Putain, mais pourquoi je m’inflige ça ? Non, sérieusement, je pourrais être à l’aise, une binouze à la main en train d’écouter un bon vieux Maiden, un Priest du derrière des faggots ou un Black Sab’, et me voilà demain mon PC en train de me farcir pour la n-ième fois le 6e et très pénible effort d’All That Remains. Ces gars s’auto-parodient depuis 2004 et This Darkened Heart et, avec une régularité sans faille, nous chie chaque année une resucée mi-molle, mi-sucrée de leur fameux « opus magna » (vous remarquerez les guillemets, ça veut dire que c’est ironique). Si cet album était comestible, il me filerait des caries ET la chiasse. Je suis sûr que Guillaume Bideau kiffe ce groupe. Faudrait que je lui demande, d'ailleurs.
 
Vous vous demanderez certainement quelle est la pertinence de cette chronique. Vous pensez certainement que « ce connard de Patate hait le Metalcore et ne perd pas une bonne occasion de chier sur ces groupes ». Vous avez tort. Prenez Maroon et Heaven Shall Burn. Voilà, ça, c’est du bon Metalcore, qui ne laisse aucune place aux bons sentiments, qui vous prend par les burnes, vous colle au mur et vous enfonce la face avec un sourire sadique. All That Remains est du Metalcore d’adolescentes, au bas de l’échelle du Metal, juste quelques échelons au-dessus des merdes électro-pop qui ont succédé au Metalcore au rang de « genre à la mode » chez les jeunes ricains. 
 
Suis-je le seul à avoir remarqué qu’All That Remains sort le même album depuis 2004 ? Remarquez, dans deux ans, il me suffira de copier-coller ce texte et de changer les titres, ni vu ni connu. Je devrais essayer, tiens. Rendez-vous dans deux ans.
 
Mister Patate (2/10)
 
 
Prosthetic Records – 2012
Tracklist 1. Down Through the Ages 2. You Can't Fill My Shadow 3. Stand Up 4. A Call to All Non-Believers 5. Asking Too Much 6. Intro 7. Just Moments in Time 8. What if I Was Nothing 9. Sing for Liberty 10. Not Fading 11. Calculating Loneliness 12. A War You Cannot Win