Ce neuvième album des coreux de Brooklyn porte bien son nom. Means To An End ? Ils ne doivent certainement pas parler que de la fin du monde, mais également de la fin du groupe. Le constat est certes dur, mais cet album sens fortement le sapin, l’abandon pur et simple de la part de ses activiste de la scène HxC new yorkaise.
On sentait déjà la lassitude poindre sur les deux dernières productions en date de Seinfeld, Graziadei & Co (Uncivilization et Kill Or Be Killed) mais là, ils semblent carrément sortir les rames pour venir au bout de cet album. Tout est poussif, déjà entendu mille fois. Bon, on vous l’accorde, il n’est pas non plus aisé de se renouveler dans ce style musical, mais une pointe de bonne volonté et d’enthousiasme n’auraient pas été de refus. “My Life, My Way” pourrait presque être une repompe de “Tales From The Hard Side” (datant de 1994, avec State Of The World Address). Les autres titres s’enchainent sans aucune conviction à tel point que les 30 minutes de ce disque passent sans que l’on sen rende compte ni même sans en retenir le moindre refrain, la moindre note. Il serait effectivement de bon ton dans ces conditions que Biohazard jette une bonne fois pour toutes l’éponge et puisse se satisfaire de ses 15 années de bons et loyaux services. R.I.P. ? On se sait pas encore, mais l’encéphalogramme est bien plat.
Kalogero (04/10)
SPV – Wagram / 2005
Tracklist (33:51 mn) : 01. My Life, My Way 02. The Fire Burns Inside 03. Killing To Be Free 04. Filled With Hate 05. Devotion 06. Break It Away From Me 07. Kings Never Die 08. Don’t Stand Alone 09. To The Grave 10. Set Me Free
J’ai été assez agréablement surpris en recevant ce cd de Cryptopsy. Car après leur excellent live “None So Live” qui date de 2003, leur dernier album « And Then You’ll Beg » remonte quand même à 2000 ! Pour moi Cryptopsy était un peu passé à la trappe je l’avoue. Et bien ça m’apprendra à fermer ma bouche car l’arrivée de « Once Was Not » a de quoi mettre tout le monde d’accord. On sait d'ors et déjà dans quoi sont passées ces cinq années d’abstinence.
Belle idée que ce split entre deux locomotives du Metalcore allemand. Heaven Shall Burn nous avait cassé quelques dents avec leur dernier album, le très violent Antigone. C’est donc sans surprise qu’on est pris à la gorge dès le début par l’excellent morceau qui ouvre les hostilités : « Unleash Enlightment ». D’ailleurs, pour ce morceau, il serait bien plus judicieux de parler de Death Mélodique que de Metalcore. Pas original pour un sou mais diablement efficace. « No One Will Shed A Tear » continue d’enfoncer le clou, les grosses guitares, la voix presque robotique du chanteur et les refrains mélodiques font des ravages. Toujours rien de novateur mais les cervicales commencent sérieusement à chauffer !