Pour un premier album, Agenda Of Swine frappe très fort, après tout c'est le but du jeu si on se lance dans la mélée death brutal, un poil grind. Il n'empèche le groupe constitué par Pete Ponitkoff (Benumb) et deux membres de Vulgar Pigeon livre un défouloir brutal, qui devrait faire frétiller tout amateur de sensations fortes.
Les vocalises hurlées de Pete Ponitkoff sont un poil hallucinées et rageuses, tandis que derrière ça tabasse sans négliger un peu de subtilités (on a droit à quelques solis tout de même), le groupe pioche dans bon nombre de styles, grind, death qui colle aux murs, une pincée de thrash à la sauce Slayer (les riffs d'Eradication Of The Seeds Of Purity par exemple), et même une pincée de punk déjanté (End Of All Ends).
Ajoutez du côté des textes des réflexions sur les problèmes sociaux qui traversent la planète (Napalm Death), et voilà dépeint le tableau d'un groupe pour qui le grind ce n'est pas drôle, mais alors pas du tout ! Cela dit il en faut pour tous les goûts et en l'occurence, si vous ne craignez pas une bonne baffe sonique dans la figure, Agenda Of Swine vient de réaliser un premier essai convaincant, un album intense et percutant qui mérite qu'on y jette une oreille.
Hamster (08/10)
www.facebook.com/AgendaofSwine
Relapse records – 2008
Tracklist (34 minutes)
01. Gethsemane 02. Lost In Apathy 03. Stains Of Accountability 04. Decimation Of World Trade, Through Organization 05. Amongst The Forgotten 06. Anatomy Of Social Issues : Problem + Contribution Vs. Solution 07. Eradication Of The Seeds Of Purity 08. End Of All Ends 09. Despised From Inception 10. Fragments Of Reason 11. Conditoned For Failure 12. Devouring The Residual Bile 13. Persecution, Ascension, Leave Nothing Standing

En guise d'apéritif avant l'album, le groupe nord américain réputé pour sa brutalité intense et efficace à décidé de mettre en oeuvre un projet qu'il avait en tête depuis 6 ans… ainsi, avec l'aide de Corey Taylor (Slipknot / Stone Sour ) à la production et au chant, et voilà un EP qui devrait faire grincer des dents les fans, pas moins de cinq ballades au compteur ! Le chant clair de Candace est intéressant, on pourrait se contenter saluer la prise de risque et l'envie du groupe d'expérimenter…. mais malheureusement les compos sont d'une banalité totale, c'est vu et revu (oui, la quatrième chanson vous rappelera forcément une ballade de Johnny Hallyday…), le tout produit sans imagination par Corey Taylor. Et ce qui fait la force habituellement de Walls Of Jericho étant totalement absente, c'est un poil le soulagement quand l'épreuve se termine. Pas de quoi fouetter un ours.