Archive for avril, 2002

Enthroned – Carnage In World Beyond

Enthroned_Carnage_In_Worlds_BeyondEnregistré en mai 2002, le 5ème album d'Enthroned, paradoxalement, laisse un peu sur sa faim. Carnage… est un album dans la droite ligne de ce qu'Enthroned a toujours su faire, du black digne d'un pit bull mort de faim, et qui laisse trop peu de place à la finesse, et c'est là que le bât blesse. La production est correcte, mais ne met pas en valeur les compos comme elle le devrait. Il y a quand même quelques solis de guitares qui aèrent un tant soit peu la furie générale de l'album ainsi que quelques apparitions furtives des claviers (intro de spawn from the abyss entre autres). Les parties speed sont assez réussies, et parfois l'ambiance (dans bloodline ou Grace by evil blood notamment) permet d'espérer un souffle épique, qui retombe un peu trop vite. L'album n'est pas mauvais, loin de là, mais on est en droit d'attendre plus de la part d'un groupe qui n'en est pas à son premier effort (près de dix ans d'existence quand même…). Enthroned devrait toutefois satisfaire ses fans (en tout cas ceux qui se contenteront de compos qui cognent avec furie), mais pour convaincre au delà, ce sera une autre histoire…
A vous de voir, donc…

Hamster (06.5/10)

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Napalm Records – M10 / 2002

Track listing (39:30) 01. Boundless demonication (intro)  02. Infernal flesh massacre  03. Spawn from the abyss  04. Bloodline  05. Jehova Desecration  06. Diabolic force  07. Land of demonic fears  08. Radiance of mordacity  09. Graced by evil blood  10. Carnage in worlds beyond (outro).

 

Nightwish – Century Child

On va encore ne pas se faire que des amis, mais nous, la complaisance on connaît pas. Pourtant c'est avec un bon à priori que l'album rejoint la platine, c'est tout de même le successeur de Wishmaster !!! Et c'est tout le problème : ce nouvel album ne tient absolument pas la comparaison à quelque niveau que se soit. Le premier morceau « Bless The Child » est agréable et propose une bonne introduction mais les choses vont se gâter immédiatement, « End Of All Hope » est une ignoble copie du morceau « Whismaster », à peu de chose près la même mélodie, c'est exactement les mêmes articulations, sauf qu'il manque de puissance. 

C'est d'ailleurs le sentiment général sur tout l'album, ça manque de pêche, les mélodies sont répétitives et un peu plates tout comme l'interprétation de Tarja. C'est limite scandaleux, elle n'exploite presque pas ses capacités vocales, et ne rehausse en rien les airs, de même, que penser des passages – assez nombreux – sur les morceaux « Slaying The Dreamer » et « Forever Yours » pendant lesquels on entend ses respirations !!! Un album fait à mon sens à la va vite et qui reflète le climat régnant au sein du groupe. Peut être une question de contrat, il restait peut être un album à fournir, on va bien avoir droit un nouveau live après. Que Tarja veuille se retirer soit, mais de là à sortir un album tel que celui-ci non ! Mou et sans aucune originalité si cela devait être le futur de Nightwish autant arrêter de suite.

Papy (04/10)

 

www.nightwish.com

Spinefarm – XIII bis / 2002

Track listing (50:12) : 1. Bless The Child 2. End Of All Hope 3. Dead To The World 4. Ever Dream 5. Slaying The Dreamer 6. Forever Yours 7. Ocean Soul 8. Feel For You 9. The Phantom Of The Opera 10. Beauty Of The Beast

Holy Moses – Disorder of the order

Attention ! Holy Moses revient plus mort de faim que jamais, et Angela Gossow (Arch Enemy) ne va pas rester seule dans le club très fermé des chanteuses agressives… Rappelons que les allemands d'Holy Moses n'en sont pas à leur coup d'essai loin s'en faut, puisque les origines du groupe remontent au début des années 80, et connurent leur heure des gloire lors de leur tournée européenne de 1989 (à l'occasion de la sortie chez WEA de "The New Machine Of Liechtenstein")… Le groupe à tout de même jeté l'éponge en 1992, avec pour conclusion -provisoire- en 1994, l'album "No Matter What's the Cause" (steamhammer records)… En 2000 Holy Moses renait de ses cendres à l'inititiave de Sabina (qui avait enregistré pendant ce temps 2 albums avec le groupe Temple of the Absurd). Au vu des échos positifs à la sortie du MCD "Master of Disaster", le groupe repart pour de bon, et se lance en 2001 dans l'enregistrement de "Disorder of the order"…

Passons sur la couverture hideuse, digne des mauvais marvel comics (un pléonasme ?), pour nous intéresser au contenu… L'intro, au clavier pourrait ravir les fans de black metal symphonique. Le chant de Sabine est toujours aussi agressif… Cela commence sous de bons auspices me direz vous ? We are at war cogne, blaste, pas de quartier, mais au passage pourquoi avoir égorgé l'ingénieur du son ? Hein pourquoi ? Le son de batterie sonne années 80 (non ce n'est pas un compliment …), les guitares sont mixées en avant, rien à dire sur les déflagrations thrash qui sont lachées… Soyons clairs, n'attendez rien de neuf du côté d'Holy Moses, d'ailleurs ils ne sont pas la pour ça ! Ils sont pour balancer la purée, en coeur, en riffs thrashs rentre-dans-le-tas… Soulagement, la production s'améliore sur le titre éponyme de l'album "disorder of the order" (mid tempo puissant avec des coeurs males puissants…). Break the evil a des accents de thrash sérial killer avec la ferme volonté d'en finir avec l'auditeur (mais pourquoi tant de haine ?)… C'est speed et efficace… Deeper, mid tempo… Mais laisse le sentiment que la production aurait pu être plus moderne et percutante… Hell on earth n'apporte pas grand chose, ça blaste… Ah, par contre notez les solis de guitare (brefs mais quand même…). I bleed, là encore ne se distingue pas de la recette éprouvée par Holy Moses, et on se rend compte qu'il manque un petit truc en plus, la touche mélodique qu'apporte par exemple (au hasard) Arch Enemy, et qui aère sensiblement les vocalises agressives… Blood bond, lourd et mid tempo, s'accélère et prend une tournure plus agréable que les deux morceaux précédents, Holy Moses se lache… Le refrain est terrible, ça cogne à tous les étages, mais ne suscite pas de lassitude ! 1.000 lies, démarre différement, une légère envolée de guitare mélodique qui cède la place à des guitares rythmiques lourdes, et des coeurs de bucherons… Retour de la guitare solo et ça donne un morceau plutôt pas mal… Lent certes, mais tout en puissance… Allez, vous aussi vous allez brailler en coeur "a thousand lies around us"… Princess of hell, on accélère le tempo et c'est reparti pour la boite à claques… Là encore apparation de la guitare mélodique mais un peu furtive quand même… Verfolgungswahn, chanté en allemand avec une grosse intro à la batterie, les choeurs feront trembler vos voisins… martial et mid tempo… La dernière, Heaven Vs hell, est courte mais sévère… En somme Holy Moses revient sans avoir laché un pouce de terrain, par contre, certains trouveront la recette un peu datée ; cela dit cela reste efficace dans le style. Je pense tout de même que des groupes plus frais, plus jeunes, apportent quelque chose de plus qu'Holy Moses, à écouter par curiosité donc…

Line up : Line-Up 2001 : Sabina Classen-Female vocals from Hell / Franky Brotz-Rhythm Guitars / Joem Schubert-Lead Guitars / Jochen Fuenders-Bass / Julien Schmidt-Drums

Hamster (07,5/10)

Site internet :

 
 

 

Century media records / 2002
Track listing (40:44'') 1. Intro (1:37) 2. We are at war (4:12) 3. Disorder of the order (4:43) 4. Break the Evil (3:13) 5. Deeper (3:37) 6. Hell on Earth (3:59) 7. I bleed (3:17) 8. Blood Bond (3:00) 9. 1.000 lies (3:58) 10. Princess of Hell (3:06) 11. Verfolgungswahn (4:14) 12. Heaven Vs. Hell (1:51)