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Son : correct, mais fort sur le set de Gojira
Lumière : Correctes pendant Headcharger, mais assez sombres pour Gojira, mais trop de fumée.
Affluence : Le splendid n’était pas complet, mais la salle était tout de même bien remplie.
Ambiance : Bonne dans l’ensemble, et surtout pour Gojira.
Moments forts : La reprise de Led Zep’ par Headcharger et l’hommage rendu à JP de Cross 9 par Gojira.

Il y a quelques mois, j’ai entendu parler d’une date de Gojira dans le nord, et je me suis dit « bon allez, bouges-toi, ils ne vont pas t’attendre ». Alors vendredi, accred en poche, me voilà partie pour le Splendid de Lille. Une bonne file d’attente devant la salle, ça fait plaisir à voir.
Les portes s’ouvrent et place au spectacle. Les Caennais de Headcharger ouvrent le bal. Je les connais depuis un bon bout de temps, sans vraiment avoir écouté les derniers albums. J’avais bien accroché à leur album éponyme, et oh surprise, quel changement de style ! Je ne suis pas vraiment fan de stoner, mais après tout pourquoi pas. Bon bref, après les 3 chansons autorisées pour shooter le groupe, je me faufile dans le pit et me met devant pour mieux apprécier leur set. Ça bouge pas mal, et les gars sur scène s’éclatent, tout comme le public. Le groupe nous sert sur un plateau les morceaux de leurs clips : « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », « All Night Long » et « Intoxicated ». On a eu droit à une belle reprise de « Communication Breakdown » des Led Zep, bref, un bon set, même si je ne m’attendais pas à ce changement de style venant de ce groupe. Le groupe remercie le public, et laisse place à la tête d’affiche.

Set-list de Headcharger :
Without a Nation
1000 Tides
Fires Of Hell
Using People As One Of The Fine Arts
You Wanna Dance You Gotta Pay The Band
Do You Think Of Me
Communication Breakdown (reprise de Led Zeppelin)
Dusty Dreams
All Night Long
Intoxicated

Une attente un peu longue entre les deux groupes, mais les sudistes de Gojira prennent place. Le noir se fait dans la salle, et quelques éclairages bleus commencent à envahir la scène, des textes et des dessins arrivent sur l’écran qui sert de fond de scène. Et là, ça comment à crier (mes oreilles s’en souviennent… Bah ouais, c’est ça quand on oublie ses bouchons d’oreille…). Mario s’assied derrière sa batterie, et les autres membres du groupe arrivent sur scène et nous balancent un Space Time d’enfer. Ca pogote, ça slamme aussi, ça bouge, ça gueule avec Joe et c’est cool à voir. On a le droit à une set list géniale, avec leur célèbre « Remembrance », le tapping d’« Oroborous » arrive par la suite, ainsi que« Vacuity » mais je n’étais pas la seule déçue de ne pas y trouver « The Art Of Dying », ou encore un autre de leur nouvel album (hmmm ils gardent le secret bien au chaud les coquins !)… Bah oui, on est des curieux, et on en veut toujours plus ! Mais on ne va pas se plaindre, on a tout de même eu « L’Enfant Sauvage », que Gojira a joué ce soir-là, en hommage à JP de Cross 9, décédé tragiquement l’année dernière, qui a œuvré pour le metal Lillois et qui a aidé pas mal de groupes à jouer. C’est avec le cœur serré que Joe nous dit « c’est dingue mais depuis le début du concert, j’ai l’impression de voir la tronche de JP là devant moi », et le groupe enchaîne donc sur leur nouveau titre. Fin du set, et ça hurle dans le public pour le rappel, qui n’est autre que « Where Dragons Dwell ». J’en ai pris plein les bras et plein le dos pour rester devant, encore une fois, mais je ne suis franchement pas déçue de ce concert. A la fin du show, Mario et Christian descendent de scène pour refiler au public leurs baguettes et médiators, et viennent faire des photos avec nous, complètement crevés, mais contents d’avoir joué (j’espère 😉 ).

Une très bonne soirée donc, mais tellement dommage de ne pas les voir plus souvent que ça à Lille.

Set-list Gojira :
Space Time
Clone
Blackbone
Remembrance
Flying Whales
The Heaviest Matter Of The Universe
Tron
Wisdom Comes
Oroborous
L’Enfant Sauvage
Toxic Garbage Island
Vacuity
Ocean Planet
Where Dragons Dwell

-Brootalmati-
[Photos de Gojira / de Headcharger.]

Son: Correct , un peu fort à certains moments.

Lumières: Correctes

Affluence: A peu près mille personnes pour le dimanche, plus de trois mille pour tout le festival.
 
Ambiance: Plutôt bonne dans l'ensemble, surtout pour les têtes d'affiche.
 
Moments forts: le gamin d'une dizaine d'années qui monte sur scène pendant le set de l'esprit du clan, et leur double wall of death.
 
 
Je suis une habituée des fests du nord (en même temps, vu leur nombre, c'est dur de les manquer). Quand j'ai vu l'affiche, je me suis dit « ça, ça va faire du beau week end » alors j'ai pris mon matos, mon garde du corps et zou, direction Cambrai city.
 
Pour les 10 ans du festival Cambraisien, les festivités se sont donc déroulées sur 3 jours pour la première fois (2 jours auparavant) et ont ramené près de trois mille fans au Palais des Grottes. Les 11 groupes du dimanche se sont partagé 2 scènes, ce qui est nouveau cette année. Le festival compte de plus en plus d'adeptes: d'un petit chapiteau, on passe à la grande salle avec une grosse scène, puis une petite scène s'y rajoute, mais aussi deux écrans géants de chaque côté de la scène principale (le pied quand t'es derrière et que t'as pas envie de te faire foncer dedans).
 
General Lee ouvre ce dernier jour de festival sur la scène principale, mais le public est encore trop peu nombreux pour bouger (ou encore trop déchiré de la veille), mais ça ne dérange pas le groupe qui donne tout ce qu'il peut. 
 
Six Days After, groupe Lillois, prend alors place sur la petite scène située à l'arrière de la salle pour remuer un peu les endormis avec leur fusion rock/metal.
 
Setlist : 
– Mistakes, Pain & Illusions
– Right Corner
– Five Years Later
– Taste Of Violence
– Black Out
– Psychoanalysis
 
Le public se fait plus nombreux et attend le groupe parisien de hardcore Danforth, qui a déjà foulé la scène de la BetiZArena deux ans auparavant. Du gros mosh et du pogo dans le public, ça bouge bien également sur scène, en partie pendant « Represent ». Bref, le groupe donne l'eau à la bouche pour le prochain groupe à passer sur la grosse scène.
 
Setlist
– Skisophrenia
– Lie Empire
– Come With Me
– France HXC
– Built 2 Shred
– Spit Your Lies
– Represent
– The Hard Core
– Predator
 
Quatrième groupe de la journée: Oruga. Le groupe de Northern Rock se fait un concert « maison », vu qu'il vient de Cambrai. Le public à encore du mal à se bouger pour les groupes venant sur la petite scène malheureusement, ce qui n'empêche pas les groupes de se donner à fond. On passe ensuite aux choses sérieuses avec l'Esprit Du Clan. Le public fait un super accueil aux habitués du festival, et ça fait chaud au cœur. C'est la troisième fois que le groupe de hardcore de la banlieue parisienne nous honore de sa présence, et fout le bordel dans la petite ville de Cambrai. Un bon set constitué d'un mélange de tous leurs albums, comme habituellement. Une première au Palais Des Grottes : un double Wall Of Death sur « Reverence » (et donc un bon gros foutoir dans la fosse). Un guest fait son apparition sur scène: Jean-Matthieu, frère du frontman du groupe Cross 9 tragiquement décédé l'année dernière d'un cancer. Il reprenait souvent «Compact » avec l'Esprit Du Clan, et son frère reprend donc le flambeau. A la fin du morceau « Et Caetera », Arsène et Shiro, les deux chanteurs du groupe font signe à un petit bonhomme déchaîné d'une dizaine d'années de monter sur scène, c'était super pour le gamin, je pense qu'il s'en souviendra longtemps !
 
Setlist
– Declarations
– Nouvelle Drogue
– Atheist Metal
– Dans Cette Fournaise
– Fils De Personne
– Mesdames Et Messieurs
– Circus Frénésie
– Le Jour Des Saigneurs
– Phenix
– Reverence
– L'enfer c'est Le Nôtre
– On Rase Pas Les Murs
– Compact (avec JM)
– Et Caetera
– Imperialisme
– Noir Sidéral
 
Il est temps pour les Lillois de Confusion de faire résonner leur punk/hardcore sur la petite scène du Betizfest, et toujours dans la même ambiance, ça pogote et ça mosh dans tous les coins.
 
Setlist
– Intro
– Peter Pan
– Prove Me I'm Wrong
– The Rancor
– 10 Hours
– Don't Let Your Guard
– Break A Leg
– Dogz
– Waiting For Better Days
– Waste Your Time
– Guns Up
 
Au tour de Dagoba de monter sur scène. L'intro se fait entendre et les membres débarquent les uns après les autres. Le dernier à arriver sur scène : Shawter, le charismatique chanteur du groupe marseillais. Mais, à ma grande surprise, sans ses cheveux longs ! (ah bah que voulez vous, je suis une fille, hein…). Un bon gros set de 10 morceaux plus bourrins les uns que les autres dont « The Man You're Not », « Waves Of Doom », ou encore « It's All About Time » qui a été enregistré avec les choeurs de Vortex (ex-Dimmu Borgir), mais les samples ne remplacent malheureusement pas la présence du chanteur. Rien à dire sur le chant clair de Shawter et sur la prestation du groupe, si ce n'est la batterie triggée.
 
Setlist
– Intro
– There's Blood Offshore
– The Man You're Not
– The Nightfall And All Its Mistakes
– Fall Of Men
– It's All About Time
– Degree Zero
– Waves Of Doom
– The Things Within
– The White Guy (And The Black Ceremony) 
 
Pause sandwich, et place à SKOR, coverband du légendaire groupe Metallica qui ne se débrouille pas trop mal et prend du plaisir à jouer.
 
La troisième tête d'affiche n'est autre que Black Bomb A, avec un nouveau chanteur (Shaun Davidson, qui remplace Djagg, ancien chanteur « grave » du groupe ), un nouveau bassiste, et un nouvel album à défendre. Le point fort de Black Bomb A, c'est leur complémentarité au niveau vocal, mais depuis l'arrivée de Shaun, qui a quasiment la même voix que Poun (à mon grand désespoir…), ce n'est plus trop le cas malheureusement. Cependant, ça ne les empêche pas de retourner la salle du Betizfest et de courir partout sur scène, de s'éclater et de nous éclater avec entre autres « Enemies Of The State », titre éponyme de leur dernier album, « Look At The Pain », la célèbre « Mary », ou encore « Tales From The Old School ».
 
Setlist
– Pedal To The Metal
– My Mind Is A Pussy
– You Can't Save Me
– Come On Down
– We Don't Care
– Look At The Pain
– All The Way
– Fear
– Mary
– Enemies Of The State
– Police Stop Da Way
– Destruction
– Tales From The Old School
 
 
Avant dernier groupe de la soirée: Kill For Peace, groupe de Hardcore de Valenciennes, qui démonte l'Eclipse Stage. Le bassiste ne tiens plus en place et fais des bonds à n'en plus finir, le guitariste pète une corde (quand je vous dit qu'ils ont tout pété, c'était pas une connerie). Ils font des heureux dans le public en demandant à ceux qui veulent de les rejoindre sur scène pour un de leur dernier morceau et pour clôturer la partie Hardcore du festival.
 
Setlist
– Ill Tempered
– Mainstream
– Rotten Youth
– Something Like
– Smell That !
– Eat Some KM
– Not The Same
– They Are Watching You
– I'm Standing Back
– Higher Than Fast
– Human Disease
– Thorny Aim
– 59
 
Le dernier groupe de la soirée prend enfin place sur scène, après quatre ans d'abscence, pour sa première date de tournée. Eths nous présente son dernier album: III qui sort le 6 avril. Je n'ai malheureusement pas pu prendre les clichés que j'aurais voulu, puisqu'on nous a demandé de signer un papier nous demandant de leur remettre nos photographies gratuitement. Bien entendu, je n'ai pas accepté (faut un peu arrêter de nous prendre pour des cons, hein…), et ça m'a laissé une assez mauvaise impression de leur show, avant même que celui-ci ait commencé. Mais ce n'est pas tout. Pendant «Crucifère », Candice aurait fait signe à la régie de couper sa voix et de mettre le chant clair en playback. Grosse déception donc, je ne sais pas si c'était dû à un problème d'extinction de voix, ce qui me semblerait bizarre vu que les growls étaient en live. Le public bougeait moins que pour les précédentes têtes d'affiche, même si le groupe nous servait un show pas trop mal. Mon avis est donc malheureusement assez mitigé pour le retour des Marseillais.
 
Malgré ce petit incident, c'était un très bon festival, et comme certains membres de groupes l'ont fait comprendre, il faut aussi que vous vous bougiez dans les petits concerts pour soutenir les groupes, car les scènes locales souffrent beaucoup ces derniers temps (je pense par exemple à Lille) à cause de personnes qui ne comprennent pas qu'on puisse aimer ce genre de musique et qui sont fermées d'esprit.
 

Par Brootal-mati

Son: Correct à partir du second groupe
Lumière: Beaucoup trop de contre jour et très très peu de lumières de face, on ne voyait quasiment pas les musiciens sauf pour Behemoth.
Affluence: Je ne connais le nombre exact d'entrées, mais la salle s'est remplie petit à petit. Très peu de monde pour Nexus Inferis, mais bondée pour Legion Of The Damned, Behemoth & Cannibal Corpse.
Ambiance: Bonne pour les 3 derniers groupes, un peu faiblarde avant malheureusement.
Moments forts: Behemoth (non, sans blague?)

 

 

 
 
Un bon petit début de semaine à Paris pour le festival Full Of Hate qui nous présentait sa cinquième date le 13 Février au Bataclan. Les hostilités débutent à 16h15 avec Nexus Inferis, groupe de « futur extreme metal » britannique et masqué, qui a du mal à chauffer la salle. Le son était très changeant, et malgré ces réglages, le groupe s'éclate sur scène et finit son show.
 
 
 
 
 
 
 
Arrivent ensuite les thrasheux grecs de Suicidal Angels avec leur morceau «Bleeding Holocaust », qui font monter l'ambiance d’un cran. Du circle pit par ci, du pogo par là, bref, il y en a pour tout le monde.
Setlist Suicidal Angels: Bleeding Holocaust / Apokathilosis / Face of God / The Pestilence Of Saints / The Lies of Resurrection / Final Dawn  Moshing Crew
 
Au tour du groupe américain Misery Index de monter sur scène et de s'éclater. Le quatuor envoie du lourd et du bon avec « The Great Depression »Ils terminent leur set en beauté avec « Traitors », un de leur morceau les plus connus.
 
 
Setlist Misery Index : (Unknown) / The Carrion Call / Partisans Of Grief  / You Lose / The Spectator  / Heirs to Thievery  / The Great Depression / The Illuminaught / Traitors
 
Legion On The Damned nous interprète “Bleed For Me” ainsi que “Son of the Jackal” qui font bien bouger le public. Ca commence à slammer, l’ambiance bat son plein dans la salle.
Un entracte un peu long permet d'installer le matériel de la première tête d'affiche.
 
Setlist Legion Of The Damned : Legion of the Damned / Death's Head March / Bleed For Me / Pray and Suffer / Son of the Jackal / Malevolent Rapture / Werewolf Corpse / Night of the Sabbat / Cult of the Dead / Taste of the Whip
 
La première date très attendue en France pour les Polonais de Behemoth depuis les gros problèmes de santé, et le récent rétablissement de Nergal, leader du groupe. Les lumières se font moins dures, et un brouillard bleu envahit la scène.Un par un, Inferno, Orion, Seth arrivent, et enfin Nergal sous les cris du public. La salle est pleine et on attend leur premier morceau : « Ov Fire and the Void ». Un mec sort de nulle part et monte sur scène pendant Monspell Rites, la sécurité n'a pas le temps de l'attraper. Il essaye de sauter pour slammer mais se vautre lamentablement dans les crash barrières. On sent que le groupe prend énormément de plaisir à jouer et l’émotion se fait fortement ressentir au moment où Nergal clame haut et fort « It’s fucking great to be alive ! » (qui m'a limite mis la larme à l'oeil…) juste avant d'attaquer leur morceau mythique: Conquer All. Il quitte la scène et revient couronné pour interpréter «23 (The Youth Manifesto) ».
 
 
Setlist Behemoth : Ov Fire and the Void / Demigod / Moonspell Rites / Conquer All / The Thousand Plagues I Witness / Alas, Lord Is Upon Me / Decade of Therion / At the Left Hand ov God / Slaves Shall Serve / Chant for Eschaton 2000 / Rappel : 23 (The Youth Manifesto) / Lucifer
 
La fin de Lucifer s’arrête brusquement pour laisser place à la première tête d’affiche : Cannibal Corpse
Le groupe de death metal arrive sur scène et prend malheureusement un peu trop racine. Sauf Fisher bouge, mais peu. Du très lourd, ils ne joueront que deux morceaux de leur nouvel album : Demented Agression et Scourge Of Iron, et interpréteront les célèbres Fucked with a Knife, Make Them Suffer, Hammer Smashed Face et Stripped, Rapped and Strangled.
Bref, une très bonne date Parisienne, dommage pour ceux qui l'ont manquée !
 
Setlist Cannibal Corpse : Evisceration Plague / The Time to Kill Is Now / Disfigured / Demented Aggression / Scourge of Iron / I Cum Blood / Fucked With a Knife / Covered With Sores / Born in a Casket / The Wretched Spawn / I Will Kill You / Priests of Sodom / Unleashing the Bloodthirsty / Make Them Suffer / Hammer Smashed Face / Stripped, Raped and Strangled