Rune Eriksen aurait-il épuisé son nouveau filon en à peine quatre albums ? Onyx est-il le mal d'un symptome qui ne couvait pourtant pas au vu des qualités des deux premières réalisations ? Carmen Simoes sur Onyx n'est-elle que le fantôme de ses interprétations passées ?
Ce sont quelques questions rapidement abordées dans mon cerveau en découvrant ce nouvel album de l'ancien Mayhem et de sa moitié. Autant la formule avait su séduire par deux fois précédemment autant sur cette troisième fournée il semble que le vent tourne.
Développant sur le même programme, il n'en est pas moins étonnant de subir la même formulation musicale dans une qualité amoindrie. L'inspiration est en berne ou du moins elle est tellement calquée sur ses ancêtres qu'elle en est anodine.
Là où la beauté des éléments prenait une tournure séduisante par le passé, c'est incroyable ce que l'ennui pointe tôt le bout de son nez sur Onyx.
Ava Inferi perd de son charme au fil des années, Onyx est donc l'album le moins intéressant du groupe mais il vaut sans doute plus que son successeur que l'on devrait voir débarquer d'ici deux ans si tout va bien.
Clayman (05/10)
http://avainferiofficial.bandcamp.com
https://www.facebook.com/pages/Ava-Inferi/6757969345
Season of Mist / 2011
Tracklist (50:33) 01. Onyx 02. The Living End 03. A Portal 04. ((Ghostlights)) 05. Majesty 06. The Heathen Island 07. By Candlelight & Mirrors 08. Venice in Fog
Par principe, Dark Moor = metal symphonique. Même s'ils sont forcément assez proches de Rhapsody, ils ont développé un style bien différent… disons que Rhapsody utilise une base de musique classique et assimilés, jouée « façon metal », alors que Dark Moor part de quelque chose de bien metal et y ajoute plein d'arrangements d'inspiration classique et assimilés. Plus une chanteuse lyrique de temps en temps, aux choeurs et sans trop de vibrato: le genre de chanteuse que je supporte sans problème.
Vous aurez certainement remarqué, au fil des années, que les chroniques d’albums de HxC ne sont pas nombreuses dans nos pages. La raison de cette lacune ? Peut-être l’absence d’un véritable fan du genre (même si certains membres de la rédac dissimulent ce secret honteux : oui, ils aiment aussi du HxC, mais ne le dites pas trop fort, ça mettrait un coup à leur crédibilité), mais aussi parce qu’au final, ce genre tourne en rond (un peu comme les bras des apprentis Karate Style Dancers, si vous voyez ce que je veux dire).