AC/DC fait année après année un carton dans le monde entier. AIRBOURNE enchaine également les succès et cela donne forcément des idées à certains. Voici par exemple les teutons de BIG BALL qui nous propose un premier opus "Hotter than Hell". Les influences sont évidentes et assumées, le nom du groupe et de l'album, l'iconographie et les thématiques des chansons. Tout cela laisse un goût bizarre dans la bouche.
Et cela ne s'arrange pas une fois le cd inséré dans la platine. Les chansons sont des copies carbone de titres des australiens. Tout est là, les riffs si typiques, les rythmiques simples mais efficaces et le chant un brin criard singeant Brian Johnson. Voilà tout le problème BIG BALL propose un ersatz, un sous-AC/DC. Là où AIRBOURNE apporte une touche et une énergie revigorante, la musique des allemands tombe totalement à plat.
Les titres de cet album s'enchainent et on cherche désespérément une once d'originalité ou de personnalité. Peine perdue… Tant d'opportunisme me dépasse. BIG BALL n'est qu'un tribute band à AC/DC et le plagiat n'est parfois pas très loin tellement chaque chanson rappelle au moins un titre d'Angus & Co.
D'après son site internet BIG BALL doit bientôt fouler les planches en accompagnant SAXON sur sa tournée européenne. Le contraste entre les 2 groupes s'annonce saisissant. Seuls les fans acharnés des australiens pourront trouver un intérêt, très relatif, à cet album. Désespérant…
Oshyrya (04/10)
AFM Records / 2010
Tracklist (:) 01. Double Demon 4:17 02. Porna Lisa 3:44 03. Big Ball Crew 3:51 04. Killdozer 3:21 05. Free Fire Zone 3:48 06. Hell Whores & High Heels 3:07 07. Hotter Than Hell 3:50 08. Shooter 3:14 09. Plugged In 3:16 10. Wrecking Ball 3:25 11. Groove Monster Machine 3:22 12. Rock N Roll Stomper 4:48 13. Riding With The Devil 3:42
Angels of Babylon, cela ne vous dit sans doute rien mais vous comprendrez rapidement pourquoi ce quatuor est parvenu à signer pour ce premier album.
Était-ce vraiment nécessaire ? Peut-on trouver une raison valable (autre que celle du remplissage de poches) à ce retour de Varg Vikernes, 11 ans après son dernier album ? Ces questions me taraudent depuis l’annonce de la sortie de Belus, l’opus censé marquer la résurrection de Burzum. Au cours des années 90, Varg sera pour ainsi dire passé par toutes les étapes « obligées » de la seconde vague du Black Metal norvégien : sortie de plusieurs albums accédant rapidement à un statut « culte », démêlés avec la justice, incendies d’édifices religieux, meurtre et prison… Grandeur et décadence d’un groupe qui aurait pu mourir de sa belle mort, sombrant dans l’oubli des geôles norvégiennes…