Dans la série « il aurait pu tout rafler mais il ne s’est contenté que des miettes », Ginger le leader des Wildhearts se pose là. Le Britannique est un perdant magnifique. Que ce soit avec les Quireboys ou encore Brides of destruction, il n’est pas devenu LA superstar qu’il aurait mérité d’être. Pourtant, le début de carrière des Wildhearts était prometteur (The Earth vs The Wildhearts, P.H.U.Q, Endless Nameless), mais un line-up à géométrie variable, puis deux/trois séparations et reformations ont empêché la gloire de s’installer.

The Satanic Rites of The Wildhearts est la preuve que Ginger continue de s’accrocher à ses rêves de rock’n’roll. Si l’on passe « Eventually » (trop tapageur pour être honnête), le reste de la galette s’avère très attachant. Mélodiques et facilement mémorisables, « Sacred of glass » et « Troubadour moon » prouvent une aisance de composition. Ginger sait y faire et ça s’entend.

Si certains titres ratent leur cible, nous y trouvons toujours un gimmick qui accroche l’oreille, un refrain imparable (« Fire in the cheap seats ») ou encore quelques mélodies dont il est difficile de se défaire (« Failure Is The Mother Of Success »). Cette imperfection s’avère au final séduisante. Le groupe est particulièrement bon quand il s’éloigne du hard-rock basique qui a fait sa réputation (le très punk « Kunce », les très pop « Blue Moon Over Brinkburn » et « Hurt people hurt people »).

Alors oui, The Satanic Rites of The Wildhearts est loin d’être le meilleur album des Wildhearts, mais il contient assez d’arguments musicaux pour que l’on s’y intéresse.

Nico (7/10)

Site Officiel : https://www.facebook.com/TheWildhearts

Snakefarm /2025

01. Eventually 02. Scared Of Glass 03. Troubadour Moon 04. Fire In The Cheap Seats 05. Kunce 06. Maintain Radio Silence 07. Blue Moon Over Brinkburn 08. Hurt People Hurt People 09. I’ll Be Your Monster 10. Failure Is The Mother Of Success