Wacken Open Air – 02-05/08/2017 Photos : cliquer ici
02/08/217

Le premier jour du festival est consacré pour l’essentiel au Wacken Battle, couvert séparément.
Il y avait néanmoins aussi des groupes déjà plus connus, voire même très connus qui jouaient sur les
2 des 5 scènes principales déjà ouvertes.
Flotsam and Jetsam
Cette bande de vieux thrasheurs (fondée en 1981 à Phoenix, Arizona) n’a pas connu les mêmes
succès commerciaux que leurs contemporains (notamment Metallica qui leur prennent le bassiste
Jason Newsted après la mort de Cliff Burton en 1986). Pourtant ils ont bien sorti 12 albums et en ont
vendu plus qu’un million d’exemplaires en tout. Ils jouent un set énergique, très fort. Il est clair que
cet environnement plus intime leur va beaucoup mieux que la scène en plein air de Alcatraz en
Belgique l’année passée.
Setlist :
1. Hammerhead 2. Me  3. Life Is a Mess 4. Hard on You 5. I Live You Die 6.  Iron Maiden 7. Desecrator 
8. Dreams of Death 9. No Place for Disgrace

Ugly Kid Joe
Rein de bien particulier à mentionner. Ce groupe de pop rock des années 90 joue un set solide sans
plus. Ici pas de vocaliste surprise comme Amy Lee de Evanescence au Graspop.

03/08/2017
Ross The Boss
Surtout connu comme le guitariste fondateur de Manowar Ross « The Boss » Friedmann quitta ce groupe après l’album « Kings of Metal » en 1988. Après plusieurs projets différents et quelques performances isolées de chansons de Manowar. 2017 le voit entamer une tournée « The Discipline of Steel » présentant une collection de chansons de Manowar, rarement encore jouées par le groupe.
Son groupe d’accompagnement comprend Mike Lepond (basse – Symphony X), Kenny « Rhino » Earl (batterie – ex-Manowar, Angels of Babylon) et le chanteur Marc Lopes (Let Us Prey). Ils nous livrent les classiques de Manowar avec une vigueur et une énergie qui font facilement oublier que la voix de Lopes est moins claire que celle de Eric Adams.
Setlist :
1) Death Tone 2) The Oath 3) Blood of My Enemies 4) Kill with Power 5) Sign of the Hammer 6) Fighting the World 7) Battle Hymn 8) Hail and Kill

Europe
Ce groupe phare de l’époque « hair metal » des années 80 sortira son 11ème album studio « Walk the Earth » en octobre 2017, une bonne occasion pour se remettre sur la route. Ils nous sortent un set bien équilibré et professionnellement joué, omettant quand-même 2 de leurs classiques en faveur de matériel plus récent. Comme toujours j’ai un sentiment double en écoutant le chanteur Joey Tempest : d’un côté j’admire son courage de chanter avec tellement peux d’effets sur sa voix, d’un autre côté ce vibe « cru » ne va pas très bien avec par exemple « The Final Countdown ».
Setlist :
1) War of Kings 2) Hole in My Pocket 3) Rock the Night 4) Scream of Anger 5) Last Look at Eden 6) Firebox 7) Sign of the Times 8) Ready or Not 9) Nothin’ to Ya 10) The Beast 11) Superstitious
12) The Final Countdown

Status Quo
Bien qu’existant depuis 50 ans déjà et ayant récemment perdu un de ses membres fondateurs (Rick Parfitt – guitare rythmique) Status Quo continue à coupler professionnalisme a une joie de jouer très apparente. Puisant surtout dans leur répertoire des années 70 et 80, ils jouent un set qui entraîne le public à chanter et danser, aussi bien les jeunes que les plus âgés. Sans trop bavarder ils nous sortent tube après tube (et ils en ont, il sont le groupe rock avec le plus de « chart hits » au Royaume Uni : plus que 60, dont 22 dans le top 10).
Setlist :
1) Caroline 2) Something ’bout You Baby I Like 3) Rain 4) Softer Ride 5) Beginning of the End 6) Hold You Back 7) What You’re Proposing / Down the Dustpipe / Wild Side of Life / Railroad / Again and Again 8) Paper Plane 9) In the Army Now 10) Roll Over Lay Down 11) Down Down 12) Whatever You Want 13) Rockin’ All Over the World 14) Rock and Roll Music / Bye Bye Johnny

Accept
Comme d’habitude un public nombreux pour ces vétérans Teutons. Ce qui n’est pas habituel en revanche, c’est la composition de la setlist : ils commencent avec quelques chansons (incluant 2 inédits) en tant que groupe de metal « standard » pour ensuite, après une demi-heure, sortir de scène, remettre le rideau noir pendant 3 minutes, cassant ainsi le rythme du show. Après cette pause, quand le rideau tombe, l’orchestre symphonique national de la Tchéquie s’est installé et le guitariste Wolf Hoffmann nous présente avec quelques morceaux de son album solo « Headbangers Symphony », des adaptation metal de pièces classiques connues. Après cet interlude qui prend quand-même une demi-heure c’est le retour du reste d’Accept pour continuer mais toujours accompagné de l’orchestre symphonique. Que le metal et les orchestres vont bien ensemble a déjà été prouvé à maintes reprises et cette performance ne se montre pas l’exception à la règle. Ils enchainent de tubeen tube, au grand plaisir du public pour finalement s’arrêter sur un « Balls to the Wall » foudroyant.
Setlist :
1) Accept a. Die by the Sword (World Premiere) b. Restless and Wild c. Koolaid (Live Premiere) d. Pandemic e. Final Journey 2) Wolf Hoffmann solo avec Czech National Symphony Orchestra
a. Night on Bald Mountain (Modest Mussorgsky cover) b. Scherzo (Fryderyk Chopin cover) c. Romeo and Juliet (Pyotr Ilyich Tchaikovsky cover) d. Pathétique (Ludwig van Beethoven cover)
e. Double Cello Concerto in G Minor (Antonio Vivaldi cover) f. Symphony No. 40 in G Minor – K.550 (Wolfgang Amadeus Mozart cover) 3) Accept avec Czech National Symphony Orchestra
a. Princess of the Dawn b. Stalingrad c. Dark Side of My Heart d. Breaker e. Shadow Soldiers f. Dying Breed g. Fast as a Shark h. Metal Heart i. Teutonic Terror j. Balls to the Wall 

Batushka
Etrange mélange de metal et liturgie Russe Orthodoxe Batushka (prononcé « Batjushka », leur nom signifie « père » et est le terme utilisé pour adresser un prêtre) est composé de membres anonymes qui feraient partie d’autres groupes connus. L’ambiance de scène est plutôt œcuménique. La performance sans faille est très statique et sans interaction avec le public. La dernière chanson dépasse le temps permis et doit malheureusement être arrêtée après une minute.
Setlist :
1) Yekteniya I: Ochishcheniye 2) Yekteniya II: Blagosloveniye 3) Yekteniya III: Premudrost’ 4) Yekteniya IV: Milost’ 5) Yekteniya V: Svyatyy Vkhod 6) Yekteniya VI: Upovane 7) Yekteniya VII: Istina
8) Yekteniya VIII: Spaseniye

Napalm Death
Pionniers du grindcore, les Anglais de Napalm Death présentent un set violent et furieux comme d’habitude. Le public en raffole, avec des moshpits infernaux.
Setlist :
1) Silence Is Deafening 2) Smash a Single Digit 3) How the Years Condemn 4) When All Is Said and Done 5) Continuing War on Stupidity 6) Scum 7) The Kill 8) You Suffer 9) Siege of Power
10) Dear Slum Landlord… 11) Nazi Punks Fuck Off (reprise des Dead Kennedys) 12) Suffer the Children

04/08/2017
Warrant
A ne pas confondre avec le groupe glam metal Californien du même nom, ce groupe originaire de Düsseldorf et fondé en 1983 joue du speed metal très classique mais solide qui attire un public assez nombreux et enthousiaste. Il y une sorte de bourreau qui doit servir de « stage act », mais il est plutôt énervant 😉
Setlist :
1. Come and Get It 2. The Rack 3. Immortal 4. Scavenger’s Daughter 5. Nuns Have No Fun 6. The Enforcer 7. Satan

Lacuna Coil
Que dire de Lacuna Coil ??? Ces Italiens, venant de Milan, sont une force incontournable sur scène. Que ce soit sur un petit podium de club ou, comme ici, une plaine de plus de 70000 têtes la
chanteuse maîtrise son public et en fait ce qu’elle veut. On oublierait presque la présence des autres membres tant elle est dominatrice. Néanmoins l’interaction avec le chanteur (et les autres membres du groupe) est un des points fort de leur prestation scénique. Professionnelle jusqu’au bout elle n’oublie pas non plus de jouer les photographes, pour qu’ils puissent bien présenter l’effort accompli : une image vaut 1000 mots …
Setlist :
1) Ultima Ratio 2) Spellbound 3) Die & Rise 4) Heaven’s a Lie 5) Blood, Tears, Dust 6) My Demons 7) Ghost in the Mist 8) Trip the Darkness 9) Enjoy the Silence (reprise de Depeche Mode)
10) Our Truth 11) Nothing Stands in Our Way 12) Zombies 13) The House of Shame

Grave Digger
Avec une performance peu dynamique et une voix assez fatiguée ce groupe Allemand n’a certainement pas fait de nouveaux convertis. Peu importe, le public Allemand adore et chante tous
les chœurs, ignorant la pluie et la boue.
Setlist :
1) Healed By Metal 2) Killing Time 3) The Dark of the Sun 4) Knights of the Cross 5) Lionheart 6) The Ballad of Mary (Queen of Scots) 7) The Round Table (Forever) 8) Excalibur 9) Morgane le Fay
10) Rebellion (The Clans Are Marching) 11) Heavy Metal Breakdown

Dog Eat Dog
Depuis 1990 ce groupe du New Jersey présente une fusion de punk et de rap, qui a évolué pour inclure des éléments du funk et du ska. Bien que sans contrat pour l’instant ils continuent à
enregistrer et faire des tournées. Leur performance extrêmement énergique ici n’est pas du tout une exception, mais plutôt la règle.
Setlist :
1) Expect The Unexpected 2) ISMS 3) Pull My Finger 4) Who’s The King? 5) Vibe Cartel 6) Rocky 7) Step Right In 8) No Fronts 9) XXV

Grand Magus
Ce power trio Suédois, formé en 1996, nous présente sa recette mixant éléments de blues, hard rock, heavy metal et doom, créant ainsi un véritable « wall of sound » bien au-dessus de la moyenne. Leur performance solide et enthousiaste n’est pas faite pour déplaire et le résultat est là. Le public participe bien et une ambiance de tonnerre règne.
Setlist :
1) Intro: Anvil of Crom (Conan le Barbare) 2) I, The Jury 3) Varangian 4) On Hooves of Gold 5) Steel Versus Steel 6) Like the Oar Strikes the Water 7) Forged in Iron – Crowned in Steel 8) Iron Will 9) Hammer of the North

Blechblos’n
C’est ça aussi Wacken : un ensemble de cuivres Bavarois dont le thème central des textes de liaison est l’alcool. Néanmoins ils jouent un set assez impressionnant, surtout une fois qu’ils échangent
quelques trompettes et autres pour des instruments plus « rock ». Ce sont des musiciens très accomplis qui présentent des classiques du rock avec plein d’humour et d’inventivité (les parties
guitare de « Ace of Spades » au saxophone, AC-DC à la tronçonneuse). N’importe quel festival de metal devrait essayer d’accueillir des groupes pareils … (NDLR Une fanfare ouvre le Summer Breeze).

The Headcat
Après la mort de Lemmy fin 2015 l’avenir de ce projet rockabilly formé en 1999 n’était pas très sûr. Avec un line up comptant David Vincent (ex-Morbid Angel), Slim Jim Phantom (Stray Cats) et Danny B. Harvey (Rockats), il ont maintenant trouvé un bassiste/chanteur convaincant. Leur set sur une des plus petites scènes du festival (la « Beer Garten », quittée juste avant par Blechbos’n) constituée de reprises de classiques rock’n’roll et de morceaux originaux. La sauce rockabilly allait à merveille sur leur hommage à Lemmy « Born to lose – Live to win », avec juste avant un autre morceau que la plupart d’entre nous connaissent dans la version HeadGirl (collaboration Motörhead/Girlschool en 1981) mais qui est en soi déjà un classique (1959 !!!).
1) Good Rockin’ Tonight 2) American Beat 3) Not Fade Away 4) Always in My Way 5) Rumble in Brighton 6) T for Fuckin’ Texas 7) Please Don’t Touch (Original de Johnny Kidd & the Pirates, aussi repris par Motörhead, ensemble avec Girlschool, sur le HeadGirl EP « St. Valentine’s Day Massacre ») 8) Born to Lose – Live to win 9) Crossroad Blues 10) Rock This Town 11) (This Train is Going) Straight to Hell (incorporant un morceau de War Pigs de Black Sabbath)

Emperor
Pour le vingtième anniversaire de leur album « Anthems To The Welkin At Dusk » les Norvégiens de
Emperor se sont réunis pour une tournée limitée, jouant cet album en entier , suivi par
quelques chansons phares de leur œuvre ( 4 albums, dont le dernier était
déjà un album solo de Ihsahn). Leur Black Metal très technique ne permet pas à beaucoup
d’interaction avec le public, et ne laisse pas de place à l’improvisation, mais l’ardeur des fans la qualité des
compositions et de la performance ont fait que c’était vraiment la grande messe du Black metal sur la grande plaine de
Wacken.
Setlist :
1) Intro – Alsvartr (The Oath) 2) Ye Entrancemperium 3) Thus Spake the Nightspirit 4) Ensorcelled by Khaos 5) The Loss and Curse of Reverence 6) The Acclamation of Bonds 7) With Strength I Burn 8) The Wanderer 9) Curse You All Men!
10) I Am the Black Wizards 11) Inno a Satana 12) Opus a Satana

Megadeth
Depuis que Dave Mustaine s’est arrêté de boire et qu’il a trouvé la foi, je n’ai plus vu de mauvais
concert de Megadeth et celui-ci ne fut pas une exception. S’ils continuent avec des performances
pareilles et à écrire de bonnes compos, je les vois très bien en tête d’affiche sur les grands
festivals metal au lieu de devoir se contenter d’une place dans l’après-midi ou juste avant la tête d’affiche comme ici …
Setlist :
1) Prince of Darkness 2) Hangar 18 3) Wake Up Dead 4) In My Darkest Hour 5) The Threat Is Real 6) Sweating Bullets 7) Conquer or Die! 8) Lying in State 9) Poisonous Shadows 10) Trust 11) Fatal Illusion 12) Tornado of Souls 13) Dystopia 14) Symphony of Destruction 15) Mechanix 16) Peace Sells 17) Holy Wars… The Punishment Due 18) Silent Scorn

05/08/2017
Possessed
Contemporains des Bay Area Thrashers du tout début, Possessed sont cités par plein de groupes comme étant à la source du Death Metal aux USA et une grande influence sur le metal extrème en
général ce qui, regardant leur œuvre de seulement 2 albums (Seven Churches – 1985 et Beyond the Gates – 1986) semble assez extraordinaire. En voyant et écoutant leur performance ici la chose devient beaucoup plus claire. Des morceaux accrocheurs, performés avec plein d’enthousiasme et de vigueur, avec un chanteur qui, malgré qu’il soit en chaise roulante depuis 1990 déjà, bouge plus sur scène que plein d’autres, font que le public en raffole.

Beyond the Black
Pour la quatrième année consécutive, le groupe autour de la chanteuse Jennifer Haben (2x dans la tente du Bullhead Circus, l’année passée sur la Party stage, et cette année sur la Harder stage) se
présente à Wacken. Leur female fronted metal peu original et faisant référence surtout à Within Temptation, Delain et Nightwish semble donc bien marcher en Allemagne. Certes elle chante et se
présente bien, et ses musiciens sont doués mais pour moi ce n’est pas très excitant tout ça, d’autant plus que hormis l’ordre et la chanson « Heaven in Hell » la setlist est identique à celle de l’année passée …
Setlist :
1) Lost in Forever 2) Songs of Love and Death 3) Heaven in Hell 4) Shine and Shade 5) Forget My Name 6) Love Me Forever (homage à Lemmy) 7) In the Shadows 8) When Angels Fall 9) Hallelujah 10) Running to the Edge

Orange Goblin
Ce groupe Anglais issue de la scène stoner des années 90 s’est montré au fils des années comme une force considérable avec des albums qui ont depuis longtemps échappés les contraintes du genre. Mais c’est surtout en live que ce groupe est énorme : c’est du lourd, c’est du furieux, c’est du mélodique, ça en jette …
Leur son qui mélange dorénavant du doom, stoner, 70’s rock et j’en oublie est tellement captivant que la tente du Bullhead Circus plus ou moins à capacité (15000 personnes) est en fête.
Setlist :
1) The Filthy & the Few 2) Turbo Effalunt (Elephant) 3) Scorpionica 4) The Devil’s Whip 5) Your World Will Hate This 6) Saruman’s Wish 7) They Come Back (Harvest of Skulls) 8) Blue Snow 9) Quincy the Pigboy 10) Red Tide Rising

Alice Cooper
Le grand-père du shock rock, le maitre de la performance théâtrale … Les superlatifs ne s’arrêtent pas lorsque on parle de l’alter ego de Vincent Furnier. Malgré ses 69 ans il nous présente une
performance dynamique, énergique, un grand spectacle visuel et musical. Durant sa carrière il a réussi à s’entourer de musiciens hors catégorie, alors, avec des chansons
« classiques », les effets spéciaux et les coups de théâtre sur scène, il donne un concert de rêve.
Setlist :
1) Spend the Night intro 2) Brutal Planet 3) No More Mr. Nice Guy 4) Under My Wheels 5) The World Needs Guts 6) Woman of Mass Distraction 7) Guitar Solo Nita Strauss 8) Poison 9) Halo of Flies
10) Feed My Frankenstein 11) Cold Ethyl 12) Only Women Bleed 13) Paranoiac Personality 14) Ballad of Dwight Fry 15) Killer @Info[excerpt] 16) I Love the Dead 17) I’m Eighteen 18) School’s Out (incorporant un morceau de Another Brick In The Wall Part 2) 19) Ace of Spades (reprise de Motörhead avec Chuck Garric au chant)

Amon Amarth
Un des très grands moments de ce weekend !!! La présence, la qualité musicale, la mise en scène, la qualité des chansons, l’invitée aux chants pour « A dream that cannot be » (une Doro déchainée …), tout était parfait. S’ils continuent de cette allure je vois pour eux aussi la position de tête d’affiche dans le futur (proche) …
Setlist :
1) The Pursuit of Vikings 2) As Loke Falls 3) First Kill 4) The Way of Vikings 5) Cry of the Black Birds 6) Deceiver of the Gods 7) Father of the Wolf 8) Death in Fire 9) War of the Gods 10) Raise Your Horns 11) A Dream That Cannot Be (Avec Doro) 12) Guardians of Asgaard 13) Twilight of the Thunder God

Avantasia
Le projet opéra rock de Tobias Sammet (Edguy) est immensément populaire en Allemagne et pour bonne raison. Les chansons sont superbes, les musiciens sont extraordinaires et il s’entoure d’invités de haut calibre. Un nouveau venu cette année parmi ces derniers fut Geoff Tate (ex-Queensrÿche). Ajoutez à ceci une présentation et une prestation très soignée et on a ici la recette idéale pour des concerts phénoménaux. Ce soir n’était pas une exception.
Setlist :
1) Mystery of a Blood Red Rose 2) The Scarecrow (avec Jørn Lande) 3) The Story Ain’t Over (avec Bob Catley) 4) Dying for an Angel (avec Eric Martin) 5) Twisted Mind (avec Eric Martin) 6) Reach Out for the Light (avec Herbie Langhans) 7) Farewell (avec Amanda Somerville) 8) Seduction of Decay (avec Geoff Tate) 9) Avantasia (avec Geoff Tate) 10) Shelter from the Rain (avec Herbie Langhans et Bob Catley) 11) Runaway Train (avec Bob Catley et Jørn Lande) 12) Promised Land (avec Jørn Lande) 13) Let the Storm Descend Upon You (avec Jørn Lande) 14) Lost in Space (avec Amanda Somerville) 15) Sign of the Cross / The Seven Angels

Kreator
Pour ce groupe vétéran, voire même un des fondateurs, de la scène thrash Allemande Wacken est un match à domicile. Néanmoins ils ne se la jouent pas détendus au contraire. Depuis quelques années déjà Kreator semble complètement déchaîné sur scène. Malgré l’heure tardive, la bande à Mille Petrozza met le paquet et le public se déchaîne tout autant le long d’un set foudroyant et bien trop court.
Setlist :
1. Choir of the Damned (Tape) 2. Hordes of Chaos (A Necrologue for the Elite) 3. Phobia 4. Satan Is Real 5. Gods of Violence 6. People of the Lie 7. Total Death 8. Mars Mantra (Tape) 9. Phantom Antichrist 10. Fallen Brother 11. Enemy of God 12. From Flood into Fire 13. Apocalypticon (Tape) 14. World War Now 15. Hail to the Hordes 16. Civilization Collapse 17. The Patriarch (Tape) 18. Violent Revolution 19. Pleasure to Kill 20. Death Becomes My Light (Tape)

Primal Fear
Quasiment en même temps que Kreator sur la scène « Faster » un autre monument Allemand ce présente sur la plus petite des scènes principales, la W:E:T, quand-même prévue pour 15000
personnes, pour fêter ses 20 ans. Avec leur power metal typiquement Teuton, la voix et la présence sur scène incontournable de Ralf Scheepers et la qualité indéniable des musiciens la tente est très vite transformée en chœur de masse.
Setlist :
1. Final Embrace  2. Angel in Black 3. In Metal We Trust 4. Angels of Mercy 5. Nuclear Fire 6. Sign of Fear 7. Chainbreaker 8. The End Is Near 9. Metal Is Forever