oshy_21042013_Th_Circl_En_HerSans faire de bruit, un nouvel album, Memorial Records enchainent les sorties et nous présente le premier album des italiens de THE CIRCLE ENDS HERE. Originaires d’Udine dans le nord-est de l’Italie, le groupe né en 2010 autour de cinq passionnés. Ils font rapidement leurs premières armes sur les scènes locales et proposent un premier EP, Where Time Leaves The Rest, en 2011. Armés de ce disques sous le bras, les transalpins multiplient les concerts et réussissent quelques jolis coups en assurant la premières partie de groupes comme THE DILLINGER ESCAPE PLAN ou THE OCEAN. Les voici qui reviennent avec un tout premier album titré The Division Ahead.

Si on devait ranger le groupe dans une catégorie, le plus simple serait de parler de la scène post-rock/post-métal. Pour être plus clair, la musique est puissante, foncièrement lourde et puissante et se dévoile progressivement à coup de riffs mordant. L’atmosphère générale est assez angoissante et on évolue dans cet album comme dans un marécage froid et hostile. Cela me rappelle Vertikal, le dernier CULT OF LUNA. Les italiens font la preuve d’un vrai talent pour tisser des ambiances glaciales et pesantes. Le chant hurlé, très anxiogène de Johnny Lonack n’arrange rien à l’humeur générale franchement maussade. On pourrait presque parler de sludge tant le propos est parfois écrasant. Pour les plus dépressifs d’entre nous, les différentes compositions s’enchainent naturellement et surtout le disque a la bonne idée d’être très varié. Certains titres plus calmes cassent le rythme et laisse le temps à l’auditeur de souffler. « Porcelain » et « Frail » en sont de bons exemples alors que « Nescience » et « Rift » tabassent sévères. Le chant hurlé et particulièrement désespéré fini par rapidement me lasser mais je dois bien avouer que l’effet est saisissant.

The Division Ahead s’avère être un album solide et inspiré. Sans réellement innover, les italiens de THE CIRCLE ENDS HERE parviennent à confirmer tout le bien que l’on pensait d’eux après un premier EP prometteur. Et l’aventure continue sous de bons auspices puisque le groupe vient de s’embarquer dans une tournée en Europe de l’Est.

Oshyrya (7,5/10)

 

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Memorial Records / 2013

Tracklist (49:46 mn) 01. Remiss 02. Rift 03. Porcelain 04. Frail 05. Transcend 06. Nescience 07. Lakes 08. Monument