oshy_11012013_HelllowePetit événement dans le monde du métal teuton avec la sortie du nouvel album d’HELLOWEEN, Straight out of Hell. Le temps passe ma bonne dame et il s’agit déjà du quatorzième album des allemands, le neuvième avec Andi Deris derrière le micro. Après un 7 Sinners bien bourrin et assez décevant de mon point de vue, le groupe semblait rester en mode automatique, assez talentueux et professionnel pour proposer quelques compositions sympathiques sur chaque nouvel opus mais loin des fastes du passé (de Master of the Rings à The Dark Ride). Ils sont quatre désormais à contribuer à la composition. Andi Deris reste le plus prolifique avec 5 chansons, Weikath et Gerstner en proposent chacun 3 et enfin Grosskopf signe les deux dernières. Et on trouve vraiment à boire et à manger, du très bon au franchement moyen.

Précisons de suite que le cru 2013 est réussi, à la fois fruité et plein de caractère. Il ne fera par contre pas chavirer le cœur des fans de la première heure du groupe, ils ne changeront pas d’avis ici et se réconforteront à coup d’UNISONIC. Straight out of Hell synthétise finalement parfaitement l’HELLOWEEN Mark VI. Les titres de Weikath comme « Burning Sun » maintiennent l’orthodoxie helloweenienne, Deris amène comme d’habitude une touche plus mélodique et accessible, presque pop et Gerstner symbolise la fougue de la jeunesse avec des chansons techniques et bien rentre-dedans.

Contrairement à ce que pensent mes camarades, le groupe est entré dans la lumière à mes yeux avec l’arrivée de Deris (hérésie, je sais, je réciterai quatre notre Walls of Jericho et huit je te salue « Future World » en pénitence) et je retrouve ici, avec cet album, un peu de l’enthousiasme de cette époque bénie (de 1994 et 2000). De nombreuses chansons squattent allégrement mon lecteur mp3 : « Nabataea », « Live Now », « Burning Sun » ou encore « Waiting for the Thunder ». Elles sont parfois assez simples mais très rafraichissantes et catchy comme je les aime. Tout n’est pas parfait et le dernier quart de l’album s’essouffle un peu via des compositions plus quelconques genre un « Asshole » simpliste et sans intérêt. Je regrette également que la pochette soit médiocre, générée par ordinateur et bien loin des beautés d’antan comme Better than Raw ou Metal Jukebox.

Pour conclure, j’ai été séduit par ce Straight out of Hell qui voit un groupe renouer avec les fondamentaux des débuts de la période Deris. Finalement, à y regarder de plus près, Deris, Kiske, Hansen et compagnie font partie d’une grande et même famille. Dans des scénarios dignes d’Amour Gloire et Beauté, tout le monde couche avec tout le monde selon les périodes. Etant favorable à l’amour libertin à plusieurs (n’est-ce pas chérie ?) vivement une tournée commune HELLOWEEN, GAMMA RAY et UNISONIC. Oui c’est presque fait avec deux des trois dans à l’Olympia le 8 avril prochain. Un concert à ne pas rater !

Oshyrya (7,5/10)

 

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Sony Music – Replica Promotion / 2013

Tracklist (60:03 mn) 01. Nabataea 02. World of War 03. Live Now ! 04. Far from the Stars 05. Burning Sun 06. Waiting for the Thunder 07. Hold me in your Arms 08. Wanna be God 09. Straight out of Hell 10. Asshole 11. Years 12. Make Fire Catch the Fly 13. Church Breaks Down