Archive for juin, 2016

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Lien vers la chronique d'Aftermath (à venir)

 

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Iron Savior – Titancraft

oshy_05062016_Iro_SavioQuel meilleur moyen de fêter son vingtième anniversaire que de sortir un nouvel album (le neuvième) et prouver à tous que le groupe possède encore la flamme et l’énergie de ses débuts ? IRON SAVIOR fait ce pari et se rappelle à notre bon souvenir avec Titancraft, Deux ans après son dernier effort studio, Rise of the Hero (chronique ici) et un an après la parution de son album live, Live at the Final Frontier (chronique ), les teutons poursuivent sur leur lancée et battent le fer tant qu’il est chaud.

Depuis 1996, le concept n’a pas changé d’un iota, Piet Sielck reste le gardien de l’orthodoxie et continue de distiller un power métal nourri de la NWOBHM (JUDAS PRIEST et IRON MAIDEN) et enrichi de paroles orientées science-fiction. Et les événements lui donnent raison puisque, incroyable mais vrai, Rise Of The Hero en 2014 s’est avéré être leur meilleure vente à ce jour. Comme quoi, l’adage qui dit que « c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe » prend ici tout son sens. Et on ne va pas se mentir, écoutez un nouvel album d’IRON SAVIOR ne recèle aucune surprise, l’expérience reste rigoureusement la même que pour les huit opus précédents. Un peu à l’image d’un AXEL RUDI PELL, Piet Sielck livre la marchandise attendue, sans surprise ni volonté de changement. Voici une nouvelle livraison de dix nouvelles compositions power métal, école allemande, toujours aussi proche d’un GAMMA RAY ou d’un HELLOWEEN. Il s’agit toujours de variations sur le même thème avec bien sûr des riffs plus ou moins accrocheurs et des mélodies vocales qui résonneront en vous ou pas. IRON SAVIOR n’a jamais déçu et n’a jamais vraiment enthousiasmé non plus. Leurs standards de qualité restent du meilleur tonneau européen et Titancraft de déroge pas à cette règle.

Dans l’ensemble, IRON SAVIOR tient son rang avec Titancraft et poursuit sur sa lancée. Sur le fond, le disque parait quand même un peu moins convaincant que The Landing et Rise of the Hero mais cela se joue à la marge via une mélodie ou un refrain plus efficace ici et là. Les phares immuables restent nécessaires et il est difficile de demander à un groupe avec vingt ans de carrière derrière lui de se renouveler. Pour cela, regarder du côté des groupes plus jeunes.

Oshyrya (06/10)

 

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AFM Records / 2016

Tracklist (50:50 mn) 01. Under Siege (Intro) 02. Titancraft 03. Way Of The Blade 04. Seize The Day 05. Gunsmoke 06. Beyond The Horizon 07. The Sun Won’t Rise In Hell 08. Strike Down The Tyranny 09. Brother In Arms 10. I Surrender 11. Rebellious

oshy_05062016_Di_KrupDepuis 2005 et le retour à la vie du groupe après l’âge d’or des années 80 et 90 puis un long hiatus, DIR KRUPPS semble avoir retrouvé la flamme et enchaine les sorties à un rythme régulier. Tout n’est franchement pas génial mais les allemands continuent de croire en leur bonne étoile. Alors que les groupes de Neue Deutsche Härte se multiplient et connaissent un certain succès en terres germaniques, il n’est pas illogique que les parrains du jour reviennent sur le devant de la scène. Après V – Metal Machine Music publié l’année dernière, ils reviennent avec un album live sous le bras, Live Im Schatten der Ringe.

Ce métal industriel teinté d’EBM ou métal électronique selon le nom que vous voulez lui donner s’adresse qu’à une frange très réduite du public métal et donc de vous chers lecteurs. Si les groupes suivants vous donnent des frissons de plaisir, DIE KRUPPS est fait pour vous : MINISTRY, NINE INCH NAILS, FRONT 242, RAMMSTEIN, OOMPH ! se retrouvent tous ici par certains aspects. Certains ont influencé DIE KRUPPS ou ont, à leur tour, été influencés par le son des allemands dans les années 80/90.

La recette n’a finalement que peu variée avec des grosses rythmiques de guitares enrichies de multiples touches électro. Ajoutez à cela un chant souvent martial et vous obtenez tous les ingrédients de la recette. Les refrains se doivent d’être accrocheurs et les rythmes s’avèrent souvent froids et hypnotiques. Si la vue d’un clavier et d’une boite à rythme vous révulse, passez votre chemin, vous ne trouverez avec DIE KRUPPS que douleur et frustration. En dix-huit chansons, les allemands montrent un large panorama de leur carrière et affiche une certaine efficacité. Cependant il est un peu regrettable que l’album The Machinist of Joy se taille la part du lion avec pas moins de huit chansons interprétées. Ensuite, vous retrouverez II : The Final Option avec trois titres datant 1993. Bien sûr, la musique proposée n’est pas très maligne et les chansons finissent assez vite par se ressembler. Le concert présenté ici a été assuré le 22 février 2014 lors du E-tropolis Festival à la Turbinenhalle d’Oberhausen en Allemagne.

A défaut d’être renversant (mais est-ce possible avec un album live ?), ce disque nous présente DIE KRUPPS tel qu’il est depuis 2005 avec une approche très métal industriel. Les fans seront peu nombreux dans l’hexagone mais ils pourront ainsi voir et entendre ce dont est capable le groupe sur scène. Il faut bien dire que les allemands ne devraient pas pouvoir fouler nos terres avant bien longtemps.

Oshyrya (6,5/10)

 

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AFM Records / 2016

Tracklist (83:21 mn) 01 Intro 02 Blick Zurück Im Zorn 03 Dawning Of Doom 04 Risikofaktor 05 Im Falschen Land 06 Essenbeck 07 Der Amboss 08 The Machinist Of Joy 09 Part Of The Machine 10 Industrie-Mädchen 11 Schmutzfabrik 12 Robo Sapien 13 Metal Machine Music 14 To The Hilt 15 Nazis Auf Speed 16 Fatherland 17 Machineries Of Joy 18 Crossfire