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Gravekvlt – Gravekvlt

Dès les premières secondes, Gravekvlt plante le décor. Les Nantais nous souhaitent la bienvenue avec une intro digne d’un épisode de Scooby Doo ou de la fameuse Haunted Mansion chère à Disney.

Quelques secondes, puis la machine s’emballe ; l’équipée black’n’roll commence avec « The grave cult ». Tous les clichés sont présents. Les guitares black, le chant hargneux (qui n’oublie pas d’être aussi aigu) et une attitude foutrement rock’n’roll. Dès le deuxième morceau, les gaillards se lâchent avec le premier tube de l’album. « Wake to slaughter » enflammera probablement le public qui hurlera le refrain en serrant les poings. « The queen » propose le même schéma avec une vibe plus punk. Nous jubilons.

Alors que nous pouvions nous attendre à un déroulé standard, Gravekvlt surprend avec quelques respirations bienvenues. « Ghoul’s whispers » privilégie des ambiances sombres tout comme « Obskure », interlude proche des travaux de Burzum. Le grand cirque rock’n’roll se prolonge avec une autre indispensable : « Flesh, blood and guts » qui nous fait sentir le joli parfum de la Norvège (et en particulier l’influence des Norvégiens de Vreid). « Torches ablaze » et ses riffs maléfiques nous emmène lui aussi dans le grand Nord. Et enfin, « Goat’n’roll », parfaite synthèse de ce que peut nous proposer Gravekvlt : un gloubi-boulga de ce qui se fait de mieux en metal extrême.

Au final, Gravekvlt est une belle entrée en matière pour ces fiers Nantais. A recommander, si vous aimez le grand cornu et le metal pas vraiment très propre. Un album encourageant et réjouissant.

Nico (9/10)

Site Officiel : https://www.facebook.com/gravekvlt.band

Frozen Records /2023

01. Welcome To… 02. The Grave Cult 03. Wake To Slaughter 04. The Queen 05. Ghoul’s Whispers 06. Obskvre 07. Flesh, Blood and Guts 08. Torches Ablaze (Bloody Maze) 09. Goat’n’Roll 10. Ovtro

Sortilège – Apocalypso

Deux ans après un acte de renaissance salué par tous (l’excellent Phoenix) et quelques concerts savamment choisis (Hellfest, Raimes…), Sortilège enquille avec cette suite très attendue : Apocalypso.

Dès l’introductif « Poséidon », nous comprenons que Sortilège remplit toutes les cases de satisfaction. Ici, le groupe choisit l’attaque plutôt que la défense. C’est en étant majoritairement frontaux que Zouille et ses acolytes sont les plus efficaces. « La parade des centaures », le massif « Attila » (où le groupe est accompagné par Stéphane Buriez de Loudblast , ceci expliquant peut-être cela…), « Poséidon », sont de futurs incontournables. Les guitares d’Olivier Spitzer et de Bruno Ramos sont franches et efficaces.

La voix de Zouille impressionne. Il n’a jamais aussi bien chanté. Son chant puissant réussit à mettre en valeur l’ensemble des compos (même sur le facile « Le sacre du sorcier »).

La production moderne apporte une emphase bienvenue à l’ensemble. Tout est plus grand, plus fort que sur Phoenix. Contrairement à ce dernier, Apocalypso regarde vers le futur. Rien ne sonne passéiste et tant mieux. Sur le meilleur morceau de l’album (« Derrière les portes de Babylone »), le groupe mélange sa musique avec celle du groupe Myrath pour un résultat époustouflant. Un pied de nez à tous ceux qui reprochent au groupe de rester sur les acquis de son glorieux passé.

Avec Apocalypso, Sortilège prouve par A+B qu’il est en grande forme. De quoi ravir ses fans et d’en glaner de nouveaux…

Nico (8,5/10)

Site Officiel : http://sortilege.website/

Very Records – Season of mist /2023

1. Poseidon 02. Attila (feat. Stéphane Buriez) 03. Derrière les portes de Babylone (feat. Myrath) 04. Le sacre du sorcier 05. La parade des centaures (feat. Stéphane Buriez) 06. Walkyrie 07. Encore un jour 08. Trahison 09. Vampire 10. Apocalypso (feat. Kevin Codfert)

Six ans après l’album éponyme et deux live, Obituary nous livre une nouvelle fournée de ce qu’il sait faire le mieux : du death-metal à haute teneur calorique.

Ne tournons pas autour du pot. Ce onzième album studio ne déçoit pas. On y retrouve tous les ingrédients qui caractérisent la formation floridienne : violence ; chant écorché ; riffs ; groove.

« Barely alive », uppercut introductif, est joué pied au plancher. Les morceaux suivants permettent de retrouver leur rythme groovy grassouillet typique (« Without a conscience », « Dying of everything », « My will to live »…). Le trio Terry Butler/Donald Tardy/Trevor Peres est une des sections rythmiques les plus en vue du genre. Les gars se font sacrément plaisir à vouloir briser des nuques. Ils y arrivent sans problème.

Les riffs sont rapidement mémorisables, les guitares sont accordées au plus bas et offrent très peu de solos. Et même si Ken Andrews se permet quelques échappées bienvenues, nous sommes très loin de l’époque Santolla. Tant mieux.

Le groupe se paie même le luxe de balancer un ou deux hymnes pour les futurs concerts. Nulle doute que « War » et « The wrong time » trouveront leur place dans la set list à venir.

Véritable bloc inamovible de la scène death-metal, Obituary réussit encore une fois son affaire : Dying of everything est un album solide, fait par de sincères artisans dévoués à la cause. Rien n’a bougé, où presque, depuis trente-trois ans. La qualité reste au rendez vous. Impressionnant.

Nico (9/10)

Site Officiel : https://www.obituary.cc/

Relapse /2023

01. Barely Alive 02. The Wrong Time 03. Without A Conscience 04. War 05. Dying Of Everything 06. My Will To Live 07. By The Dawn 08. Weaponize The Hate 09. Torn Apart 10. Be Warned