Archive for octobre, 2014

Bloodbath – Famine of God’s Word (clip)

Bloodbath a publié un nouvel extrait de son album Grand Morbid Funeral, sortira le 17 novembre 2014, sur Peaceville Records, il s'agit du titre " Famine of God's Word" :

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Si je vous dis que Trivium et Dragonforce ont eu un enfant, qu’allez-vous me dire ? Honnêtement, vous imaginez ça ? Du Metalcore sucré avec des soli supersoniques au son tellement aigu qu’on les croirait sortis tout droit d’un jeu vidéo, si ça c’est pas une idée originale, je ne m’y connais pas !

Nan, sérieusement, Scar Symmetry fait partie de ces groupes dont la disparition ne susciterait pas la moindre réaction de ma part, et je pense que je ne dois pas être le seul à partager cet avis (si on ne compte pas ceux qui se réjouiront de la chute de ce combo)… Parce que Scar Symmetry fleure bon l’opportunisme à deux balles, le groupe qui ratisse large : du growl pour les brutasses, du chant clair gayzor en veux-tu en voilà parce que bon, il ne faut pas non plus restreindre son public et rester accessible aux ados de 15 ans qui pensent que « Trivium, cé tro dla bal », quelques touches électro pour faire « Modern / Future Metal » et une louche de mélodie pour faire passer le tout. Alors oui, les gars sont doués, avec une mention spéciale au gratteux qui tricote des soli supersoniques que n’aurait pas reniés Dragonforce (on a même parfois peine à croire que ces soli sont humains), mais cet étalage de maîtrise technique est vain. Les passages « brutaux » manquent de punch, les parties mélodiques sont over the top : The Singularity dégage un max d’énergie pour un résultat final qui vise à en mettre plein la gueule mais qui peine à me convaincre. Il y a tout simplement trop d’influences, trop de variations, à tel point que cette galette tourne vite au kaléidoscope nauséeux.

Et dire que ce n’est que la « Phase I ». Je me demande ce qu’ils nous réservent pour la suite… ha non, je sais : un autre album indigeste et calibré pour un public dont je ne fais pas partie. Scar Symmetry a beau avoir des idées « originales », il n’est pas pour autant convaincant, loin de là. Je me demande toujours ce que ce brave beugleur de Facebreaker fait encore dans cette aventure, lui qui est habitué à nous ramoner les conduits auditifs avec d’autres projets qui valent bien plus le détour.

Mister Patate (3/10)

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Nuclear Blast Records / 2014
Tracklist (43:22) 1. The Shape of Things to Come 2. Neohuman 3. Limits to Infinity 4. Cryonic Harvest 5. The Spiral Timeshift 6. Children of the Integrated Circuit 7. Neuromancers 8. Technocalyptic Cybergeddon

 

oshy_15102014_Th_Tea_PartDès les premières secondes d’écoute de ce nouveau disque de THE TEA PARTY il n’est pas très compliqué de deviner pourquoi nos amis canadiens ont rencontré, il y a unr décennie de cela, de plus en plus de succès à chaque nouvelle sortie, principalement outre-Atlantique.

THE TEA PARTY est un groupe de rock canadien connu pour intégrer à sa musique de très nombreuses influences, entre blues et rock progressif. Les teintes orientalisantes ont aussi fait le charme des chansons proposées. Très actifs au cours des années 90, ils ont publiés au total pas moins de huit albums et vendus des centaines de milliers de disques. Le trio se sépare en 2005 et chacun mène alors sa barque de son côté. Avant The Ocean at the End, la dernière trace studio du groupe datait de 2004 avec Seven Circles.

Les canadiens parlent eux-mêmes d’une renaissance et il faut rapidement se rendre à l’évidence, cette décennie loin les uns des autres a fait le plus grand bien à l’inspiration et la créativité collective des canadiens. The Ocean at the End se dévoile progressivement et se révèle d’une force et d’une richesse étonnante. En quelques minutes, à chaque fois, le trio tisse un rock percutant et très accrocheur. Les détails fourmillent, le feeling et la sensibilité dévoilés pas à pas illuminent les onze nouvelles compositions proposées ici. Le timbre grave, chaud et hyper expressif de Jeff Martin fait des merveilles derrière le micro. Il suffit d’écouter un « The Black Sea » détonnant pour s’en convaincre. Vous ne trouverez pas ici de fioritures inutiles, chaque élément a été sagement pesé et fait sens dans le grand ensemble. Comme déjà mentionné ci-dessus, les influences sont assez vastes, selon les chansons et la musique m’a évoqué les britanniques de THE MISSION pour ne citer qu’un groupe. Mais la surprise est au coin de la rue avec des titres beaucoup plus épurés comme « The Maker » ou « Black Roses ». Les rythmes, les ambiances, les intensités se succèdent à vive allure pour le plus grand plaisir de l’auditeur aux yeux et aux oreilles écarquillées.

L’écoute de The Ocean at the End fait regretter cette décennie perdue, cette période de silence. Mais il fallait peut être cela, que chacun se ressource de son côté pour revenir encore plus fort quand l’opportunité allait se présenter et l’envie revenir. Ce disque risque de donner des frissons à nombre d’entre vous. L’essayer c’est l’adopter.

Oshyrya (8,5/10)

 

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Inside Out Music / 2014

Tracklist (56:40 mn) 01. The L.o.C 02. The Black Sea 03. Cypher 04. The Maker 05. Black Roses 06. Brazil 07. The 11th Hour 08. Submission 09. The Cass Corridor 10. Water's On Fire 11. The Ocean At The End