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Son : Solide et fort
Lights : Simple mais efficace
Affluence : Moyen
Ambiance : Excellent
Moments forts : On ne peut nier que les moments forts sont les vieux morceaux Maiden, Futureal et surtout The Clansman sont excellent et parfait pour Blaze

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Une nouvel année, un nouveau tour pour Blaze Bayley. " Endure and Survive ", le deuxième album dans la série du 'Infinite Entanglement' vient de sortir et bien evidemment cela nécessite de faire une bonne petit e tournée. 

Encore une fois, ce sont les gars d'Absolva qui font le boulot sur les instruments et c'est une formule qui marche bien, des solides musiciens avec un chanteur avec un voix assez grandiloquente.

Ceux qui connaissent Blaze savent a quoi s'attendre avec un live, Blaze est né pour être sur scène et qu'on le veuille ou non, le public participe !
On a droit a un bon mix entre des morceaux des derniers albums, comme " Silicon Messiah ", " Infinite Entanglement " et bien sur le nouveau, " Endure and Survive " mais aussi quelques morceaux de son passage chez Iron Maiden et des titres de son ancien groupe Wolfsbane. 

La setlist :

Endure and Survive
Escape Velocity
Futureal
Blood
Kill and Destroy
Alive
Watching The Night Sky
A Thousand Years
Eating Lies
Human
Silicon Messiah
Calling You Home
Stare at the Sun
The Clansman
Manhunt
Man On The Edge
10 Seconds

woa2016Ecrit par Kestelyn, Bart et Nick Van Sweevelt

Aperçu du Festival Wacken Open Air 2016

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Jour 1 : 04/08/2016 Raven Age Après leur passage au Graspop en début d'été, ce groupe anglais formé autour du fils de Steve Harris d'Iron Maiden semble mieux à sa place ici, sur la "Headbanger Stage". Le podium moins large et l'atmosphère plus intime de la tente font du bien à leur performance. Malheureusement, Michael Burrough manque encore un peu de stabilité vocale (ou peut-être aller en tournée avec Maiden pour 6 mois est encore un peu trop, j'y reviendrai plus tard…). La section rythmique par contre en jette avec surtout un bassiste superlatif! Étant donné leur passage assez tôt en journée, la setlist dut être fortement réduite.

A leur grande peine, ils ne pouvaient jouer que les quatre morceaux suivants : 1. Uprising 2. The Death March 3. Eye Among The Blind 4. Angel In Disgrace

Whitesnake Pour leur tournée "Greatest Hits", le groupe autour de David Coverdale, quand-même un des chanteurs-phares du hard rock mélodique, la joue en toute sécurité et sans surprises. Un set routiné sans plus. 1. Bad Boys 2. Slide It In 3. Love Ain't No Stranger 4. Fool for Your Loving 5. Crying in the Rain 6. Is This Love 7. Here I Go Again Encore: 8. Still of the Night

Iron Maiden Le monstre sacré du metal passe au Wacken dans le cadre de sa tournée "The Book of Souls World Tour", avec un set identique à celui du Graspop fin juin. Comme d'habitude, l'exécution est parfaite, avec un Bruce déchainé, mais peut-être cette tournée était un peu trop longue, car il semblait avoir quelques soucis de voix.

Bruce, rappelons-nous, vient tout juste de se battre avec succès contre un cancer de la langue et de la gorge, et ce juste entre l'enregistrement de "The Book of Souls" et la tournée en promotion de cet album… 1. If Eternity Should Fail 2. Speed of Light 3. Children of the Damned 4. Tears of a Clown 5. The Red and the Black 6. The Trooper 7. Powerslave 8. Death or Glory 9. The Book of Souls 10. Hallowed Be Thy Name 11. Fear of the Dark 12. Iron Maiden Encore: 13. The Number of the Beast 14. Blood Brothers 15. Wasted Years (suivi d'un 'Happy Birthday' à Bruce Dickinson, né le 7 août 1958)

Jour 2 : 05/08/2016

Beyond The Black Ce jeune groupe allemand (°2014), originaire de Mannheim, fait son troisième passage consécutif à Wacken, cette fois sur la scène tertiaire, la « Party Stage » après avoir été caché sur la W.E.T Stage les années precédentes. Malheureusement, nous avons l’impression que cette scène n’est pas encore sur mesure pour eux. La première moitié du set, surtout, est assez faible et instable, ce qui n’est pas aidé par des rafales de vent latéral et un mauvais mixage du son… Après une cover de Led Zeppelin et un hommage à Lemmy au piano, le groupe se relance et le set finit fort avec les trois dernières chansons. 1. Lost In Forever 2. When Angels Fall 3. Songs of Love and Death 4. Shine and Shade 5. In the Shadows 6. Whole Lotta Love (Led Zeppelin cover) 7. Love Me Forever(Motörhead cover) 8. Hallelujah 9. Beyond the Mirror 10. Running to the Edge

Loudness Retour aux années 80 avec ce groupe Japonais légendaire. Un passage nostalgie pour les quinquagénaires mais je me demande si ils ont trouvé de nouveaux fans avec cette performance …

Girlschool Encore un groupe légendaire des années 80, grandi sous les ailes de Lemmy. Le Bullhead Circus semble à capacité pour leur performance sur la W.E.T. Stage. Contraire à leur collègues d’époque juste avant sur la Black Stage, les 4 femmes (dire filles montrerait mon âge…) ont aussi les jeunes en main, qui chantent à plein cœur des chansons plus vieilles qu’eux-mêmes. Les morceaux du nouvel album s’intègrent bien entre les classiques, mais la quantité de texte de liaison est un peu exagérée. Elles terminent avec un « Night Emergency » foudroyant… un set bien trop court …

Eluveitie Ces Suisses avec leur mélange costaud de folk et melodic death, qu’ils appelent eux-mêmes « the new wave of folk metal », sont à leur aise sur la grande Black Stage et n’ennuient personne sur la plaine du fest durant les 75 minutes de leur set. Bullet For My Valentine Pour les « die hard » … Moshpit dans la boue, faut-il en dire plus …

Hansen and Friends Célebrant ses 30 années de carrière, Kai Hansen s’est fait un petit plaisir en enregistrant l’album XXX, dont il donne les profits à la Wacken Foundation, qu’il présente ici avec un supergroupe constitué d'Alex Dietz (Heaven Shall Burn) à la basse, Elke Freese et lui-même aux guitares, Corvin Bahn (Uli Jon Roth, Crystal Breed) aux claviers, xxx à la batterie et Frank Beck (Gamma Ray) et Clementine Delauney (Visions of Atlantis) aux chœurs. Alternant nouvelles chansons et ancêtres il se fait aussi rejoindre sur scène par Michael Kiske pour quelques morceaux de Helloween. Clementine Delauney prend aussi le devant, ainsi que Frank Beck, dans une performance forte, remplie d’humour mais malheureusement, comme pour Beyond The Black, un peu perturbée par un son mal ajusté sur la Party Stage. Tarja Le moment le plus fort fut le duo avec Alissa White-Gluz, chantant avec sa voix « clean », qui la laisse bouche-bée : « What a woman, what power » sont les seuls mots qu’elle réussit encore à sortir …

Jour 3 : 06/08/2016

DragonForce Autrement dit (normalement) « the Herman Li show » pour la position très centrale (méritée) du guitariste fondateur du groupe. Ils ouvrent la journée sur la Black Stage, et ce qui étonne tout de suite, c' est la performance du chanteur Marc Hudson, que je n’ai jamais encore vu et entendu tellement bon et certain, bien qu’il ait dû rester sur les côtés durant les deux shows précédents (Metal Days et Benatska! Festival) pour cause de santé. Son remplaçant pour ces étapes du tour, PelleK (Per Frederik Asly) vient les rejoindre sur scène, mais n’est pas en mesure de l’égaler … Leur type de métal technique, fort et rapide est parfait pour réveiller la foule, ce qui engendre déjà le premier circle pit de la journée, dans la boue toujours aussi présente. 1. Holding On 2. My Spirit Will Go On 3. Heroes of Our Time 4. Fury of the Storm 5. Operation Ground and Pound 6. Symphony of the Night 7. Cry Thunder 8. Valley of the Damned 9. Ring of Fire (Merle Kilgore cover) (with PelleK) 10. Through the Fire and Flames (with PelleK)

Symphony X Un démarrage assez lent pour ce groupe prog. Dû au manque de variation, cela ne change pas au fil du concert. On a l’impression que la foule en a plus envie qu’eux-mêmes … Néanmoins leur set témoigne d’un très haut niveau technique.

Myrkur Bien qu’ils jouent sur la Headbanger stage, et donc au couvert, il fait toujours trop clair pour ce groupe à l’atmosphère assez sombre. La chanteuse/guitariste dotée d’une bonne voix mezzo-soprano se sert de deux micros juxtaposés pour produire aussi bien des « clear vocals » que du « screaming », gimmick insolite mais bien effectif. J’aurais préféré que les deux voix soient plus mélangées dans les chansons mêmes au lieu de plus ou moins alterner par chanson. Il était clair par contre que le public préférait les chansons « scream ». W:O:A Firefighters Changement d’ambiance. On se rend au Beer Garten Stage, mais on est en avance pour le groupe qu’on veut voir. Ainsi on se voit confronté à la fanfare des sapeurs-pompiers de Wacken, qui se fout de tout genre de metal et se jette sue les « schlagers » Allemands. La foule, largement composée d’Allemands évidemment, en rafole et chante en choeur avec la chorale. Ambiance de tonnerre… Tuxedoo Aussi au Beer Garden Stage, ces Autrichiens, inventeurs du « Alpencore » font la fête comme toujours. Bien qu’employant 3 ensembles de percussion ,ils réussissent à donner un impression beaucoup moins aggressive et nettement plus festive que d’autres groupes avec un instrumentation similaire (Slipknot, Soulfly, Sepultura…). Le passage en crowdsurfing du sauveteur Baywatch, ainsi que la tournée de la bouteille de Jägermeister aux premiers rangs ne fait qu'accentuer l’ambiance de fête. A mon avis ces gaillard sympathiques méritent un podium plus grand pour leur passage suivant …

Metal Church Encore une légende des années 80, réunie avec leur chanteur phare Mike Howe, fait face à un public calme. Malgré leurs efforts, cela ne change pas. Est-ce qu’ils ont été programmés trop tôt ou est-ce trop américain pour les Allemands … Gloryhammer Programmés sur la Headbanger stage, cette bande anglo-suisse démontre qu’il sont passé bien au-delà. La tente semble à capacité et il y a encore du monde essayant d’entrer. Peut-être qu’il est grand temps de remettre le power metal pur sur les podiums pricipaux ? Dès les premières notes, la foule reprend les refrais, aussi bien sur les anciens morceaux que sur le matériel du plus récent album. Morceaux qui eux aussi témoignent de la courbe exponentielle de leur évolution …

Triptykon Que dire de Triptykon ? Rien que Tom G. Warrior (Thomas Gabriel Fischer à la mairie) vaudrait déjà la peine, mais entouré de sa bande actuelle, ce Suisse, si ce n’est fondateur alors tout de moins parrain de toute la scène « extreme metal » actuelle, semble au sommet de son art. Rien que de voir en arrière-plan la pochette de « To Mega Therion » me donnait déjà un frisson d’anticipation. Anticipation qui n’était pas déçue. Sans introduction, le set se lance avec trois morceaux phares de l’époque Celtic Frost, pour enchainer avec Goetia du premier album « Eparistera Daimones ». Pour les deux morceaux suivants ils se voient rejoint sur le podium par Simone Vollenweider, collaboratrice depuis longtemps déjà. Ainsi accompagnés ils se lancent dans une autre reprise de Celtic Frost et, surtout, un « Boleskine House » de merveille. Simone quittant le podium, le retour aux sources continue avec « Circle of the Tyrants » et « Morbid Tales », pour terminer avec un morceau des deux albums de Triptykon. Une seule chose aurait pu faire plus plaisir à ce fan de la première heure : l’inclusion de matériel de l’époque Helhammer … 1. Procreation (of the Wicked) – (Celtic Frost) 2. Dethroned Emperor – (Celtic Frost) 3. The Usurper – (Celtic Frost) 4. Goetia 5. Obscured – (Celtic Frost) (with Simone Vollenweider) 6. Boleskine House (with Simone Vollenweider) 7. Circle of the Tyrants – (Celtic Frost) 8. Morbid Tales – (Celtic Frost) 9. Aurorae 10. The Prolonging

www.wacken.com

 

 

Interview de Wildheart

wildheartParlons donc de Wildheart, un jeune groupe de Ninove (Belgique). Vous avez commencé il y a un an ?
Stevie Dee: 2 ans
 

Et vous avez sorti votre première galette il y a deux semaines (au festival WildFest à Grammont, en Belgique) ?
Thunderberck : Oui, il y a deux semaines. C’était le lancement officiel
 

Vous vous connaissez d’où ? 
Juice: On se connait depuis longtemps
Stevie Dee: Je le connais (montre Thunderberck) d’un groupe de reprises d’AC/DC
Foxx : J'allais dans la même école que Farty
Juice : Et je connaissais celui-là (montre Foxx) à travers la musique
Stevie Dee : Et moi je connaissais parce qu’il faisait partie de la scène metal de Grammont 
Juice: Tu vois, on habite tous dans une petite ville et on ne se connaissait pas
Thunderberck ; A vrai dire, l’histoire de naissance de Wildheart est que Juice avait envie de faire un groupe de tribute aux années 80 et les autres étaient dans un groupe, Lightning je pense, et Thomas voulait faire un groupe de metal du genre années 80
Juice: Il y avait un chevauchement
Thunderberck: Il y avait un chevauchement et on était en train de chercher des musiciens, alors
Foxx: j’ai demandé à Juice de venir avec nous
Juice : Et moi, j’ai dit, bah ouais ! 
Thunderberck: Farty est venu d’abord comme joueur de basse, et après quelque temps il est devenu le chanteur
Stevie Dee: et moi j’ai pris sa place à la basse
Farty: Ouais


C’est clair que vous avez plein d’influences des années 80, pourquoi les années 80 ?
Juice: Pourquoi les années 80?
Farty: C’est juste la période où ils ont composé la meilleure musique

Ouais mais vous êtes quand même très jeunes pour les années 80
Juice: Je suis né dans les années 80
Thunderberck: Hahah ! J'avais 2 ans !
Foxx: Pour moi, la meilleure musique avec guitare vient des années 80, Eddy Van Halen, George Lynch, des gars comme ça
Thunderberck: Les années 80 étaient une révolution pour le Rock et ouais, on aime bien cette musique, on ne s’est pas dit qu’on devait jouer ce style, c’est juste ce qu’on aime jouer. 
Juice: Au début des années 2000, on avait une scène de metal grandissante ici, du death, du thrash, mais l’élément ‘party’ qu’on avait dans les années 80 manquait et on recherchait ça, tu sais, fêter comme des bêtes, c’est ça qu’on cherchait.
J’ai remarqué que l’intro de l’album contient plein d’émissions sur la mort de musiciens, si je me trompe pas, Lynyrd Skynyrd et Bon Scott par exemple
Nr: Hahah!

Ça signifie quoi?
Thunderberck: Celui qui sait tous les nommer (je pense qu’il y en a 15), on lui paie une bière. Suffit de nous envoyer un mail. 
Stevie Dee: Un CD!
Thunderberck: Ouais, un CD
Juice: On a fait plusieurs scénarios sur des vrais incidents mais on ne voulait pas utiliser de noms, avec les copyrights et tout ça, et la vérité est que c’est vraiment ‘a dying race’

C’est vrai…
Juice: Et c’est ça la vérité, c’est le message sous-jacents, toutes tes idoles que tu voulais voir à l’époque disparaissent lentement.
Thunderberck: C’est une chose qu’on a vue clairement en 2016, on a perdu plein de gens, et tu sais, il nous faut une, pas une continuation, mais on doit garder cette musique en vie, car c’est ça qu’on veut représenter, l’esprit des années 80, comme dans les années 60, tu avais le sex drugs et rock & roll, dans les années 80, c’était la fête!
Juice: Le message derrière l’intro, sans avoir l’air arrogant, est que tout finit par disparaitre, mais il y a toujours une alternative, l’esprit ne disparait pas.
Avez-vous eu des bonnes critiques sur l’album?
Thunderberck: Les critiques étaient vraiment formidables, quand on va sur internet, on voit beaucoup de notes positives, des 8, etc. et on se dit « mais pourquoi ? »

Pourquoi tous ces gens nous donnent des bonnes notes comme ça ?
Juice: Il n’y a pas beaucoup de gens qui font ce style ces jours, certainement pas en Belgique, donc on ne s’attendait pas que ça marcherait tellement bien dans notre scène, c’est bouleversant pour vrai dire

Y a-t-il un thème unifiant l’album?
Farty: non, pas vraiment, on a des morceaux typiques glam comme par exemple ‘Stone Cold Fox’ ou ‘Lovehunter’, tu connais le style que beaucoup de groupes avaient dans les années 80, mais il y a aussi des autres morceaux comme ‘On The Run’ ‘Hang’em High’, quand j’écris des chansons, je ne veux pas être le mec des trucs clichés comme Poison ou Ratt, je me suis également inspiré de White Lion ou W.A.S.P. comme exemple, quand j’écris mes paroles

J’ai même remarqué un peu de blues ici et là
Du blues?
Ouais, dans la ballade ‘Beautiful Regret’’ il y a des accents blues je trouve
Thunderberck: Tout a commencé avec le blues, avant, on avait la guitare acoustique, puis la guitare électrique et finalement le blues, le rock & roll et c’est de là qu’on a évolué
Juice: Le blues, c’est la base de tout, c’est le mode la plus courant pour jouer des solos, quand tu joues comme ça, tout devient plus… cool

Avez-vous un message pour nos lecteurs?
Thunderberck: Achetez l’album! Tu ne le regretteras pas, tu vas aimer et on peut continuer à faire de la musique. Alors viens voir les shows, achète l’album, achète du merch ou viens juste t’amuser
Juice: Just Party!
Dernière question, y a-t-il des concerts prévus en France?
Juice: Pas encore, peut-être. Invitez-nous ! On aimerait bien jouer en France!
Thunderberck: (En français) “Si on a la possibilité de venir en France, pas de problème, on viendra”

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