oshy_29092013_Micha_De_BarrAlors ça pour une surprise c’est une sacrée surprise. Si on m’avait dit un jour que j’allais chroniquer un des albums solo du méchant de McGyver, je n’aurais pas pu le croire. Et bien oui moi, enfant des années 80, je connais le diabolique Murdoc qui a pourri la vie de Richard Dean Anderson pendant de nombreux épisodes. Il faut dire que Michael Des Barres a un physique assez particulier, un visage taillé à la serpe, très expressif. Mais il possède bien des cordes à son arc et en plus d’une honorable carrière d’acteur il poursuit des activités musicales depuis des décennies. Il est surtout connu outre-manche pour avoir chanté en remplacement de Robert Palmer dans le groupe POWER STATION, fondé par des membres de DURAN DURAN, lors de la tournée de leur premier album et notamment lors du Live Aid en 1985. Somebody Up There Likes Me (1986) est son deuxième et dernier album solo après I'm Only Human en 1980. Il a aussi publié des albums avec les groupes SILVERHEAD, DETECTIVE, CHEQUERED PAST et en 2012 avec le MICHAEL DES BARRES BAND.

Donc en 1985, Des Barres proposait un hard rock burné de bonne facture avec un gros travail de production. Les fioritures sont nombreuses avec chœurs féminins, cuivres et orchestrations. L’anglais a su s’entourer d’une belle équipe autour de lui. Produit par Bob Rose, il fait apparaître des contributions de Steve Jones (CHEQUERED PAST), Andy Taylor (POWER STATION) et Dave Stewart d’EURYTHMICS. Les hits potentiels sont nombreux entre les « Money Don’t Come Easy » et « Somebody Up There Likes Me » à mener de grimper dans les charts US et les ballades comme « Too Good to be Bad ». Sa voix est assez proche de celle d’un Steve Auguri (JOURNEY) à la fois chaude et puissante. Les chansons tiennent dans l’ensemble encore la route après trente ans même si le poids des années commence à se faire sentir. Somebody Up There Likes Me possède un petit air suranné qui fait une partie de son charme. Et puis la nostalgie joue forcément au maximum.

Le label nous rappelle que cet album est né pendant un période très heureuse dans la vie de Michael Des Barres. Il avait atteint une certaine reconnaissance et stabilité aux niveaux financiers et professionnels et a pu enregistrer l’album qu’il voulait. Cela s’entend et reste, presque trois décennies plus tard, un album solide et intéressant.

Oshyrya (07/10)

 

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Yesterrock – Universal – GerMusica Promotion / 2013

Tracklist (45 mn) 01. Money Don’t Come Easy 02. Do You Belong 03. Is There Someone Else ? 04. Everything Reminds Me Of You 05. I Can See Clearly Now 06. Somebody Up There Likes Me 07. Too Good To Be Bad 08. Locked In The Cage Of Love 09. Camera Eyes 10. Thinking With Your Body