Archive for mai, 2013

rhap_chliCet album a été enregistré sur la dernière tournée en date de Rhapsody (Of Fire), au printemps 2012 (dont la France: on reconnaît bien l'accent français des « RHAPSODY – RHAPSODY » sur l'introduction de l'album). A en croire Alex Staropoli (claviériste et maintenant Dictateur En Chef du groupe), dans le petit laïus de promotion de l'album : « Nous voulions proposer un album live qui puisse réellement être appelé un album LIVE [« en direct » / « en concert »]. Absolument rien n’a été réenregistré en studio, contrairement à ce que font la plupart des groupes. Pour ma part je recherche toujours la perfection mais dans le cas de cet album live je pense sincèrement qu’il fallait avant tout qu’il sonne ‘live’ et conserve à la fois le jeu du ‘live’ et le ‘feeling’ à 100%. »

Moui, moui, moui. Personnellement, je me demanderai toujours comment on peut faire un seul album enregistré à partir de plusieurs concerts (donc a priori plusieurs qualités de prise de son… et des erreurs et réactions différentes) sans rien retoucher du tout en studio, même pas pour « harmoniser » un peu le tout. D’autant que je trouve la batterie de cet enregistrement bien « stérile ». Mais bon, admettons, disons que c’est une simple affaire de réglages, et que par exemple telle chanson a été enregistrée dans tel endroit, puis telle autre dans tel autre endroit, que sais-je encore.

Il n’empêche que cet album a autant de patate qu’un concert du Nouvel An à Vienne (et encore, là-bas la mode est aux blagues qui viennent réchauffer l’atmosphère depuis quelques années), principalement parce qu’il n’y a aucun dynamisme. Oui on entend quelques pains, les simplifications sont flagrantes (ça permet de confirmer que c’est avant tout grâce au chant que l’on reconnaissait les chansons !)… mais tout ça est d’un froid ! L’intérêt d’un concert, à mes yeux, est principalement son énergie, alors qu’ici tout a tellement été mis « tous boutons à fond » qu’on ne ressent plus aucune montée-descente, ça n’est qu’un flux continu, constant : pour une durée de deux cds, ça manque quelque peu de nuances, dirons-nous. Les simplifications et coupes n’en sont d’ailleurs que plus évidentes. Toujours est-il qu’assez rapidement, ça finit par entrer par une oreille et sortir par l’autre, sans passer par la case « intérêt », qu’il soit positif ou négatif.
(Et puis remplacer la « pause violon » dans « March of The Swordmaster » par des « tut-tut » au clavier (+ sans grand intérêt), franchement !)

Accessoirement, ça confirme l’impression que j’avais en sortant de leur concert au Bataclan : Fabio est un très bon chanteur, l’ambiance était excellente, mais musicalement c’était quelque peu la foire… Souhaitons aux guitaristes de mieux réussir à se mettre en valeur sur de futures compositions, par et pour eux, car ici… entre ces problèmes et ce manque d’ambiance (pour un live + double !!!), cet album est vraiment à réserver aux plus gros fans (voire les plus gros des plus gros fans).

(05/10) Polochon

 

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AFM Records – Replica / 2013

Tracklist (106 minutes) :

CD 1 : 01. Dark Mystic Vision 02. Ad Infinitum 03. From Chaos To Eternity 04. Triumph Or Agony 05. I Belong To The Stars 06. The Dark Secret 07. Unholy Warcry 08. Lost In Cold Dreams 09. Land Of Immortals 10. Aeons Of Raging Darkness 11. Dark Reign Of Fire 12. Drum Solo

CD 2 : 01. The March Of The Swordmaster 02. Dawn Of Victory 03. Toccata On Bass 04. The Village Of Dwarves 05. The Magic Of The Wizard's Dream 06. Holy Thunderforce 07. Reign Of Terror 08. Knightrider Of Doom 09. Epicus Furor 10. Emerald Sword 11. Erian's Lost Secrets 12. The Splendour Of Angels’ Glory (A Final Revelation)

TheArrows_LinesAreOpen_Booklet.inddOn est très loin du hard rock ici. Avec la réédition du deuxième disque de The Arrows, The Lines Are Now Open, Yesterocks s'aventure sur les sentiers de l'AOR, de la West Coast ou d'une pop/rock pas très loin de ce que pouvait faire INXS à la grande époque. Pas de longs cheveux gras ou de permanentes déjantées ici mais plutôt des cheveux courts et gominés donc. Le groupe canadien eut un certain succès dans les charts de son pays natal mais eut du mal à percer aux USA. Ceci explique sans doute la briéveté d'une carrière, s'étalant de 1981 à 1986. Depuis, le chanteur et leader du groupe, Dean Mc Taggart poursuit une carrière de compositeur pour des grands noms de la musique US. Les deux disques de The Arrows n'avaient pas été réédités en solo. Merci à Yesterocks pour cette œuvre d'archéologue donc…

Mais pas uniquement. Car la musique de The Arrows étaient loin d'être insignifiante. Une musique certes très commerciale et très datée, truffée qu'elle était de chœurs (trop) travaillés, de batterie surcompressée et de claviers et de cuivres pour le moins racoleurs. Nous sommes à la croisée de l'AOR, de la West Coast (cuivres obliges) et de la pop et l'orientation radio est évidente comme en témoigne le premier single, « Talk Talk ». Pourtant les compositions sont bonnes, emmenées par un Dean Mc Taggart excellent au micro. Et le groupe sait parfois lancer quelques riffs de guitare comme sur le presque hard rock, « Bad Reputation ». La présence de vrais cuivres (et d'un saxophoniste en tant que membre permanent) fait beaucoup pour créer un groove chaud et fiévreux, à l'image de l'excellent « Heart Of The City » que n'aurait pas renié le Chicago des années 80. Dommage que le disque perde un peu d'allant près un tryptique excellent en ouverture d'album. « Tell It To My Heart » est d'ailleurs à moitié inaudible avec ses effets de synthés dignes de la pire New wave. Idem pour « I Told You So » qui en plus souffre d'un refrain raté (chose assez rare sur le disque par ailleurs).

Si on a une âme d'archéologue et aucun a priori sur les productions typiques des années 80, on peut tout à fait se pencher sur l'ultime essai de The Arrows. Sinon, non, assurémment… 

Baptiste (7/10 en faisant preuve d'ouverture d'esprit)

 

Yesterocks / 2013 [1985]

Tracklist (41:08) : 1. Heart Of The City 2. Talk, Talk 3. Bad Reputation 4. Tell It To My Heart 5. Wild One 6. I Told You So 7. Chains 8. I Can't Let Go 9. Hampton Avenue

SpitFire – Devil’s Dance

oshy_01052013_SpitfiSPITFIRE est un groupe de rock originaire de Munich. A force de se produire en première partie de divers groupes, il sont remarqués par le label Rookies & Kings qui décide d’immédiatement les signer. Après un premier EP, déjà en rupture de stock, les allemands décident de faire le grand saut et proposent un premier album, Devil’s Dance.

La recette est simple, du bon gros rock/hard rock à base de mélodies simples mais efficaces et de refrains facilement mémorisable. Les teutons n’inventent rien de nouveau, ils n’innovent pas mais font efficacement le boulot. Les titres sont courts, 2 à 3 minutes, et vont directement à l’essentiel sans fioritures. On se surprend rapidement à taper du pied et secouer la tête, il n’en faut pas plus pour vérifier l’efficacité et la qualité d’un disque de rock. Devil’s Dance contient de quoi sonoriser efficacement une belle soirée rock ou un barbecue sur une plage outre-Atlantique. Dick Dropkick à la guitare et au chant assure bien et sa voix rocailleuse et grave évoque parfois James Hetfield (METALLICA). Un titre comme « Roll The Dice », super entrainant, fera un malheur sur scène sans aucun doute.

Si comme nous à la rédaction, le dernier VOLBEAT vous a laissé sur votre faim, SPITFIRE pourra être la bande son idéale de vos vacances rock au soleil de la Californie ou de Montargis selon vos moyens.

Oshyrya (7,5/10)

 

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Rookies & Kings – SPV / 2013

Tracklist (43:18 mn) 01. Go! 02. My Way 03. City Of The Sinners 04. Kings Of Rock n Roll 05. Hellfire 06. Roll The Dice 07. Take My Throne 08. Enemy 09. No Regrets 10. Burn In Hell 11. Rusted Crown 12. Devil’s Dance 13. King Kerosin