MONO INC. est un groupe de rock alternative allemand mené par son chanteur, Martin Engler. Ils fêtent cette année leur dixième anniversaire et ont connu un grand succès dans leur pays avec leur dernier album, After the War (2012). Ils ont atteint la place de numéro 6 dans les charts d’Outre-rhin. Pour se rappeler au bon souvenir de ses fans, les voici qui reviennent en ce début d’année avec un single, My Deal With God.
Deux titres offerts en pâture pour enfoncer le clou et capitaliser sur les succès récents. On retrouve la patte si particulière du groupe : une mélodie soignée et hypnotique, une grosse section rythmique et des claviers pour renforcer les ambiances. Très calibrées pour le marché allemand, MONO INC. sait plaire aux jeunes sans effrayer leurs parents. Très catchy « My Deal With God » devrait encore faire un carton. Les influences sont nombreuses, on mentionnera THE SISTERS OF MERCY, DEPECHE MODE ou encore NEW ORDER. On retrouve les atmosphères des uns et l’attractivité des autres. Le timbre de voix assez grave d’Engler apporte également un charme supplémentaire.
On peut aisément prévoir que MONO INC va poursuivre son ascension et si ce nouveau single annonce le son et l’orientation du nouvel album, le carton commercial devrait à nouveau se profiler. Trop lisse, trop facile, mais efficace.
Oshyrya (6,5/10)
Site Officiel
Facebook Officiel
NoCut Entertainment – SPV / 2013
Tracklist (07:46 mn) 01. My Deal With God 02. A Better Way To Die
Il est dimanche après-midi, il fait beau dehors et cela fait plus d’une semaine que j’essaye de comprendre quelque chose à la musique des italien de RADIANCE. Le groupe est né en 2004 à Palerme sur l’impulsion de la guitariste Federica Viola. Après avoir écumés toute la scène underground de leur pays, ils se décident finalement à sauter le pas et enregistre un premier EP en 2008, …And The Night Comes Down. Forts de ce succès, ils continuent à travailler et mettent en boite de premier album début 2010 aux Criterion Studios et and Audia Manent Studios.
Et dès les premières notes, l’incompréhension m’assaille. L’ambiance générale est très sombre, pesante et il faut se faire violence pour s’immerger dans l’univers de RADIANCE. Le groupe encourage les gens à rester l’esprit ouvert et à casser les codes et bien le contact s’avère quand même rude. La musique est très technique, l’étiquette progressive est mentionnée dans la bio et il faut vraiment d’accrocher pour trouver un fil conducteur. Karin Baldanza est en charge du chant et sa première intervention typée opéra fait franchement grincer des dents. Les rythmiques sont un peu folles, le son de la basse est omniprésent et les harmonies de guitares me laissent perplexes. Mes italiens jouent sur les dissonances à travers des parties complexes et techniques mais il n’est vraiment pas aisé de rentrer dans le trip d’Undying Diabolyca. On trouve de vrais bons moments sur ce disque mais le schéma général m’échappe complétement. Difficile d’adhérer à la démarche du groupe si le sens des choses apparait aussi incertain et obscure. Les italiens mentionnent les influences de CRIMSON GLORY, CYNIC ou encore ARCTURUS. Si on enlève les instrumentaux qui ouvrent et clôture l’album, plus de la moitié des compositions dépassent les huit minutes. Et ces minutes sonnent parfois interminables…
Je ne sais finalement quoi penser de RADIANCE. Le talent et la maîtrise technique sont là mais je suis complètement passé à côté de la démarche des italiens sur Undying Diabolyca. Trop avant-gardiste pour moi peut-être. Je suis prêt à expérimenter mais j’ai besoin d’un fil conducteur et je n'en ai pas trouvé ici. Le mystère s’épaissit…
Oshyrya (05/10)
FaceBook Officiel
My Kingdom Music / 2013
Tracklist (51:54 mn) 01. Towards Doom 02. Another Way 03. Behind the Light 04. Storm 05. Reasonance 06. Whirl's Criterion 07. Le Poison à la Mode 08. Undying Diabolyca 09. Pulse of Awakening
On ne va pas se mentir, j’ai vu arriver ce nouvel album des allemands de THE NEW BLACK avec un intérêt proche de zéro. La rédaction des chroniques des deux précédents opus, The New Black (2009) et II: Better In Black (2011), n’a ma laissé de souvenir impérissable et je n’attendais rien ce troisième opus. Saluons au moins la régularité du travail de ces messieurs : ils produisent un album tous les deux ans. Soulignons aussi que le line-up est resté stable ce qui n’est plus si courent de nous jours.
Au niveau des ingrédients, pas de révolution à l’horizon. THE NEW BLACK continue a développé son Heavy rock à coup de gros riffs bien gras, de rythmique rapide et d’un chant bien mâle de Fludid. Ils se présentent comme les chantres du Heavy traditionnel loin des bidouillages made in Pro-Tools. Et finalement l’écoute de cet album se révèle être une bonne surprise. Difficile de ne pas taper du pied et secouer la tête à l’écoute des premiers brûlots de III: Cut Loose. L’influence à MOTÖRHEAD est à peine voilée sur « Innocence & Time » et son intro à la « Ace of Spades ». Mais le groupe fait preuve de belles qualités avec ses titres les plus bourrins et rapides. Les refrains sont catchy à souhait et on passe un bon moment. Par contre le côté formaté et prévisible n’a pas disparu et il est difficile de ne pas s’essouffler après cinq ou six titres. Loin d’être des manchots, les cinq allemands s’en sortent avec les honneurs et n’ont pas à rougir de la prestation proposée. Le son est puissant et massif, Jacob Hansen a assuré cette fois le mixage et le mastering.
Pas sûr que ce III: Cut Loose permette à THE NEW BLACK de sortir du relatif anonymat dans lequel il évolue sur la scène métal européenne mais l’album tient la route et démontre le sérieux du travail du groupe. Sur scène ces compositions pourraient s’avérer plus que convaincantes.
Oshyrya (6,5/10)
Site Officiel
FaceBook Officiel
AFM Records / 2013
Tracklist (43:40 mn): 01. Innocence & Time 02. Count Me In 03. Muzzle & Blinkers 04. Superhuman Mission 05. Cut Loose 06. Any Colour You Like (As Long As It’s Black) 07. Burning D 08. Not Quite That Simple 09. Sharkpool 10. The Unexpected Truth 11. One Thing I Know 12. Antidote