Quoi de mieux qu’un peu de hard rock pour s’envoyer en l’air ? Telle semble être la philosophie adoptée par les parisiens de HIGHER THAN. Le groupe de Modern Hard Rock est né des cendres de l’ancienne formation de Phil (Guitare), Vianney (Basse) et Jim (Chant). En mars 2015, ils s’attèlent à la composition de matériel original et entrent au Ten To One Studio pour donner corps à cette aventure. De ce travail naît ce premier disque, Purgatory Airlines.
HIGHER THAN évolue dans un genre assez classique, un mélange de Hard Rock des années 80/90 et de Rock moderne. Ils n’hésitent pas à expérimenter et à ainsi enrichir leur son de samples ou de nappes de claviers. Dans ce style qui se doit d’être direct et immédiatement accrocheur, les parisiens ont composé des titres assez courts et tentent de faire mouche en une ou deux écoutes. Un bon gros riff, une mélodie entrainante et le chant puissant de Jim font le reste. Ce dernier impressionne par une très large palette vocale, il monte dans les aigus en affichant une belle maîtrise. Il en fait des tonnes mais cela fait partie du genre. C’est à lui d’insuffler un supplément d’âme à ces chansons. Son timbre de voix évoque parfois Johnny Gioeli d’AXEL RUDI PELL. Au niveau technique, le quintet s’en sort particulièrement bien, tout sonne longuement travaillé et maîtrisé. Comme attendu, ils varient les rythmes et les tempos, passant d’un supersonique « Sword Up » ou plus lourds « Miss Minded » et « Risk Taker ». La ballade de rigueur n’est pas non plus oubliée avec un « Near and Far » sympathique.
Avec Purgatory Airlines, tout sent le travail patient et méticuleux. La production s’avère très propre, à la fois limpide et dynamique pour coller au style du groupe. HIGHER THAN ouvre son compteur discographique avec un bel album à même de tenir la comparaison avec bien des formations étatsunienne. Mais cette musique s’apprécie surtout en concert, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Oshyrya (07/10)
Facebook Officiel
Autoproduction – Dooweet / 2016
Tracklist (48:53 mn) 01. Higher Than a Plane Can Fly 02. Broken Tales 03. Swords Up 04. Miss Mindend 05. Strike Back 06. Purgatory Airlines 07. R.i.s.k. Taker 08. Unchained Tiger 09. Near and Far 10. You Gotta Make a Choice 11. Room Service 12. My Own Memories 13. I Don’t Wanna
Il n’y a pas de désert “métal” en France, du Nord au Sud et de l’Est et l’Ouest, toutes les régions, tous les départements de l’hexagone accueillent des groupes qui tentent de faire leur nid et qui créent contre vents et marées. DIVE YOUR HEAD qui nous intéresse aujourd’hui est originaire de Sens dans l’Yonne. Vingt-cind mille habitants mais au moins cinq métalleux qui nous livrent ici leur premier album, le prix du sang.
Petite déception pour commencer, avec moins de trente minutes au compteur, ce disque parait d’emblée assez chiche. Un ou deux titres supplémentaires n’auraient pas été du luxe. Enfin, une fois cela posé, l’auditeur sera happé dès les premières secondes et va subir les foudres du maelstrom DIVE YOUR HEAD. « Les rois perdus » ouvrent les hostilités en imposant d’entrée un mur de son, un riff et une rythmique pachydermique mais diablement efficace. Sur cette base, Luca Depaul-Michau alterne les chants, entre voix claire et hurlements dans un registre assez aigu et criard. Cela donne un cachet au groupe, notre ami chanteur s’égosille avec entrain même si cela devient vite lassant. Si vous vous souvenez d’AqME vous voyez de quoi nous parlons. Cela risque quand même d’en rebuter plus d’un. Chaque nouvelle chanson se veut être une mandale supplémentaire, DIVE YOUR HEAD a des choses à dire et préfère vous les hurler dans les oreilles. La démarche reste très efficace reconnaissons-le. Les titres s’enchainent très rapidement et l’ennui finit par poindre le bout de son nez au bout de quinze à vingt minutes. Le quintet peine à se renouveler et l’impression d’évoluer dans un tunnel s’impose progressivement. Il manque d’évidence quelques titres accrocheurs à même de saisir l’auditeur et lui a donné cette envie irrésistible d’y revenir.
DIVE YOUR HEAD de démérite pas avec le prix du sang et ils se constituent une jolie carte de visite pour se faire connaître du plus grand nombre et décrocher de nouvelles opportunités de concerts. Maintenant, le groupe manque de caractère et d’un élément distinctif. Dans ce registre metalcore, les formations pullulent et il s’avère périlleux de s’y faire une place.
Oshyrya (06/10)
Site Officiel
Facebook Officiel
Auto production / 2016
Tracklist (29:47 mn) 01. Les Rois Perdus 02. Avaritia 03. Luxuria (feat. LeXA) 04. Gula 05. Superbia 06. Ira 07. Post-Mortem 08. Invidia (feat. Kevin Fauvel et Maxime Keller)
Author:
Hamster Forever
Sep
25
A la veille de sortir son treizième album "Empire", le groupe Vader livre un EP comportant 4 titres. Les mystères des voies contractuelles avec les labels laissent perplexes, mais il semble que Nuclear Blast à jugé absolument indispensable de mettre dans les bacs ce single fourni. Les deux premiers titres figurent dans l'album "Empire", de bonne facture avec une production au poil, pas de valse au programme mais du Vader, du Death metal qui dépote, des blasts des gros riffs, à toute vitesse le groupe déroule toute la panoplie qui tâche est et il n'est pas du genre à trainer en chemin. Tout ce qu'il y a de plus classique, pour les amateurs ce sont cinq minutes de bonheur, à faire pleurer des voisins amateurs de silence. Et pour donner un poil plus peu de contenu, une reprise de Panzer X, et une reprise menée à fond de train d'un classique de Motorhead. Pas désagréable, mais un amateur de metal va t'il vraiment débourser 9 euros dans un amuse gueule à la veille de la sortie de l'album ? Autant la réponse semble évidente du côté des fans collectionneurs compulsifs, au délà c'est moins sur…
Hamster
www.facebook.com/vader
Nuclear Blast / 2016
Tracklist : (13:37) 1. Parabellum 2. Prayer to the God of War 3. Pięść I Stal (Panzer X cover) 4. Overkill (Motörhead cover).