Archive for mai, 2013

oshy_07052013_FKAlors, je ne connaissais pas mais F.K.Ü. (Freddy Krueger’s Underwear, il parait) laisse peu de place au doute. On va en prendre plein les oreilles pendant 40 minutes. Il suffit de regarder le nom, la pochette et le titre des chansons pour deviner que les suédois ne font pas dans le délicat et le subtil. Pendant très longtemps partisans du DIY, nos amis rentrent désormais dans le rangs et signent ce quatrième album chez un gros label européen, les autrichiens de Napalm Records.

Ils se présentent eux-mêmes comme un groupe de Horror Metal Mosh band. Le Mosh c’est le mal, je n’ai jamais compris cette pratique qui m’apparait bien débile. Mais il faut bien que jeunesse se passe… Pour être plus clair, F.K.Ü. propose un thrash parfois assez mélodique au niveau des refrains avec ses compositions aux rythmes infernaux et aux riffs tranchants à souhait. Le duo basse/batterie ne connait que de rares moments de calmes et le groupe semble vouloir jouer en permanence le pied à fond sur l’accélérateur. Tout est bouclé en trois minutes et les salves s’enchaînent sans temps morts. En dehors de la jolie petite intro qui met l’auditeur dans l’ambiance apocalyptique souhaitée, le reste n’est que violence et fureur. Les amateurs de thrash à l’allemande seront contents même si le retour des grands anciens rend la concurrence plus rude que jamais. Larry Lethal derrière le micro s’égosille avec talent et sans retenue de sa voix criarde et aigue (Rob Halford n’est parfois pas très loin). Les suédois en fond des tonnes mais bon vu leur univers délirant ce n’est pas très étonnant. Il est toujours agréable de voir un groupe faire sérieusement son boulot sans se prendre trop au sérieux et vivre un délire.

Un peu trop bourrin à mon goût, ce 4: Rise Of The Mosh Mongers pourrait plaire aux plus thrasheux d’entre vous. Les suédois ne réinventent rien, ils n’innovent pas mais ils s’appliquent et délivrent la musique attendue. Seul le chant pourrait en rebuter certains. A essayer.

Oshyrya (06/10)

 

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Napalm Records / 2013

Tracklist (40:47 mn) 01. Moshocalypse Now 02. Rise of the Mosh Mongers 03. Black Hole Hell 04. Cannibal Detox 05. The Überslasher Pt. 1 06. Scream Bloody Mosher 07. Esox Lucius 08. The Überslasher Pt. 2 09. At the Mountains of Madness 10. A Nightmare Made Thrash 11. 112 Ocean Avenue 12. The Überslasher Pt. 3 13. Marz Attacks 14. Terror Train 15. The Überslasher Pt. 4 16. They Feed in the Dark 17. Anthem of the Moshoholics

Gloomball – The Distance

oshy_07052013_GloomballVoici un nouveau groupe sur la scène rock/métal alternatif européenne. Un de plus vous allez me dire tant ce style semble avoir le vent en poupe. Le projet est né en 2010 et de simple aventure studio il s’est transformé en groupe à part entière à partir du moment où ils ont écumé les scènes de leur pays. Deux démos plus tard, on les retrouve avec un premier album sous le bras, The Distance.

Les premières parties assurées avant des groupe comme DILLINGER ESCAPE PLAN, EKTOMORF, ou PARKWAY DRIVE semble avoir profité à GLOOMBALL qui jette en pâture au public 12 compositions de rock bien burné à coup de gros riffs de guitares, d’une solide section rythmique et un chant hargneux de Alen Ljubic. Björn Daigger, le guitariste principal, mène les débats et compose la majorité des chansons du groupe. Les allemands font preuve d’un certain talent pour nous pondre des titres forts et chargés d’émotion. L’auditeur passera par tous les sentiments à l’écoute de The Distance, entre colère, mélancolie et regrets. Le chanteur Alen Ljubic porte une grande responsabilité sur ses épaules, ils doit insuffler de l’émotion dans ces chansons et s’acquitte plutôt bien de sa mission. Sa voix grave fait des merveilles. Les influences des ténors américains n’est sont pas loin et les teutons n’hésitent pas à emprunter ici ou là des éléments à même d’enrichir leur musique. Le seul défaut concerne le dernier tiers de The Distance qui offre des titres moins convaincants et on s’ennuie un peu.

Sérieux et appliqués, les allemands de GLOOMBALL font une belle entrée via un album de qualité à même de plaire aux radios rock d’outre-rhin. Cela reste un peu trop sage et convenu pour espérer plus mais ne brûlons pas trop vite les étapes.

Oshyrya (6,5/10)

 

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Steamhammer – SPV / 2013

Tracklist (50:44 mn) 01. Overcome 02. Burning Gasoline 03. The Distance 04. Blown Away And Gone 05. More And More 06. No Easy Way Out 07. Bitter Place 08. Long Time Gone 09. We Do Belong 10. Your Sorrow Inside 11. Hand In Blood 12. Living With My Tender Pain

aphnd_laymysoultoWasteA l'écoute de ce deuxième album de ce combo originaire de Brooklyn (News York) né en 2011, je songeais aux fortunes diverses rencontrées par les groupes qui se spécialisent dans la captation d'héritage avec plus ou moins de bonheur. Ici, on s'intéresse à un groupe qui s'en sort avec succès. Il va de soit qu'avoir dans son line up Sal Abruscato, ex batteur de Type O Negative et Life Of Agony attire l'attention.
Et lorsque l'on écoute "Shallow Grave", avec ce côté pop anodin, on ne peut pas manquer de penser à un Type O Negative -auquel il manquerait cruellement Peter Steele- (décédé le 14 avril 2010), malgré la prestation tout à fait convenable de Sal Abruscato. Associé au producteur Matt Brown, qui fut guitariste de Seventh Void (ou sévissent d'ailleurs deux anciens de Type O Negative), le combo livre une copie mélancolique, au carrefour du stoner, du rock un poil gothique, sans oublier une lourdeur rappelant le doom. Le tout enrobé par un son abrasif et un chant tantôt écorché, tantôt clair, digne des choeurs que l'on pouvait entendre avec Type O Negative, ou dans une autre veine le chant de Sal peut évoquer Layne Staley, d'Alice In Chains, un brin plus lugubre. On retrouve l'atmosphère qu'on pouvait entendre chez l'illustre prédecesseur, "In The Sleeping Death","Growing Old" et "Day Of The Storm" rappellent Black Sabbath. Dans un registre plus agressif "Devil Came With A Smile " accroche agréablement les conduits auditifs. Amateurs de groupes à contre courant, A Pale Horse Named Death peut vous interpeller à condition d'apprécier les ambiance sombres et pesantes. Une confirmation réussie.

Hamster (07.5/10)

apalehorsenameddeath.com

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SPV – Steamhammer records / 2013

Tracklist (52 minutes)
01. Lay My Soul to Waste 02. Shallow Grave 03. The Needle in You 04. In the Sleeping Death 05. Killer by Night 06. Growing Old 07. Dead of Winter 08. Devil Came With a Smile 09. Day of the Storm 10. DMSLT 11. Cold Dark Mourning