Archive for novembre, 2017

Malcom Young – AC/DC 1953-2017

Malcolm Young, guitariste et cofondateur du groupe AC/DC est décédé samedi à l’age de 64 ans. Il avait été contraint de se retirer du groupe depuis trois ans, alors qu’il souffrait de démence.
Son frère Angus Young à déclaré  dans un communiqué sur la page du groupe : « il était la force motrice du groupe (…) comme guitariste, compositeur et visionnaire il était un perfectionniste et un être unique ».

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D’ici quelques années, les princes du space/stoner rock, MONSTER MAGNET, pourront fêter dignement leurs trente ans de carrières. En attendant, Napalm Records a décidé de réédité les deux premiers opus des américains, Tab & Spine of God. Né en 1989 dans le New Jersey, MONSTER MAGNET propose dès l’année suivante un premier EP éponyme sur Glitterhouse Records. L’album Spine Of God sort chez Caroline Records en 1992 et rencontre très rapidement son public. Il est considéré par les Américains comme le premier album du groupe puisque Tab n’y sortira qu’en 1993 après le succès rencontré par Spine Of God.

Tab, quant à lui, est sorti en Europe en 1991 sur Glitterhouse Records mais ne verra le jour aux États-Unis sur Caroline Records qu’en 1993. Bref, les dates changent selon votre position d’un côté ou de l’autre de l’océan atlantique mais tous les fans se rassemblent pour louer l’impact de ces disques sur la scène rock. MONSTER MAGNET prend alors une nouvelle dimension et s’affirme comme l’un des successeurs les plus prometteurs des HAWKWIND, BLACK SABBATH ou encore MC5. A partir de ce terreau fertile, les disques de références vont s’enchaîner avec Superjudge, Dopes To Infinity & Powertrip pour des américains des références de la scène rock.

Ces rééditions combleront les fans avides de compléter leur collection ou ceux qui voudront s’immerger dans les racines musicales de ce groupe talentueux. Une belle initiative.

Oshyrya (7,5/10)

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Napalm Records / 2017
Tracklist (58:30 mn) 01. Tab 02. 25/Longhair 03. Lord 13 04. Spine of God (live)

Tracklist (61:00 mn) 01. Pill Shovel 02. Medicine 03. Nod Scene 04. Black Mastermind 05. Zodiac Lung 06. Spine Of God 07. Snake Dance SIDE B 08. Sin’s A Good Man’s Brother 09. Ozium 10. Ozium (Demo Version)

Par un bel après-midi d’été indien, nous nous enfermons au Champilambart de Vallet. Il est 17 heures, la seizième édition du Muscadeath commence.

La première partie du festival nous offre son lot de découvertes. Les jeunots de Whisper night entament un set court, bien interprété, mais qui reste un peu scolaire. Puis, la température monte d’un cran avec Red Dawn et South of hell.

Les Rennais de Red Dawn s’en tirent très bien. La fougue de leur chanteur y est pour beaucoup. Mais c’est South of hell qui décroche la timbale. Le trio agrippe le public avec des compos très old-school. Sans fioriture et très agressif, South of hell est la découverte du jour.

Atlantis chronicles clôture, avec brio, cette première partie de soirée. Le death metal alambiqué des Parisiens remporte tous les suffrages. Pour cette date unique, Antoine (chant) est remplacé par Julien de Gorod. Le public n’y perd pas au change et manifeste son enthousiasme.

Le second chapitre du Muscadeath débute avec « Ave Satani » de Jerry Goldsmith. Les cornes du diable montent au ciel. Mercyless arrive sur scène. Comme à son habitude, le groupe de Max Otero ne fait pas de prisonnier ; il nous propose un concert chargé en testostérone. C’est sur les rotules que nous quittons la salle pour une pause salvatrice.

C’est au tour de Carcariass de faire résonner sa musique. Fraîchement reformé, le trio est à la hauteur des attentes. Il délivre un techno-prog-death martial. Carcariass prouve ce soir qu’il est le trésor caché de la scène française.

Il est temps de retrousser ses manches et de préparer sa pommade anti-douleurs. Benighted n’est pas là pour vendre des casquettes. Le groupe de Julien Truchan balaie tout sur son passage. Le public bouillonne, les morceaux de Necrobreed cartonnent, les guitares sont en fusion. C’est de l’excellent travail.

Grave est un groupe qui a de la bouteille. Connu pour avoir érigé, les tables de la loi du Swedeath, avec Entombed, Unleashed et Dismember, le groupe de Ola Lindgren débarque sur scène et décoche une série de flèches qui vont droit au but. « Morbid ascent », « You’ll never see » et consorts font toujours leur petit effet. Nous assistons à une belle leçon de death-metal à l’ancienne. Le concert et le festival se clôturent avec l’inévitable « Into the grave ».

Pour sa seizième édition, le Muscadeath réussit encore un sans-faute à tous les niveaux : musical, orga’ (bénévoles à fond ; bière artisanale et muscadet laissan toujours un excellent souvenir ). Vivement l’année prochaine.

Nico.