TIGERTAILZ est un groupe de glam métal originaire de Cardiff (Pays de Galles) formé en 1983. Pas très connu de ce côté de la Manche, ils ont connu leur heure de gloire en 1990 lors de la sortie de leur album Berzerk. Ils rentrent alors dans le Top 40 britannique et connaissent le succès via deux singles. Ensuite plus grand-chose, devant le désintérêt croissant des labels. En 2005 le groupe se reforme et vivote doucement depuis. Les problèmes de line-up continue et Jay Pepper continue son petit bonhomme de chemin sous le nom de TIGERTAILZ. Pour se rappeler au bon souvenir des fans, le voici avec un nouvel EP, Knives.
L’écoute de ces cinq nouvelles compositions est loin de susciter l’enthousiasme. La nostalgie vers le glam des années 90 peut jouer mais c’est tout. Les chansons manquent franchement d’attrait et l’auditeur a de quoi s’ennuyer rapidement. Tous les gimmicks sont présents, mélodies simples, soli de guitares, très nombreux chœurs… Ce n’est pas fondamentalement mauvais, juste moyen et passe-partout. Les britanniques tentent de profiter du revival glam actuel mais ils sont loin de pouvoir rentrer en compétition avec les STEEL PANTHER, CRASHDIET et autres HARDCORE SUPERSTARS. Ils semblent vivre dans leur gloire passée et tournent en rond depuis trop longtemps maintenant.
Oshyrya (04/10)
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Scarlet Records / 2013
Tracklist (21:59 mn) 01. Shoe Collector 02. One Life 03. Bite The Hand 04. Spit It Out 05. Punched In The Gutz
C’est peut-être une vue de mon esprit mais j’ai l’impression que SAXON ne s’arrête jamais. Il me semble que les britanniques n’arrêtent pas de tourner et particulièrement en France et proposent sans cesse de nouvelles parutions discographiques. Les fans ne s’en plaindront pas si ce n’est qu’au niveau du portefeuille cela doit devenir difficile. Bref revenons à nos moutons et à ce Unplugged and Strung Up. Les légendes du NWHBHM proposent à travers ce disque de (re)découvrir leurs titres les plus emblématique sous un nouveau jour. Nous avons l’habitude d’un groupe puissant et rapide mais ils ont d’autres cordes à leur arc. Ils savent aussi se faire subtils et doux. SAXON proposent des versions réarrangées de ses tubes, que ce soit en version remixée, réenregistrée, orchestrale ou acoustique.
Nous n’allons pas revenir sur la qualité des compositions : SAXON a fait de ce côté-là ses preuves depuis des décennies maintenant. Ces classiques des britanniques comme « Crusader » ou « The Eagle had Landed » prennent une nouvelle ampleur, revigorés et magnifiés par l’ajout de ses couches d’orchestrations. Nous pouvions légitimement craindre l’indigestion mais le travail d’adaptation a été intelligemment fait et ne surcharge pas inutilement les chansons. Elles deviennent finalement encore plus mélodiques et accessibles tout en conservant leurs caractéristiques et leur impact. Difficile de hurler au génie mais les fans apprécieront et l’exercice est assez sympathique et amusant. Unplugged and Strung Up s’avère également être une bonne introduction à SAXON pour les plus jeunes métalleux ou ceux qui sont passés à côté de ce groupe culte. Plus douces, les chansons pourront ainsi plaire à un public plus large et constitue une bonne introduction avant de plonger dans la discographie du groupe.
Signalons que les acheteurs en auront pour leur argent puisque la version Digipak limitée de cet album vient avec un bonus de choix. En plus de Unplugged and Strung Up, les fans auront une deuxième galette en bonus contenant la compilation Heavy Metal Thunder, un disque initialement sorti en 2002 qui présente 13 classiques réenregistrés à la sauce 100% metal. Belle initiative d’UDR Music qui propose un rapport qualité/prix imbattable avec plus de deux heures de musique. Fans de SAXON, vous savez ce qu’ils vous restent à faire.
Oshyrya (07/10)
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UDR Music / 2013
Tracklist (67:45 mn & 61:34 mn):
Unplugged and Strung Up
01. Stallions Of The Highway (Remix) 02. Crusader (Orchestrated Version) 03. Battle Cry 04. The Eagle Has Landed (Orchestrated Version) 05. Red Star Falling (Orchestrated Version) 06. Broken Heroes (Orchestrated Version) 07. Call To Arms (Orchestrated Version) 08. Militia Guard 09. Forever Free (Re-recorded Version) 10. Just Let Me Rock (Re-recorded Version) 11. Frozen Rainbow (Acoustic Version) 12. Iron Wheels (Live Acoustic Version) 13. Requiem (Acoustic Version) 14. Coming Home (Acoustic Version)
Heavy Metal Thunder
01. Heavy Metal Thunder 02. Strong Arm Of The Law 03. Power & The Glory 04. And The Bands Played On 05. Crusader 06. Dallas 1PM 07. Princess Of The Night 08. Wheels Of Steel 09. 747 (Strangers In The Night) 10. Motorcycle Man 11. Never Surrender 12. Denim & Leather 13. Backs To The Wall
Dans la série des déterrages de vieilleries voici FLOWERLAND. Inconnu au bataillon, ce groupe est né en novembre de 1991 à New Haven, outre-Atlantique. Cela ne s’invente pas, les quatre membres se sont rencontrés lors d’un show de NIRVANA. Couvrant tout le panorama rock, à mi-chemin entre LED ZEPPELIN et SOUNDGARDEN, ils deviennent rapidement l’un des groupes phares de la scène indépendante de la côte est. Ils publient 3 cassettes EP et un vinyle 7’’ chez Caffeine Records puis quatre albums autoproduits. En cette année 2013, le label Gypsygarden Records décide de faire redécouvrir la discographie de FLOWERLAND à travers ce disque regroupant six compositions classiques des américains enregistrés en 1992/1993.
Premières inquiétudes et premier soulagement, le son est bon, puissant et clair. Pour avoir tout son impact le rock de FLOWERLAND avait bien besoin de cela. Sans faire de détail, les américains nous balancent un hard-rock tantôt assez brut tantôt assez psychédélique. La guitares sait se faire douce ou agressive, bien aisée en cela d’une basse bourrée de groove et d’une batterie à la frappe particulièrement lourde. Nos amis envoient du bois avec des brûlots comme « Crazy Horse » ou « Glass i ». Roger Guimond derrière le micro se ménage pas ses efforts et se pète joyeusement les cordes vocales. The Caffeine Disk EP sonne comme un sacré pot-pourri enrichi de toute la palette rock des trente dernières années. FLOWERLAND ne réinvente pas la roue mais réinterprète et mêle avec un certain talent des influences assez variées.
Les bonnes sorties rock n’ont pas manqué cette année avec un AUDREY HORNE par exemple et le MONSTER MAGNET à venir s’annonce prometteur. Dans ce contexte, ce disque daté de plus de vingt ans n’est pas d’intérêt délirant mais nous sommes toujours preneurs de bonne chansons rock. FLOWERLAND s’avère être une bonne surprise.
Oshyrya (07/10)
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Gypsygarden – GerMusica Promotion / 2013
Tracklist (27:24 mn) 01.Crazy Horse 02.glass I 03.(Jim Brown's) Military Country 04.Low 05.Kill Alice (Slowly) 06.Flow
TIGERTAILZ est un groupe de glam métal originaire de Cardiff (Pays de Galles) formé en 1983. Pas très connu de ce côté de la Manche, ils ont connu leur heure de gloire en 1990 lors de la sortie de leur album Berzerk. Ils rentrent alors dans le Top 40 britannique et connaissent le succès via deux singles. Ensuite plus grand-chose, devant le désintérêt croissant des labels. En 2005 le groupe se reforme et vivote doucement depuis. Les problèmes de line-up continue et Jay Pepper continue son petit bonhomme de chemin sous le nom de TIGERTAILZ. Pour se rappeler au bon souvenir des fans, le voici avec un nouvel EP, Knives.
