Archive for octobre, 2013

Wild Dawn – Pay Your Dues

PayYourDuesWild Dawn est un groupe qui attire d'emblée la sympathie. Fort d'un premier album encourageant (Double Sided) et d'une série de concerts fiévreux, les quatre Orléanais ont déboulé sur le marché de la musique avec un seul credo : prouver qu'en France, on peut jouer du heavy rock de qualité et être crédible. Pay your dues est une preuve supplémentaire à ajouter à leur dossier.

Fidèle à ses principes, Wild Dawn continue sur sa lancée et signe, avec brio, un album efficace. Pay your dues est musclé, frondeur et possède un charme auquel il est difficile de résister. En effet, il est impossible de ne pas dodeliner de la tête à l'écoute de ces douze morceaux. Refrains imparables (« Sometimes ») et riffs costauds (« S.A.D. Story ») sont au rendez vous. La formule est simple et fait une nouvelle ses preuves.

Wild Dawn, groupe pro en devenir, fait partie de cette espèce en voie de disparition qu'est le groupe de « vrai » rock. Solide, sentant la sueur, mais aussi parfois bas du front, Wild Dawn mouille sa chemise pour offrir une musique forte et sincère. Rien que pour cela, le groupe mérite d'être adoubé par un public croissant.

Nico (7,5/10)

Site Officiel: http://wilddawn.com/

Black Wave / 2013

01. Back on Track 02. Bitter Mind 03. Sometimes 04. S.A.D Story 05. Ain’t life Grand 06. Plague of the 21st Century 07. I’m my own worst ennemy 08. Ain’t your life 09. Better Days 10. Stonecold Motherfucker 11. Let’s make a big mistake 12. I hate my band

Def Leppard – Viva ! Hysteria

viva_hysteria_deluxeChacun à son panthéon musical personnel. En hard rock, le mien est notamment constitué de Rising de Rainbow, d'Operation Mindcrime de Queensrÿche, de Rust In Peace de Megadeth, d'Extreme Agression de Kreator et… d'Hysteria de Def Leppard. Voilà pour le mélange des genres… Je n'ai pas découvert Hysteria à sa sortie, en 1987 mais sept ans plus tard, alors que Pantera et Alice in Chains commençaient à faire la loi sur les ondes de MTV. Une découverte à contre-temps. Depuis, je ne m'en suis pas lassé malgré les sonorités extrêmement datées du disque, des sonorités qui faisaient entièrement « corps » avec une époque en quelque sorte. 

Coup de neuf sur un disque essentiel

Il faut être lucide : malgré les qualités de Slang, d'Euphoria ou de Songs From The Spark Lounge, Def Leppard vit encore sur le succès d'Hysteria et de Pyromania plus de vingt ans après les faits. Il était donc logique qu'à la manière d'un Deep Purple reprenant in extenso son mythique Machine Head pour complaire à son public, Def Leppard en fasse de même avec son chef d'œuvre. Le groupe a toujours tendu au classieux, tant en terme de production que de concert. C'est ce qui l'avait d'ailleurs incité à proposer une scène au centre des salles de concert pour la tournée Hysteria, ce dont on peut avoir un aperçu sur la vidéo tirée des shows de l'époque, In The Round, in Your Face. Il s'agissait toutefois de faire mieux que In The Round, In Your Face.

Ici le groupe pour marquer le coup, a mis les petits plats dans les grands en enregistrant ses récents concerts de Las Vegas avec un son colossal, bien plus puissant que l'original, et débarassé de certaines sonorités trop datées comme la réverbération à tout va. Du coup, ce disque est fortement à conseiller à ceux qui voudraient découvrir Hysteria aujourd'hui. « Pour Some Sugar On Me », « Armageddon It » ou « Women » profitent d'un toilettage exemplaire qui leur donnent une nouvelle jeunesse. Les guitares de Cambell et de Collen s'en donnent à cœur joie, le premier s'appropriant notamment très bien les parties de feu Steve Clark. Les temps ayant changé, on remarquera que les deux guitaristes sont plus bavards que ne l'était la paire originelle à l'époque. Et c'est tant mieux. Personnellement, j'ai toujours goûté les parties solos de Collen, un guitariste de très bon calibre trop méconnu. 

Les ombres aux tableaux

Réécouter en entier Hysteria est l'occasion de réentendre un classique vite abandonné des set-lists comme « God Of Wars » mais aussi des titres moins connus comme « Don't Shoot Shotgun » et sa verve revigorante ou le nerveux « Run Riot ». On remarquera cependant sur ces deux morceaux que le chant d'Elliot, tout à fait convenable généralement, souffre franchement dans les montées ; c'était déjà le cas au début du concert sur « Rocket » et « Women ». C'est le lot des chanteurs vieillissants.

L'autre ombre au tableau est l'inintéressant « Excitable », bel et bien là. Je n'ai jamais compris pour ce titre avait atterri sur Hysteria et non des morceaux bien supérieurs comme « Ring Of Fire » ou « Desert Song » que l'on trouvera sur Retro Active. Mais malgré ce titre, ce sont les difficultés d'Elliot quand il n'est pas dans les médiums – où à mon avis il est meilleur que jadis –, qui empêchent de faire de cette réinterprétation d'Hysteria un must complet. Au moins, on rendrera grâce à Elliot de ne pas avoir trop « triché » à base d'overdubs à foison. Et puis la qualité exceptionnelle des chœurs du groupe palie souvent au problème. 

Redécouvrir deux excellents opus

Ce concert se suffirait déjà à lui même mais il y aussi sa première partie : un concert en lui-même effectué par un faux tribute band incarné par les cinq musiciens de Def Leppard, les Ded Flatbird. Les cinq de Sheffield y interprètent un répertoire de titres rares ou issus des premiers disques du groupe, On Through The Night (1980) et High 'n' Dry (1981), deux albums souffrant d'un son faiblard et d'une inteprétation balbutiante. S'il est plaisant de réentendre « Slang » ou « Promises », redécouvrir ces classiques trop longtemps délaissés et dotés cette fois d'un son énorme qui les transcende totalement constitue un pied intégral pour le vieil amateur. « Rock Brigade », « Let It Go » ou « On Through The Night » sont méconnaissables de puissance. Rien que leur présence sur Viva ! Hysteria justifie de s'intéresser à ce live. Mais c'est loin d'être son seul argument. 

Viva ! Hysteria effectue le tour de force de dépasser l'exercice convenu de réinterprétation d'un classique en entier pour devenir une acquisition indispensable pour les fans mais aussi autement recommandable pour les autres. 

Baptiste (8,5/10) 

 

Site officiel

Frontiers / 2013

Tracklist CD 1 (67:00) : 1. Women 2. Rocket 3. Animal 4. Love Bites 5. Pour Some Sugar On Me 6.  Armageddon It 7. Gods of War 8. Don’t Shoot Shotgun 9. Run Riot 10. Hysteria 11. Excitable 12. Love and Affection 13. Rock of Ages 14. Photograph

Tracklist CD2 (67:00) : 1. Good Morning Freedom 2. Wasted 3. Stagefright 4. Mirror Mirror (Look Into My Eyes) 5. Action 6. Rock Brigade 7. Undefeated 8. Promises 9. On Through The Night 10. Slang 11. Let It Go 12. Another Hit And Run 13. High ‘n’ Dry (Saturday Night) 14. Bringin’ On The Heartbreak 15. Switch 625.

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01. Peux-tu présenter à nos lecteurs THE LAST EMBRACE ?

Le groupe se compose d’Olivier, guitariste, Sandy chanteuse, Chris qui vient de rejoindre le groupe, batteur, Anthony à la basse et moi-même Pierre-Henri dit Coco aux claviers. THE LAST EMBRACE est né en 1998 sous l’impulsion d’Olivier et Vic l’ancien bassiste. Un premier EP est sorti en 2002, non 2003 je crois, et puis Sandy et moi avons intégrés les rangs en 2005. Plusieurs changements de personnel depuis avec différents bassistes intérimaires avant l’entrée en scène d’Anthony puis l’arrivée de Chris en 2011 à la batterie.

 

02. Comment vous sentez-vous à quelques semaines de la sortie d’Essentia ?

Très heureux, excités et même soulagés de pouvoir enfin donner sa liberté à ce disque et voir la réaction du public. Nous avons mis énormément de temps à l’enregistrer, cela a pris environ un an et demi. Surtout qu’entretemps nous avons connu des changements de personnel donc oui surtout un soulagement. Nous allons pouvoir maintenant aussi nous pencher à 100% sur le prochain album électrique. Cette période de transition, d’entre deux se termine et ça c’est bien. Nous avons enregistré les derniers violons en décembre après il y a la phase mixe et mastering donc l’album est bouclé, fini depuis avril je dirai. Et nous en sommes très fiers. Bien sûr comme tous les groupes quand tu réécoutes tu te dis que tu aurais pu faire telle ou telle chose différemment mais nous sommes globalement contents. Bien sûr on apprend aussi beaucoup nous avons fait certaines erreurs que l’on ne refera pas…

Le budget disponible est important mais aussi notre méthode de travail. Tout a été un peu trop découpé ici, les guitares ont été fait, du temps a passé et j’ai fait les claviers puis du temps a encore passé pour le reste… Nous avons enregistré le chant avant la batterie donc nous avons fait un peu les choses à l’envers car nous n’avions pas de batteur à ce moment-là. Un an et demi c’est long pour mener à bien un tel projet. Ce ne devait être qu’un EP à l’origine avec simplement chant, guitare et piano. La batteur est arrivé entre temps et il était bien motivé. Donc le bassiste aussi, l’ampleur a grandi et le temps d’enregistrement aussi… Donc pour le prochain album à venir, électrique cette fois-ci, on va bloquer quatre semaines de studio, tout faire et que l’album soit terminé, mixé, masterisé à la sortie. Beaucoup plus concis…

 

03. Pourquoi un album acoustique ?

Nous avons fait dans le passé énormément de concerts acoustiques, plus que de concerts électriques et donc nous avons rôdé un set efficace d’une heure, une heure et quart qui tient la route. Nous avons beaucoup de retour de gens qui avaient apprécié l’exercice et nous disais qu’il serait bien de graver cela sur cd pour montrer cette facette du groupe. En même temps cela faisait longtemps que nous avions envie de la faire. Quand le batteur est parti nous avons saisi l’opportunité de le faire le temps de trouver de nouveaux musiciens. Ces concert acoustiques se sont développés pour nous car il y a une demande plus importante pour ce type de show, ne nous voilons pas la face. C’est aussi plus simple car il y a moins de matériel et donc nous avons développé cette activité. Nous avons quand même quelques concerts électriques.

 

04. Comment avez-vous fait la sélection des titres à réarranger ?

Cela a été finalement assez simple, nous avons pris les chansons les plus pertinentes de notre set acoustique. Ceux qui étaient les mieux adaptés, les mieux réarrangés pour cet exercice particulier. C’est vraiment un choix personnel, ce que nous estimons être les meilleures chansons. Ce fut un processus très démocratique, chacun a pu s’exprimer et peser sur le choix des compositions.

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05. Comment as-tu abordé l’écriture des orchestrations ?

J’ai une petite d’expérience d’arrangements en particulier pour les cuivres donc j’ai beaucoup bossé, beaucoup testé car je n’ai pas réellement de formation d’arrangeur classique. Cela passe l’expérimentation chez moi avec des samples. Je n’écris pas directement sur le papier, je pourrais le faire mais je n’ai pas forcément le background pour un bon résultat. Cela passe donc par des logiciels pour concevoir le tout. Le plus dur finalement c’est de trouver l’idée directrice du morceau acoustique. Quel va être l’apport des violons, que pourrait-ils apporter, ce genre de choix demande beaucoup de temps. Sinon je n’ai pas eu spécialement de difficulté sur une chanson en particulier. Peut-être « Can You » où je me suis bien fait chier dessus. Nous étions en plus un peu dans le speed donc j’ai dû passer quelques jours de boulot intense par chanson. Mon influence ou ma motivation est venue des musiques de film, ‘ai pas la prétention d’être John Barry ou Ennio Morricone…

 

06. Que peux-tu nous dire des sessions d'enregistrement d’Essentia ?

Pour chaque album nous avons eu une démarche différente. Pour Inside, tout était déjà écrit quand Sandy et moi avons intégré le groupe. Donc avons posé nos parties sur les ébauches qui existaient et nous sommes directement passé par la case studio en fait. Pour Aerial, nous avons quasiment tout maquetté, sans les jouer énormément et donc en studio quelques lourdeurs ont pu apparaître. Nous ne sommes pas allés assez dans la préparation pour avoir un rendu un peu plus clair, peut-être trop de guitares. Là pour ce projet acoustique, nous avions énormément joué ces titres en concert nous les connaissions par cœur. Il s’est surtout agit d’ajouter basse et batterie et d’apporter quelques arrangements supplémentaires.

Pour le futur nouvel album, c’est encore différent. Olivier et moi apportons les compositions, on les bosse bien en répétition, nous sommes en train de maquetter et cela devrait être terminé pour fin décembre et on part en studio au mois d’avril. Comme on prend vraiment un studio pour quatre semaine, quand nous y arriverons nous saurons où aller musicalement et comment y arriver. Nous serons prêts. Ces quelques mois de marge entre les maquettes et le studio nous permettront de laisser vivre els chansons, les laisser mûrir et nous réécouterons et ferons peut-être quelques modifications en studio. Si tout va bien, nous devrions bosser avec Francis Caste au studio St Marthe. Nous sommes ok, il est ok donc il reste à finaliser, bloquer les dates…

 

07. Quelles sont vos principales influences ?

On va parler de ce qui va venir, le côté électrique. Chacun des membres du groupe a ses propres influences. Pour Olivier il faut regarder du côté folk mais également ANATHEMA ou PINK FLOYD. Sandy pour la partie chant c’est plutôt Kate Bush ou Tori Amos et moi, déformation professionnelle du clavier, beaucoup de prog avec des sons de mellotron et d’orgue hammond plus présent sur le prochain album.

 

08. Dans le métal prog le principal défi est de trouver l’équilibre entre technique et mélodie. Quelle est votre démarche ?

Je ne suis pas sûr que cette étiquette nous colle vraiment bien à la peau. Notre musique n’est pas extrêmement technique, nous serions plus proche d’un PORCUPINE TREE où la technique n’est pas au centre des débats même si chacun des musiciens est excellent. Nous nous proposons pas vraiment une musique typée métal prog, en fait nous ne sommes ni assez métal ni assez prog pour mériter cette étiquette. Nous n’avons pas cette touche à la DREAM THEATER. JE suis très fan du groupe mais ce n’est pas le problème. Au départ nous partions plus pour du métal atmosphérique à chanteuse, là on se dirige vers une musique plus lourde et complexe, avec des mesures asymétriques, pour le prochain album mais cela sera rock prog que métal prog.

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09. Ayant le cul entre deux chaises stylistiquement, ne rentrant pas facilement dans les catégories facilement « bankables », rencontrez-vous des difficultés à trouver des concerts ?

Oui c’est un peu notre problème. Sur une affiche très prog nous ne le sommes pas assez et c’est la même chose pour une affiche très orientée métal. Donc on travaille, nous faisons évoluer notre son et nous travaillons vers quelque chose de plus tranché pour le nouvel album, une orientation prog plus marquée. Mais notre histoire sur scène s’est bien plus écrite avec des groupes de métal sur l’affiche. Et c’est dur de sortir de cela. Au début nous étions très influencé par toute la vague des groupes à chanteuse et il est difficile de changer de style ou d’images vis-à-vis du public. L’étiquette reste.

 

10. Vous avez fait des dates avec DANNY CAVANAGH (ANATHEMA), une belle figure de la scène métal. Quels souvenirs en gardes-tu ?

Et bien ça dépend. Je ne veux pas polémiquer, c’est un mec que je respecte beaucoup mais il a son caractère. Il est parfois lunatique et cela a été à deux ou trois reprises un peu pesant. Nous avons organisé les dates, nous l’avons fait venir et bien sûr nous en avons profité et il nous a parfois fait des plans un peu diva. Musicalement c’est top, c’est un super artiste même si je ne suis pas très fan du « nouvel » ANATHEMA. Jusqu’à Natural Disaster ça va mais les derniers j’ai du mal. C’est devenu pour moi presque trop pop. Mais tant mieux, ils méritent leur succès. J’ai été beaucoup plus marqué par Anneke van Giesbergen, elle est très simple, très accessible backstage et nous avons beaucoup rigolé. Elle est juste adorable. Avec ANTIMATTER c’est une histoire d’amitié, Mick Moss c’est un monsieur. Mais nous apprenons de chaque expérience. Anneke t’apprend l’humilité et le professionnalisme, ANTIMATTER surprend car c’est plus compliqué, leur line-up n’est absolument pas stable mais apprend à garder la foi au contact de ces gens-là.

 

11. Que peux-tu nous dire de la pochette, comment travailler vous avec l’artiste ?

Il s’agit de racines et de feuilles. L’auteur s’appelle Vincent, il est infographiste et il a déjà bossé pour plusieurs groupes métal, c’est son métier. Les pochette d’avant étaient l’œuvre d’un membre du groupe, Alexis l’ancien batteur. Pour le prochain on va sans doute à nouveau bosser avec lui. Vincent a travaillé sur ce projet avec Sandy qui écrit les paroles et voilà un beau résultat.

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12. La stabilité du line-up semble être compliquée pour le groupe, que se passe-t-il ?

Je sais pas pourquoi. Mais quand tu n’en vis pas c’est difficile et nous sommes tributaire des aléas de la vie. Le deuxième guitariste est parti quand il a eu sa deuxième fille donc il avait moins de temps et devait assurer la quotidien. Le poste de bassiste en particulier pour nous a été compliqué avec pas mal d’arrivées et de départs. La motivation est importante car il faut gérer cela en plus du boulot quotidien et cela prend beaucoup de temps. Là on espère avoir trouvé de la stabilité, on s’entend super bien, nous nous amusons tous ensembles et cela fait plaisir. Le nouveau batteur est très motivé et possède une palette technique et stylistique assez large.

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

1. Quelle est votre chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

« Incommunicado » de MARILLION (extrait The Thieving Magpie)

 

2. Premier album acheté ?

Sound Of White Noise d’ANTHRAX

 

3. Dernier album acheté ?

Le ORPHANED LAND

 

4. Quel son ou bruit aimes-tu ?

Des verres qui s’entrechoquent lors d’un toast.

 

5. Quel son ou bruit détestes-tu ?

Ma sœur ! Non c’est une blague. Le crissement des trains dans les tunnels RER.

 

Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)

 

Chronique de l'album ici

Site internet