Archive for mars, 2002

Seven Wiches – Xiled to Infinity and One

Et de trois pour le groupe de Jack Frost (le nouveau guitariste de Savatage, au passage on notera que Jon Olivia vient pousser la chansonnette sur un titre, marrant non ?). Côté guest figure aussi Joe Comeau le chanteur d'Annihilator. Grande nouveauté au niveau du line up avec l'arrivée de l'ex-Crimson Glory Wade Blake au chant,et ça le fait grave. L'album est vraiment accrocheur, les titres sont très très heavy, les rythmiques y sont largement pour quelque chose dans un esprit très Judas Priest, et le Wade survole tout ça dans des lignes de chant inspirées et relativement variées (bonjour la hauteur des notes aiguës, vous avez vos pinces à linge ?!).

On sent bien parfois que c'est un groupe américain de par le songwriting et les influences, mais bon ça reste mineur et l'impression de puissance est omniprésente. C'est vraiment un album qui fait du bien surtout lorsqu on arrive au dizième et dernier morceau « See you in Hell », reprise de Grim Reaper qui casse vraiment la baraque par son refrain assassin et les mortelles rythmiques style 80 (celle la vous n avez pas fini de l'écouter encore et encore, quand c'est bon on ne compte pas !). Un mot pour décrire l'album : « efficacité » of course !

SEEEEEE YOU IN HEEEEEEEELLLLLLLLLLLLL

Papy (08/10)

 

www.myspace.com/sevenwitchesmetal

Noise Records / 2002

Tracklist (46:21) :1. Metal Tyrant 2. Incubus 3. Salvation 4. Xiled to Infinity and One 5. Warmth of Winter 6. Anger's Door 7. Eyes of an Angel 8. Pain 9. The Burning (Incubus Reprise)  10. See You in Hell (Grim Reaper cover)

 

Manigance – Ange Ou Démon

Ca va bouger dans les chaumières, la scène française a enfin un héritier ! Premier album (après un EP en 97) et c'est la révélation !

Héritier car le chant est en français, héritier par la recherche de la mélodie qui tue, héritier par cette démarche d'oser ! On va sans doute les comparer à Sortilège, c'est vrai que le timbre de voix n'est pas très éloigné de celui de Zouille ainsi que la qualités des compos tant à faire ce lien et la virtuosité des gratteux (waouh les solos), mais la comparaison s'arrête là. Manigance est tourné vers l'avenir et non vers le passé.

Les textes sont excellents et loin d'être innocents (ce que j'appellerais du Trust poétique) et au combien vrai : impossible de ne pas frissonner sur certains titres tels que « Fleurs du Mal » ou « l'Intégrité » (ou bon nombre vont se reconnaître). Du Heavy boosté, ça martèle sèchement coté rythmique, avec parfois de très légères touches prog' (géniales) : vraiment racé et recherché ou encore émotionnel (« Fleurs du mal ») sans que tout ceci ne nuise aucunement à l'énergie et tout cela est survolé par des lignes vocales impressionnantes et également pleine d'émotions.

Quand à la production, je n'en dirais qu'un mot, elle est d'enfer, un son vraiment monstrueux !!

Impossible de ne pas craquer sur et album, qui sort le 16 avril 2002. Apprends les paroles par cœur, ça va être la fête.

Papy (09/10)
 
 
 
Tracklist (55 minutes) : 1. En Mon Nom 2. Comme Une Ombre 3. L'ultime Seconde 4. Utopia 5. Ange Ou Demon 6. Fleurs Du Mal 7. Dernier Hommage 8. Dès Mon Retour 9. Intégrité 10. Nomade 11. Désobeis 12. Messager (reprise de Sortilège).
 

Moonspell – Darkness And Hope

Si il y a un groupe qui était attendu au tournant, c'est bien Moonspell. Et avec Darkness and hope, les fans ne seront pas déçus. Enregistré aux très fréquentés Finnvox studio, le groupe n'y a pas perdu son identité. En somme, le titre de l'album résume bien la situation : un mélange subtil des 2 albums précédents Darkness (The Butterfly Effect – 99) and hope (Sin / Pecado – 98). 
Pas de recours à l'expérimentation (dommage pour la batterie dont le son était terrible sur "The Butterfly Effect"). Les samples sont réduits à leur plus simple expression : extraits de dialogue du film fantastico-vampirique "Lifeforce" (1986), dont la population mâle garde un souvenir ému, souvenez vous, les débuts de Mathilda May (dévétue pendant tout le film…).
Ambiance mid tempo, et Fernando laisse plus souvent libre au chant clair, mélancolique. Les claviers la plupart du temps en arrière plan, éthérés, donnent le ton qui oscille entre rock et metal gothique. La finesse des compositions est remarquable, (les choeurs sur "Rapaces", superbes…). Côté production, le son est moins cru que sur "The Butterfly Effect", mais il garde la griffe particulière de Moonspell.
Alors les esprits retors reprocheront au groupe d'avoir délaissé l'expérimentation pour revenir à quelque chose plus convenu… Sans doute, mais l'essentiel de Moonspell est dans l'album : des mélodies imparables, une ambiance que seul ce groupe est capable de distiller, et une originalité rafraichissante dans un genre ou la guerre des clones fait rage… 
A noter la reprise du groupe Madredeus "Senhores Da Guerra", en portugais qui s'intègre parfaitement à l'ensemble de l'album et l'achève en beauté… On n'en dira pas autant de la reprise d'Ozzy ("Mr Crowley"), pas très intéressante, c'est d'ailleurs la seule ombre au tableau d'un album troublant… par sa richesse et sa beauté. Un classique en somme ?
 
Web hamster (09/10)
 
 
Century Media – Edel / 2001
 
Track listing (55:58)
01. Darkness And Hope 02. Firewalking 03. Nocturna 04. Heartshaped Abyss 05. Devilred 06. Ghostsong 07. Rapaces 08. Made Of Storm 09. How We Became Fire 10. Than The Serpents In My Hands 11. Os Senhores Da Guerra *
12. mr. crowley *
* (titres bonus édition limitée)