oshy_18082015_NegacNEGACY ou RED WARLOCK, même combat. Quel que soit le nom choisi, il s’agit bien du même groupe évoluant, de sa création jusqu’en 2012, sous la bannière du premier avant de choisir le second. De toutes ces péripéties sont quand même nées deux démos, un EP et deux albums. Originaire de l’ile de Sardaigne, le quintet n’a, jusqu’à présent, pas ménagé, sa peine, effectuant même une petite tournée outre-Atlantique à travers quatre états américains. Deux annnées après leur deuxième opus éponyme, synonyme de nouveau départ avec ce changement de patronyme, les voici de retour avec un troisième disque, Flames of Black Fire.

Déjà à l’époque RED WARLOCK, les transalpins ne plaisaient à évoluer sur des rivages qu’ils qualifiaient de « dark modern heavy metal ». Après une courte intro instrumentale, les choses sérieuses commencent avec « The Great Plague ». Rien que le titre annonce tout un programme et n’invoque pas vraiment à des lendemains qui chantent. L’atmosphère est effectivement lourde et sombre, les rayons du soleil peinent nettement à percer à travers ces nuages bas et menaçants. Amis, si vous êtes tristes et en colère vous risquez d’être sur la même longueur d’onde que les italiens. Prenez des titres dans l’ensemble assez courts, autour des quatre minutes, chargés de riffs lourds et tranchants et ajoutez-y de grosses rythmiques et un chant expressif et vous aurez une petite idée du cocktail de NEGACY. Le refrain se fait souvent plus léger, se voulant accessible et accrocheur. En dehors de ces courtes accalmies, la fureur des guitares et des rythmiques se déchainent. Ces neuf chansons pourront à certains moments évoqués les américains de NEVERMORE voir de SYMPHONY X même si le niveau technique n’atteint pas la maestria de ces eux groupes et que les claviers sont bien présents que pour la bande de Michael Romeo. Les transalpins se sont fait plaisir à travers deux compositions plus ambitieuses, dépassant joyeusement les sept minutes. Là encore, pas de quoi vous relever la nuit mais un niveau tout à fait correct pour un groupe sortant un peu de nulle part.

Finalement, après l’écoute de ce Flames of Blake Fire, nous pouvons affirmer que le quintet a bien choisi son patronyme mêlant « Negation » et « Legacy ». Ils s’inscrivent bien dans une solide tradition heavy métal et semblent largement préférer l’obscurité à la lumière. Ce troisième album n’entre pas dans la catégorie des disques bouleversant mais montre un groupe travailleur et appliqué.

Oshyrya (07/10)

 

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Jolly Roger Records / 2015

Tracklist (49:18 mn) 01. Refugees In Wastelands 02. The Great Plague 03. Mind Flayer 04. Need No Guidance 05. Flames Of Black Fire 06. Eradicate 07. Parasite 08. Nothing Changes 09. Eye Of The Thunderstorm 10. Epitaph