Archive for janvier, 2012
Fastway – Eat Dog Eat
Author: Hamster ForeverJan 11
Terrorizer – Hordes Of Zombies
Author: Mister PatateJan 10
Tiens, un comeback ! Ca faisait longtemps, non ? Voyons voir, la dernière annonce de comeback, c’était Gorguts ? Ou Nasum en live avec Keijo ? Mmmm pas moyen de m’en souvenir, et on s’en fout un peu, car au rayon « grind qui tue », Terrorizer se pose là. World Downfall a beau être sorti quand j’avais 8 ans, il ne reste pas moins un de ces gros pavés dans la mare qui, de temps en temps, vient encore gentiment squatter ma platine. Et puis, un comeback, c’est Terrorizer, c’est un peu dans la logique des choses : un album, une séparation, un comeback, un album, une séparation (cette fois due au décès de Jesse Pintado), un comeback, un album. Business As Usual, quoi !
Premier changement frappant : la section rythmique. Au revoir Tony, bonjour David Vincent. Les fans de Morbid Angel ont dû tirer une drôle de tronche à cette annonce. Vous imaginez ça ? Morbid Angel sort un album sans Pete, officiellement blessé au dos, et voilà qu’on apprend que notre pote Pete passe sa revalidation à enregistrer un album de grind et qu’il bosse avec David ! Voilà de quoi défriser plus d’un fan de l’Ange Morbide. Autre changement majeur : Katina Culture, qui est chargée de faire oublier Jesse Pintado… une rude tâche, mine de rien.
Drakkar – When Lightning Strikes
Author: ClaymanJan 9
Toutes ces années écoulées n'auront pas cassé la passion de trois hommes, Dario Beretta (guitare), Corrado Solarino (claviers) et Davide Dell'Orto (chant) totalement dévoués à un style et à nouveau sous les feux de la rampe pour dévoiler leur nouvelle histoire, un concept science fictionnel.
Drakkar s'est donné les moyens musicalement parlant d'arriver à son but, les compos s'étendent entre power, heavy, néo classique, hard rock variant ainsi les tempos, les ambiances pour intégrer l'auditeur au sein de l'épopée.
Clairement Drakkar a mûri sa musique et ce temps de latence très long aura été bénéfique aux musiciens.
Les solos sont lumineux, les claviers s'extirpent d'une faille temporelle rappelant parfois Deep Purple sur les sonorités d'orgue (« Revenge is done ») et le vocaliste tient la cadence, la puissance et les aigus.
Seul ombre au tableau la production étouffée ruine la dimension grandiose dont aurait pu bénéficier cet album avec un producteur aguerri et donc des moyens plus conséquents.
Il faudra patienter deux intros avant de subir l' « armageddon machine » qui contrairement à son titre est assez posé puis c'est avec « Revenge is done » que la cavalcade débute avec quelques inspirations maidenienne ou priestienne et un refrain fédérateur. Le combat commence et le répit n'est pas dans l'immédiat, les morceaux défilent avec un éponyme tonitruant, un « At the Flaming Shores of Heaven » épique ou une conclusion (« New Frontier ») speed et annonciatrice d'un épilogue heureux en espérant qu'il en soit de même pour cet album qui a juste le mérite de faire les choses bien et qui ravivera des souvenirs à quelques metalleux adeptes de traditionnel.
En comparaison avec un album chroniqué récemment, le dernier Freedom Call, Drakkar doit s'accrocher car il a bien plus de talent de composition, des idées et un attrait mélodique ne se limitant pas à sortir des refrains entraînants. Il y a une place à prendre au chaud entre Iron Mask et Iron Savior.
Clayman (07,5/10)
http://www.myspace.com/drakkarweb
My Kingdom Music / 2012
Track List (56:11) : 1. Hyperspace – The Arrival / 2. Day of the Gods / 3. The Armageddon Machine / 4. In the Belly of the Beast / 5. Revenge Is Done / 6. When Lightning Strikes / 7. Winter Soldiers / 8. Salvation / 9. At the Flaming Shores of Heaven / 10. We Ride / 11. The Awakening / 12. My Endless Flight / 13. Aftermath – The Departure / 14. Engage! / 15. New Frontier