6:33 & Arno Strobl – The Stench From the Swelling (A True Story)
Posted by OshyryaMai 26
Cet album apprend l'humilité. Rien ici n’est facile à apprivoiser. Ni le groupe, ni la musique, ni le concept, ni la pochette énigmatique ne vous faciliteront le travail.
Lorsque le groupe parisien 6:33 sort en 2011 son premier album Orphan Of Good Manners, le disque rencontre un beau succès d’estime et est salué par la critique. La rencontre du groupe avec Arno Strobl (CARNIVAL IN COAL) peut surprendre mais cette association s’avère très fertile et débouche en mai 2012, sur la sortie d’un EP trois titres de 30 minutes: Giggles, Garlands, and Gallows. Démarche originale, 6:33 l'offre en téléchargement gratuit durant un mois et accroit ainsi sa visibilité sur la scène métal hexagonale. Après avoir passé toute l'année 2012 sur les routes (notamment en première partie de Devin Townsend et SHAKA PONK), 6:33 continue sa collaboration avec Arno Strobl et sort son deuxième album The Stench From The Swelling – A true story. Ce disque reprend une partie du contenu de l’EP et le complète.
L’écoute de cet album s’apparente à un séjour dans un parc d’attraction. Tout est complétement barré et l’auditeur passe d’un coup d’une ambiance à une autre, les changements d’atmosphère et de rythmes sont constant. L’éventail des styles proposés est assez gigantesque et attendez-vous à tout. Ils décrivent eux-mêmes leur musique comme un croisement entre FAITH NO MORE, Devin Townsend, CARNIVAL IN COAL mis en musique par Danny Elfman. On pourrait d’emblée crier à la supercherie mais la musique de 6:33 reste attachante et tellement riche que finalement l’auditeur se laisse prendre au jeu et rendre dans cet univers un peu fou fou mais diablement malin. Au niveau du chant, Arno Strobl et Rorschach se partagent le micro et vous aurez là aussi droit à toutes les excentricités, du chant midinette jusqu’au growls.
Il y a de quoi sortir passablement secoué de ce voyage halluciné dans l’univers des 6:33. La démarche est tellement extrême dans son genre qu’une partie du public risque de ne pas adhérer au projet des parisiens. Ce serait bien dommage car dans le business hyper formaté et marketé actuel ce grain de folie fait souffler une fraicheur salvatrice. Cela change du énième groupe de power métal que la rédaction reçoit chaque semaine. A essayer d’urgence !
Oshyrya (7,5/10)
Waffle Gate – Season of Mist / 2013
Tracklist (50:31 mn) 01. (I Should Have Known) Her Name Was Boogie 02. Burn-In 03. I Like It 04. The Stench From The Swelling 05. Starlight (Supreme Lovers cover) 06. Giggles, Garlands & Gallows Part 1: Order of The Red Nose 07. Giggles, Garlands & Gallows Part 2: M.I.D.G.E.T.S
One comment
Commentaire by Nico on 28/05/2013 at 6:55
En tous cas, c'est hyper chiant sur scène…