Le groupe allemand Primal Fear sévit toujours et propose en écoute le titre “Hounds Of Justice”, extrait de son nouvel album “Apocalypse” qui sortira le 10 Août 2018 via le label Frontiers.
www.facebook.com/PrimalFearOfficial
Juil 23
Le groupe allemand Primal Fear sévit toujours et propose en écoute le titre “Hounds Of Justice”, extrait de son nouvel album “Apocalypse” qui sortira le 10 Août 2018 via le label Frontiers.
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Juil 22
Qui arrêtera les loups teutons de POWERWOLF? Comme bien d’autres groupes connaissant un succès durable, les allemands sont peut-être leurs propres pires ennemis. Ils doivent en effet résoudre une sacrée quadrature, livrer la marchandise attendue des fans, histoire de les conserver, tout en continuant à évoluer pour ne pas stagner. Le risque de rencontrer la lassitude du public n’est jamais loin et attend son heure tapie dans l’ombre.
En tout cas reconnaissons que POWERWOLF continue sur sa lancée et maintiens le rythme avec The Sacrament of Sin. Ce septième opus sort trois ans seulement après Blessed and Possessed. Deux ans séparaient habituellement les offrandes de nos amis mais les longues tournées ont nécessité de prendre un peu plus de temps cette fois-ci. Et puis les fans ont eu de quoi patienter avec le coffret The Metal Mass Live publié en 2016. Bonne chose, le line-up est resté stable avec un Roel van Helden bien arrimé à son siège de batteur depuis 2011. Certains diront que le groupe a véritablement explosé à partir de ce moment-là…
Dès les premières mesures de ce avec The Sacrament of Sin, les amateurs se sentiront en terrain connu, les loups sont passés maîtres dans l’art du clonage. Cela peut sembler péjoratif mais il faudrait être de mauvaise foi pour affirmer que le groupe s’est ici réinventé d’une façon ou d’une autre. Les mêmes ingrédients sont réutilisés, mélodies et refrains accrocheurs, gros riffs, omniprésence des nappes d’orgue (enregistré à Thionville !) et timbre de voix très reconnaissable d’Attila Dorn. Mélangez encore et encore et vous obtiendrez à chaque coup une alternative au plat précédent. Ils s’en défendent en interview mais pourtant ici point d’innovation franche.
Les chansons de The Sacrament of Sin tiennent en grande majorité très bien la route mais elles auraient pu se retrouver sur les quatre derniers albums de POWERWOLF sans que l’homogénéité n’en souffre. C’est bonnet blanc et blanc bonnet depuis 2011 et Blood of the Saints. Cela ne signifie ne rien que les amateurs ne prendront pas de plaisir à l’écoute de cet opus mais aucune surprise ne pointe à l’horizon. Les brûlots « Demons Are A Girl‘s Best Friend », « The Sacrament Of Sin » et « Incense And Iron » donnent font monter rapidement le rythme cardiaque alors que « Where The Wild Wolves Have Gone » offre un joli moment de répit. Les bons moments ne manquent pas mais l’impression de déjà entendu fini fatalement par arriver. Cela gâche un peu le plaisir quand même.
Comme d’habitude avec POWERWOLF, rien à redire sur la forme. Pour son joyau, Napalm Records met les petits plats dans les grands. Exit Fredrik Nordström, POWERWOLF est allé mettre en boite ce disque en Suède, cette fois-ci sur la férule de Jens Bogren. Ce dernier a déjà démontré tout son talent avec un nombre incalculable de grands noms du landerneau métal. Le son s’avère riche, percutant et puissant. Le disque se présente, dans son édition limitée, sous la forme d’un très beau double digipak. En guise de bonus, un second cd contient dix reprises de chansons du groupe par d’autres formations sont EPICA, BATTLE BEAST ou ELUVEITIE. LE résultat s’avère assez inégal mais c’est un ajout sympathique au produit principal.
Si vous aimez les disques de POWERWOLF, The Sacrament of Sin saura se faire une petite place dans votre cœur. Les titres taillés pour la scène ne manquent pas. Cependant, les allemands semblent commencer à faiblir du côté de la composition. Deux ou trois chansons n’affichent pas les standards de qualités habituels et s’oublient très rapidement sans lancer de trace. Il ne s’agit là peut-être que d’un coup de mou passager.
Oshyrya (7,5/10)
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Napalm Records / 2018
Tracklist (42:49 mn) 01. Fire & Forgive 02. Demons Are A Girl‘s Best Friend 03. Killers With The Cross 04. Incense And Iron 05. Where The Wild Wolves Have Gone 06. Stossgebet 07. Nightside Of Siberia 08. The Sacrament Of Sin 09. Venom Of Venus 10. Nighttime Rebel 11. Fist By Fist (Sacralize Or Strike)
Juil 22
Cela devait arriver. Il fallait bien que Michael Romeo, guitariste acclamé et reconnu de SYMPHONY X, trouve un moyen d’exprimer sa grande créativité alors que son groupe principal fait une pause suite à l’accident subi par Russell Allen et ses comparses d’ADRENALINE MOB en juillet 2017. De cette démarche est né un album que voici, War of the Worlds / Pt. 1, publié par Music Theories Recordings / Mascot Label Group. Après vingt-cinq ans de carrière, il était grand temps qu’un premier album solo voit le jour. Les plus pointus me diront qu’est déjà sorti sous son nom The Dark Chapter en 1994 mais il s’agissait plus d’un simple assemblage de démos publié alors par le label japonais du groupe.
Avec ce disque se pose la question de l’empreinte de Romeo sur la musique de son groupe. Tout le monde que c’est la principale force créatrice derrière SYMPHONY X mais sans l’ajout des autres, la magie allait-elle opérer de la même façon ? Beaucoup s’était posé la même question pour DREAM THEATER au moment du départ de Mike Portnoy. Ne voulant pas faire un disque instrumental enregistré tout seul, dans son coin, le guitariste virtuose s’est entouré d’une fine équipe, des amis : John Macaluso (ARK, TNT, and Yngwie Malmsteen ) à la batterie, John “JD” DeServio (BLACK LABEL SOCIETY) à la basse et Rick Castellano derrière le micro.
Après une intro orchestrale et grandiloquente (un peu à la manière d’un V: The New Mythology Suite), l’offensive débute par un « Fear The Unknown » mené d’entrée pied au plancher. La marque de fabrique de Michael Romeo émerge immédiatement et l’ombre de SYMPHONY X plane rapidement au-dessus de ce disque. Les titres font la part belle aux guitares sans oublier les orchestrations nombreuses et variées. Les claviers sont un peu moins présents mais chacun trouve sa place et l’américain a bien fait attention de ne pas tirer toute la couverture à lui. Avec « Black », l’intensité monte encore de niveau et cette chanson aurait facilement pu se retrouver sur Iconoclast (2011) ou Underworld (2015). Castellano fait des merveilles et l’auditeur tombera sous le charme en quelques instants. Tout ici brille de de mille feux, les mélodies, le refrain, les rythmiques et les soli de guitare. Les quatre musiciens se surpassent et écrasent tout sur leur chemin. Une bonne grosse claque tranchante et imparable.
Pour l’instant tout reste bien sage et attendu. « Fucking Robots » surprendra par contre beaucoup plus avec des éléments modernes et électro assez peu vus dans le passé. On dirait qu’un SKRILLEX est passé par là et ajouté sa touche EDM/dubstep à la musique de Romeo. Le mariage entre les deux styles s’avère être très heureux et apporte un joli vent de fraîcheur. « Djinn » prend la suite et colle une autre belle mandale par sa maîtrise et son efficacité. Romeo s’amuse a ajouté quelques touches orientales ici et là et encore une fois Castellano enchante par la qualité de sa performance. On retrouve les rythmiques si typiques du guitariste américain et les soli font toujours des merveilles.
War of the Worlds / Pt. 1 poursuit son chemin, alternant titre rapides et pauses plus mélodiques. Michael Romeo ne baisse pas la garde et maintient tout au long de ce disque des standards de qualité très élevés. Ces cinquante-trois minutent filent à toute allure et offrent leur lot d’excellents moments. La production reste au top, Simone Mularoni (DGM) derrière sa table de mixage a ciselé un bel écrin pour cet opus enthousiasmant.
Michael Romeo a fait le choix gagnant de proposer un véritable album et non pas disque instrumental, simple vitrine de son talent technique. Il a su très bien s’entourer et enchantera tous les amateurs de métal complexe et mélodique. En dehors du cadre SYMPHONY X, il a sur introduire par petites touches de nouveaux éléments tout en restant fidèle à son style et à son identité musicale. War of the Worlds / Pt. 2 est déjà dans les tuyaux et offre bien des promesses. Espérons surtout que Russell Allen surmonte rapidement l’épreuve qu’il traverse et que SYMPHONY X fasse reparler de lui. En attendant, ce disque majeur va égailler vos jours et vos nuits d’été !
Oshyrya (09/10)
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Music Theories Recordings – Mascot Label Group / 2018
Tracklist (53:05 mn) 01. Introduction 02. Fear The Unknown 03. Black 04. Fucking Robots 05. Djinn 06. Believe 07. Differences 08. War Machine 09. Oblivion 10.Constellations