Samedi 13 avril

Aimant oublier des choses à l’hôtel obligeant à repartir en arrière alors qu’on a déjà fait les 2/3 du trajet, je rate Aktarum (nous étions de toute manière partis trop tard pour voir Dyscordia, qui jouait encore avant). Petite photo de Dyscordia, puisque Christophe était arrivé à temps, lui:

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(Les photos de Dyscordia)

A en croire mes co-chambriers (arrivés à temps pour AKTARUM, eux) c’était un groupe de folk-metal tout à fait correct, peut-être pas la folie ultime mais qui fait passer un bon moment : on a vu largement pire en ouverture de festival.

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Set-list d’Aktarum :
Fight to Death
Black Troll
Imperial Troll
Air Force Troll
Rock'n Troll
Spiritual Troll
(Les photos d'Aktarum)

J’arrive donc tranquillement à la salle, vais retirer mon pass press même si a priori il ne me sera pas très utile, puisque d’interview il n’y aura plus. Dans tous les cas, si jamais j’ai besoin de faire des exercices pour mon dos en plein milieu de la journée, ça fera un endroit plus au calme… Là, on me dit que le responsable de la presse voulait être prévenu de mon arrivée, ça tombe bien, le voilà qui arrive : c’était pour l’interview d’hier.
– « Bah, c’était certainement non de toute manière ? »
– [mini temps de réflexion] « C’était oui. »
[Image mentale d’un bon gros tapage de tête dans un mur. Vraiment solide, le mur.]
[Pour info fut une époque j’achetais des albums juste parce que Sascha Paeth les produisait, j’adore (et regrette énormément) Heaven’s Gate, aujourd’hui encore il produit une bonne partie des albums que je préfère… en gros ça fait 15 ans que je me dis que vraiment j’adore tout ce que fait ce type, c’est juste dommage que je n’aurai vraisemblablement jamais l’occasion de l’interviewer… SALETE D’ACCIDENT A VALENCIENNES !!!]
– [après un petit « gloups » pas que mental] « Mais c’était à quelle heure ? » [après tout, si c’était dans les 18h ou 19h, il n’y aurait pas vraiment de regrets à avoir, puisqu’on était englués autour de Valenciennes.]
– « 20h. »
[Image mentale de fracassement de tête contre un mur. Vraiment absolument monumental le fracassement de tête.]
…Respirons, et tâchons d’aller voir ce groupe qui est en train de commencer son concert…

INFERNAL TENEBRA :

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Soit du death metal pas trop méchant (incroyable vu le nom, je sais), en tout cas avec ce qu’il faut de mélodique pour me causer en début de journée. Pas la folie ultime non plus, mais je m’étais attendue à subir ce groupe alors que pas du tout, ça passe plutôt bien. (…pour du gros méchant metal).
(Les photos d'Infernal Tenebra)
…Même si, forcément, je passe une partie non négligeable du concert à me dire : « 20h… à 19h45 nous étions sur le parking, j’ai bien envisagé deux secondes d’aller voir ce qu’il en était, mais s’il n’y avait pas eu d’évolution dans la journée, pourquoi y en aurait-il si tard ? Oh, allez, inutile, allons nous enregistrer à l’hôtel avec les autres, pas la peine de les charger avec mes affaires après tout. » / « 20h… » / « Au pire, si je n’étais pas partie du principe que le point presse était forcément fermé quand je suis arrivée hier, ne voyant personne devant, peut-être que… » / « Mais pourquoi suis-je donc si gourde ? » / « Mais pourquoi y a-t-il eu un embouteillage pour nous faire perdre 2h30 ? » / « MAIS POURQUOI LE MONDE EST-IL AUSSI INJUSTE !!!!! »
(etc., etc.)
Je ne vous cache pas qu’il me faudra un certain temps avant de dépasser tout ça… (ou du moins à arrêter de le ressasser, parce qu’au moment où j’écris ces lignes je ne sais pas si je l’ai déjà « dépassé »… *petite larme*)

Suit SEVEN KINGDOMS :

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Déjà vus en première partie de Stratovarius il y a quelques jours, j’ai préféré leur prestation belge. Déjà parce que la chanteuse était plus en voix (peut-être était-elle un peu malade à Paris, contaminant la chanteuse d’Amaranthe qui a dû se faire porter pâle pour un autre concert quelques jours après ?), peut-être aussi que l’on entendait mieux les instruments. Malgré tout, je persiste à dire que ce groupe manque de mélodies (en dehors des solos et du chant), à cause de ça ils sont agréables à suivre, d’autant qu’ils tiennent bien la scène, mais je n’arrive pas à accrocher totalement à ce qu’ils font, même si c’est tout à fait correct.
Set-list de Seven Kingdoms :
After the Fall
Forever Brave
Flame of Olympus
Fragile Minds Collapse
The King In The North
Into the Darkness
(Les photos de Seven Kingdoms)

Je profite de la pause pour faire un tour au « metal market », qui paraît léger au premier abord, mais quand on regarde plus attentivement il y a quand même un nombre raisonnable de vendeurs de disques et vinyles (seules choses qui m’intéressent vraiment dans un « metal market ») pour un festival de cette taille. Même pour ceux qui aiment s’habiller sur place, il y a largement de quoi faire. Après, c’est sûr, pour la nourriture ça a l’air léger… ceci-dit je ne mange jamais ce qui est vendu dans un festival, souvent trop gras pour moi (ou sinon c’est que je suis en pleine crise de tremblements pour cause de manque de nourriture) : voir si peu de choix peut choquer, surtout qu’il n’y a pas trois pelés deux tondus à ce festival, mais il faut dire qu’il y a une galerie marchande avec des restaurants juste en face de l’entrée de la salle, et pour le dimanche où la galerie est fermée vous avez un Quick et un ou deux autres trucs 3 minutes plus loin sur la droite. Il faut donc quitter l’enceinte du festival pour manger (correctement, en plus), c’t’horreur.

Retour à l’intérieur pour EMPYRIOS :

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Qui sont restés fidèles à eux-mêmes depuis que je les ai vus ici-même il y a deux ans : un truc assez déjanté, à fortes influences extrêmes à l’image d’un chanteur aux mouvements tout à fait originaux et improbables pour un groupe de metal… mais il est tellement dans son truc que ça passe comme une lettre à la Poste. Malgré tout, je n’arrive pas totalement à accrocher à ce qu’ils font… et l’estomac commence à se creuser : partons nous restaurer dans le centre commercial en face, ils proposeront sans doute moins d’accumulations de gras que ce qui est vendu dans l’enceinte-même du festival.
Set-list d’Empyrios :
Nescience
Renovation
Pandaemonium
The Eve Arose
Domino
The Glorious Sickness
Masters
Timelapse
A New Dawn
(Les photos d'Empyrios)

Et retour pour la fin du passage d’ASTRA :

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Qui me paraît très bien ! C’est puissant, mélodique, très bien chanté, ce qu’il faut de recherché mais pas trop histoire de ne pas verser dans le lourdingue saoulant : ma première découverte intéressante de ce festival, assurément. Je regrette de n’avoir vu que la moitié de leur set, mais je vais me rattraper sur les albums, c’est certain !
(Les photos d'Astra)

Direction la scène d’en face pour MANTICORA :

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…qui reste fidèle à l’image (certes ancienne) que j’avais d’eux, à savoir un groupe calibré, trop calibré. Plus précisément, c’est un groupe qui, sur papier, a tout pour me plaire : c’est mélodique, puissant, bien chanté et bien joué. Mais dans les faits, j’aime bien ressentir un peu de « l’âme » des musiciens, pour ne pas dire que c’est avant tout ça qui fait l’intérêt d’un groupe à mes yeux. J’admets qu’ils n’ont pas été servis par un son assez fouillis (premier son désagréable de la journée, voire du festival, pour moi), mais l’attitude sur scène ça c’est eux et uniquement eux. Or, ça se voit trop qu’ils ont prévu le moindre mouvement d’orteil auparavant, le chanteur me saoule à vouloir en faire des caisses dans le registre du bellâtre, etc. : au final, c’est autant ultra calibré que peu (res)senti. Et ça, pour moi, c’est rédhibitoire. Le public, assez massif pour la journée, les reçoit d’ailleurs plutôt fraîchement, comme quoi je ne dois pas être la seule à avoir un sentiment mitigé.
Set-list de Manticora :
In The Abyss of Desperation
Cantos
The Nightfall War
A Lake That Drained
Playing God
(Les photos de Manticora)

Nouveau retournement pour ROTTING CHRIST :

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Musicalement, c’est très bien : du black metal plutôt mélodique, bien joué et avec une bonne attitude des musiciens. Le chanteur se fendra même de quelques mots en français sans trop d’accent, c’est tout choupi (mais peut-être pas au goût des néerlandophones présents aujourd’hui ? Ils sont vraiment en nombre, je n’entends parler presque que flamand depuis le début de la journée, à tel point que je prends le réflexe de parler allemand au lieu de l’anglais quand on me parle « en étranger » !) Mais il y a quelque chose de profondément négatif dans certaines de leurs chansons, qui finit par me mettre mal à l’aise : je préfère aller prendre l’air vers la moitié ou les deux-tiers de leur concert. Certaines paroles profondément anticatholiques m’ont aussi fait tiquer (je suis croyante et pratiquante, si, si, c’est possible quand on aime le metal), mais ça n’est vraiment pas ça qui m’a fait baisser les bras avant la fin.
(Les photos de Rotting Christ)

Je reviens pour ORPHANED LAND dont j’ai toujours entendu beaucoup de bien :

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Peut-être justement attendais-je trop de ce concert, mais il m’a énormément déçue. Oui c’est original, oui c’est bien fait, oui ça a un côté puissant… mais il n’empêche que je me suis ennuyée. Peut-être parce que tout ça se fait sur un rythme trop plan-plan / calme, je ne sais pas, mais en tout cas je n’arrive pas du tout à accrocher, et ça n’est pas faute d’avoir essayé, croyez-moi. Une chose à noter cependant : heureusement que le chanteur n’a jamais tenté une carrière de gourou, parce qu’il a quelque chose d’envoûtant dans la voix, même parlée… je suis sure qu’il aurait fait fortune ! Une danseuse « à pans de tissus » (aucune idée du nom de ces choses) qui se débrouillait très bien aussi, je me suis amusée à vraiment détailler le moindre de ses mouvements et les mouvements que ça entraînait pour les pans de tissu… on est une fille ou on ne l’est pas !
Set-list d’Orphaned Land :
Barakah
The Kiss of Babylon
Birth of the Three
Olat Ha'tamid
Sapari
From Broken Vessels
Ocean Land
El Meod Na'Ala
Norra el Norra
Ornaments of Gold
(Les photos d'Orphaned Land)

Suit AMARANTHE :

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Inutile de revenir sur le côté trop commercial / « metal pour adolescents en pleine crise » que je leur reproche, disons juste qu’au moins leur set est suffisamment rôdé pour que ça soit le premier concert de la journée que je vois vraiment en entier. La chanteuse est moins exubérante qu’à Paris, mais c’est peut-être aussi parce que le public se montre moins réceptif, pour ne pas dire qu’il est particulièrement peu réactif aujourd’hui… parce que Behemoth a attiré des blackeux, parce que le public belge est comme ça en général ? Aucune idée, mais ça m’a marquée à plusieurs occasions. Elle gardera aussi son blouson en cuir pendant tout leur concert, l’ouvrant juste sur la fin : temps couvert + hangar = même moi je garde mon manteau pour regarder les concerts depuis au moins Manticora… et devant Amaranthe, je plains quelque peu le chanteur « bourrin » du groupe, qui réussit à rester en tshirt tout du long ! Il faut dire qu’il n’est pas présent sur toutes les chansons, ça aide peut-être… Le son étant mieux équilibré qu’à Paris on entend mieux les parties électro, renforçant le côté commercial de leur musique, mais tant qu’ils assument… Parce qu’Amaranthe c’est simple, dans le fond : une chanson rentre-dedans ? Une boucle électro-technoïde va marquer le temps et inspirer les heandbangings. Une chanson plus calme ? Les instruments habituels suffisent. Et là, je pose une question toute simple : depuis quand de bonnes guitares et une bonne rythmique ne suffisent pas à mettre une patate énorme à un morceau de metal ? Ah, à moins de considérer qu’Amaranthe ne fait pas vraiment du metal, mais un truc pour ados en mal de sensations fortes, d’où la présence de valeurs connues (« l’électro, c’trop puissant ») et de facteurs de différenciation (« il y a des guitares tu vois, eux c’est un vrai groupe, pas comme les autres vendus qui ont des gens qui composent pour eux »)… Mais peu importe, tant mieux pour eux si leur label les pousse et que ça marche pour eux : en soi, sur scène, ils sont efficaces.         
Set-list d’Amaranthe :
Invincible
Leave Everything Behind
1.000.000 Lightyears
Serendipity
Burn With Me
Mechanical Illusion
Rain
The Nexus
Amaranthine
Call Out My Name
Automatic
Hunger
(Les photos d'Amaranthe)

Passons aux pirates d’ALESTORM :

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…qui me permettent de comprendre pourquoi je croise régulièrement des gens grimmés en Jack Sparow depuis le début de la journée : c’est vrai que c’est de la musique pour pirates tout ça, LeChuck n’aurait pas renié ce groupe !
Par contre évidemment c’est marrant les premières minutes, mais au bout d’un moment je trouve quand même qu’on a fait le tour… et ça devient sacrément répétitif. Je veux bien croire que quand on a bien bu on est fin prêt à reprendre en chœur toutes ces chansons à boire, mais quand on n’aime pas particulièrement boire… bouairf, un peu lassant tout ça. Enfin, il n’empêche que c’est plutôt drôle, au minimum il y a toujours des comiques pour faire des âneries sur ce genre de groupe (…même s’il y a eu une tentative complètement avortée de chenille ? Y’a pas à dire, ils ne sont pas joueurs ces belges !), donc leur concert est globalement agréable, mais… j’avais beaucoup entendu parler de ce groupe : j’en attendais beaucoup, et au final je ressors un peu déçue de leur concert.  
Set-list d’Alestorm :
The Quest
The Sunk'n Norwegian
Shipwrecked
Wolves of the Sea
Nancy the Tavern Wench
Pirate Song
Back Through Time
Wenches & Mead
Midget Saw
Keelhauled
Rumpelkombo
The Huntmaster
Captain Morgan's Revenge
Rum
(Les photos d'Alestorm)

C’est pas tout ça, mais STRATOVARIUS s’apprête à entrer en scène… :

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…il est donc temps de partir à la recherche d’une place correcte ! Quelqu’un qui n’est pas sûr de rester devant me propose de le doubler, ce qui me donne droit à une vue du feu de Zeus… mais je ne resterai pas là pour autant : que le son ne soit pas parfait sur la première chanson ça arrive, qu’on n’entende pas du tout le clavier sur « Speed Of Light » (deuxième chanson de la soirée) c’est proprement intolérable ! Je recule donc un peu, trouve un endroit où le son est absolument nickel chrome, le hasard me met même juste derrière une bande de tout fous qui mettront une ambiance grandiose pendant tout le concert : il en faudrait plus des comme ça…surtout en Belgique ! Sur pratiquement toutes les chansons ils inventent une nouvelle ânerie, que ça soit le traditionnel « mouvement de guitares à la Scorpions », des « cornes » à trois mains – une et demi – trois mains, des bras dessus – bras dessous, etc. : ils assurent le spectacle dans la fosse. Timo est moins en forme qu’à Paris, mais comme il connaît bien sa voix ça passe bien : aucune note ratée, juste des notes baissées et le tout toujours bien juste. Mais surtout quelle patate ! Au final, c’est le premier groupe de la journée qui me donne vraiment envie de me lâcher, d’autant que les chansons du nouvel album passent vraiment bien sur scène. Pour la communication avec le public c’est dommage que le « nouveau » guitariste soit aussi souvent en mode Cousin Machin, mais au moins ce qu’il joue convient parfaitement. J’ai essayé de faire un peu plus attention au batteur, qui est en effet très porté sur le « tac-tac-boum / tac-tac-boum », mais dans le fond les Beatles ça n’est guère plus que ça et ça passe très bien avec eux : ce qu’il joue soutient bien les chansons, voire leur donne plus de pêche que le martellement répétitif de Michaels, donc bah bien. Histoire de ne pas se faire avoir (comme à Paris !), ce concert est joué en mode TGV : aucun temps mort, 15 secondes maximum pour introduire une chanson, même le solo de batterie est très écourté ce me semble, ce soir on enquille ! Ca leur permet de jouer « Unbreakable », qui n’était pas forcément prévue au départ d’après ce que dit Timo : je persiste à dire qu’elle ne me cause pas tant que ça cette chanson, de toutes celles du nouvel album jouées ce soir, c’est de loin celle que j’ai le moins aimé… elle a ses partisans, mais pour le coup je ne les rejoins pas. Enfin, pour entretenir la fierté nationale (de temps en temps, ça fait du bien), il faut remarquer que pour faire brailler le public sur « Hunting High And Low », Timo fait le coup de l’habituel « hier nous étions… », mais il évoque aussi Paris et à quel point ça a braillé chez nous (seule autre ville évoquée) ! Pour jouer sur une rivalité franco-belge complètement imaginaire ou parce que vraiment on a tellement braillé à Paris que nous sommes devenus la référence de la tournée ? Allez, soyons chauvins, disons que c’est parce que nous avons été excellents, après tout il est vrai que le public s’est d’autant plus lâché que Timo venait de dire qu’ils étaient obligés de raccourcir la set-list pour cause de couvre-feu arrivant à grands pas… Dans tous les cas, vraiment heureuse de voir Stratovarius revenir à ce niveau d’énergie sur scène.
Set-list de Stratovarius :
Abandon
Speed of Light
Halcyon Days
Dragons
-solo : batterie
Eagleheart
Fantasy
Destiny
Black Diamond
Stand My Ground
Unbreakable
Hunting High and Low
(Les photos de Stratovarius)

Les finlandais ont vraiment mis une patate énorme aux spectateurs : est-ce parce que de toute manière la majorité des gens n’apprécie pas du tout Behemoth ou parce qu’ils préfèrent aller rejoindre Morphée en restant dans cette énergie ultra positive, toujours est-il que la salle se vide d’au moins une grosse moitié quand BEHEMOTH entre en scène :

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Je dois avouer avoir moi-même tenu deux morceaux et demi, mais pas plus, je n’ai pas tenu ! Déjà, pendant les balances, c’était amusant de les voir passer deux à trois plus de temps sur la batterie que sur quoi que ce soit d’autre. Ensuite, c’est étonnant de voir si peu de monde devant cette scène alors que la Belgique a souvent l’image d’un pays où l’extrême est en vogue ? Mais voilà, la foule est déjà très clairsemée quand les polonais entrent en scène, et quand je partirai après ces deux morceaux et demi, il n’y a déjà plus que… le quart de ce qui était devant Stratovarius ? Au plus ? J’ai essayé pourtant, sincèrement, mes collègues de MetalChroniques se perdent si souvent en compliments sur Behemoth en concert que j’ai réellement cherché la lumière… mais je reste dans l’obscurité la plus totale, la masse sonore pour la masse sonore très peu pour moi. Après tout, musicalement, Behemoth c’est simple : deux-trois riffs, pas plus sinon ça ferait « vendu commercial », une petite variation à l’occasion mais rien de mélodique sinon ça fait vendu, etc. Le public est comique dans son genre aussi : je comprends mieux pourquoi il a été aussi froid pendant toute la journée, même/surtout pendant les groupes plus extrêmes… ça doit être mal vu de manifester de l’enthousiasme (vocal) chez les extrêmeux, en fait. Au bout d’un moment, ça saoule, ça lasse, ça fait répétitif (mes excuses aux fans) : allons dormir (après la séance bouillote et médicaments d’usage, forcément).
Set-list de Behemoth :
Ov Fire and the Void
Demigod
Moonspell Rites
Conquer All
Christians to the Lions
The Seed ov I
Alas, Lord Is Upon Me
Decade of Therion
At the Left Hand ov God
Slaves Shall Serve
Chant for Eschaton 2000
– Rappel –
23 (The Youth Manifesto)
Lucifer
(Les photos de Behemoth)

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