Archive for mars, 2002

André Andersen – Back on black

andreandersen-backblackAprès un premier album solo Changing Skin, André Andersen accouche de son deuxième bébé Black on Black.
Comme il fait tout lui même, ou presque, il a écrit et produit l'album dans son studio North point et interprète la pluspart des parties guitare mais également la basse et bien sûr les claviers. Pour le reste, il a fait appel à quelques amis personnels
Ian Perry (chant), René Realand (guitare) et Kaj Laege (batterie) pour donner naissance à neuf titres de Hard Rock made in 80, recouvert d'une couche de prog, le tout mixé avec des influences néo-classique. A noter qu'il y a deux instrumentaux sur cet album, « Arena », le plus intéressant des deux, sur lequel le claviériste se déchaîne comme un beau diable et « Eclipse », construit sur un schéma plus classique, moins énergique et donc beaucoup plus chiant. Sur le plan vocal, rien à redire, l'interprétation de Ian Perry est parfaite, normal ce n'est pas n'importe qui.
Deux titres seulement ont vraiment retenu mon attention. « Coming home », qui ouvre l'album et qui salue au passage un groupe que j'affectionne particulièrement : Pretty Maids et « Life », morceau le plus speed de Black On Black. Pour le reste, je dirai que l'idée musicale de base est bonne.Le cocktail réunissant Hard Rock, Prog et Néo-classique aurait pu faire un mélange détonnant. le problème est que le résultat ici n'explose pas, ça manque de pêche. Avec des rythmiques plus speed, des refrains plus saisissant, on passerait de la voiture familiale à la formule 1. Mais bon, ce n'est pas le cas, on reste sur un mode de conduite pépère, qui nous laisse le sentiment d'un album honnête mais bien loin d'être percutant.

Pazza Pizza (06/10)

www.andreandersen.com

Frontiers records / 2002

Track listing (45:54) : 01.Coming home 02. Tell Me Why 03. Arena 04. Desperate Times 05. Life 06. Black on Black 07. Eclipse 08. Sail Away 09. Piece of my Heart

 

My Dying Bride – The Dreadful Hours

Avec cet album, My dying bride confirme son retour dans le giron du Doom Death Metal tout en affirmant de plus en plus sa propre identité. On s'éloigne des expérimentations de l'album "34,788 % complete" (utilisation un poil abusive des samples…). Le groupe prend le temps de mettre en place une ambiance pesante, parfois planante, les claviers sont en retrait, au profit de guitares lourdes et puissantes. Sans oublier la voix d'Aaron… Tantôt rageuse et black, ou plaintive qui prend aux tripes tant le mal être qu'elle reflète semble palpable… Amateur de speed, de chansons courtes et immédiatement accrocheuses, tu seras désespéré par Dreadful Hours ! La production fait gagner en puissance les compositions, c'est assez impressionant dans les parties interprétrées avec un chant black et des rythmiques lourdes. Le groupe a enfin les moyens de faire sonner ses ambitions et celà s'entend !

Les intro longues et subtiles permettent d'installer une ambiance macabre, et lorsqu'elle s'avère plus "légère", il y a toutefois la mélancolie du chant d'Aaron qui l'accompagne. Certes, l'album n'évite pas quelques longueurs, les détracteurs (canal habituel) du groupe évoqueront encore Anathema… Alors que Paradise Lost (jusqu'à la période Icon), ou le Black Metal sont aussi de la partie… A moins que plus simplement ce soit le Yorkshire qui s'impose comme source d'inspiration à ces groupes anglais ?
C'est un excellent album de My dying bride, qui s'impose a tout amateur du groupe. On pourrait déplorer que l'originalité et l'expérimentation soient laissées de côté, mais c'est si bien composé et interprété, que cela importe peu…C'est beau à s'en défenestrer…(enfin, allez acheter l'album avant !) Une claque
 
Web Hamster (09/10)
 
 
Peaceville records / 2001
 
Tracklist (70:51)
1. The Dreadful Hours 2. The Raven And The Rose 3. Le Figlie Della Tempesta 4. Black Heart Romance 5. A Cruel Taste Of Winter 6. My Hope, The Destroyer 7. The Deepest Of All Hearts 8. The Return To The Beautiful

 

Malediction – Condamnés

Ils m'avaient mis une bonne claque à Compiègne et les parisiens ont pu succomber lors de leur première partie de Saxon (et oui tout de même).Et pourtant Malediction n'invente rien, mais rien du tout, surtout pour ceux qui ont une connaissance de la scène française de années 80. C'est pur jus, comme si vous y étiez en fait : les riffs, les rythmes, les accélérations, les vocalises et également les textes ; ça va sans doute relancer les ventes de Blaspheme (au hazard ahahah) tout ça.

Il n'en demeure pas moins que c'est trés bien fait, servi par une prod raisonable, et on adhére facilement à la demarche du groupe. Ce style est direct et parfaitement efficace sur album et egalement en live. Une petite reprise d'Adx, bien faite, clôture l'album, mais le meilleur est au début du CD, les trois premiers morceaux sont au dessus du lot, avec une grosse préférence pour Prince des Ténébres et pour le bridge très Fade to Black dans Condammés!!
Maintenant tu sais leur nom, tu sais comment il s'appelle, il se nomme……
 
Papy (07/10)
 
 
Brennus / Musea 2001
Track listing (42')
01. Prince des Ténèbres 02. Le Fils de Satan 03. Condamné 04. Le Masque de fer 05. L'Horloge 06. L'Ange Noir 07. Apocalypse 08. Les Enfants de l'Ombre