never Dies 06. Coming Home 07. Iron Watcher (Medley) 08. Atlantis Falling 09. Breaking The Law