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VAMPIRE – He Who Speaks (video)

Le groupe VAMPIRE à publié le clip vidéo du titre " He Who Speaks  ", extrait de l'album "With Primeval Force" (sortie le 21 avril 2017 via le label Century Media) :

www.facebook.com/vampiretheband

 

 

Memoriam – For The Fallen

Karl Willetts (chant, ex Bolt Thrower) a expliqué que le groupe Memoriam avait été constitué en 2016 pour rendre hommage au batteur du groupe Bolt Thrower, Martin "Kiddie" Kearns, décédé à l'âge de 38 ans en 2015, tandis que Frank Healy perdait dans le même laps de temps son père. Et voilà que surgit de Birmingham un nouveau combo de Death metal armé jusqu'aux dents. Le line up n'a rien d'une réunion de manchots, Frank Healy à la basse (Benediction), Andrew Whale (ex Bolt Thrower) à la batterie, Scott Fairfax (Benediction)  et Karl Willetts. C'est une machine de guerre séduisante totalement consacrée au Death Metal à l'ancienne tout en concédant un son massif et moderne. 
Histoire de plomber l'ambiance, rien de tel qu'un sample d'un discours du premier ministre britannique Neville Chamberlain en 1939 "Déclaration de guerre". Le groupe porte le deuil, mais n'en oublie pas de se concentrer sur la musique, un Death metal brutal dans la veine de Bolt Thrower ou d'un Hail Of Bullets, un rouleau compresseur guerrier qui dévale dans une ambiance oppressante. S'estimant suffisament inspiré, le groupe n'a pas perdu de temps en studio, en deux semaines l'album était bouclé. L'effort est solide et accrocheur, mais il se perd parfois en longueur (on décroche sur "Reduced To Zero qui aurait gagné à être plus concis) et s'avère assez balisé. Peut être qu'un peu plus de temps en studio permettrait au groupe d'aller un poil plus loin. Malgré tout ce premier album mérite qu'on y prête un poil d'attention et devrait trouver preneur parmi les amateurs de Death Metal martial. Prometteur

Hamster (07/10)

www.facebook.com/Memoriam2016

Nuclear Blast / 2017
Tracklist (43 minutes) 1. Memoriam 2. War Rages On 3. Reduced To Zero 4. Corrupted System 5. Flatline 6. Surrounded By Death 7. Resistance 8. Last Words 

 

Mastodon – Emperor Of Sand

Le groupe d'Atlanta nous livre un septième album conceptuel, dont le fil rouge est constitué par l'histoire d'un homme envoyé à la mort dans le désert. Au delà de ça, le thème ne devrait pas susciter de levées de boucliers, mais du côté de l'interprétation cela risque de jaser…
C'est un album qui se distingue par ses contrastes, ou les titres se suivent et ne se ressemblent pas, entre un « Show Yourself » aux allures de single destiné à squatter les radios et un  « Scorpion Breath » furieux et accrocheur. On sent que le groupe cherche une nouvelle voie, entre rock pop qui lorgnerait vers les Foo Fighters, envolées planantes et progressives à la Pink Floyd et metal brut de décoffrage, à l'ancienne, sans pour autant revenir au Death metal.
Tout cela laisse une impression d'album décousu, en dépit d'un thème consacré à la mort et à la survie, on reste un poil sur sa faim.  Un « Sultan's Curse » entame l'album sur un terrain balisé mais efficace, en dépit de son air de déjà entendu, du pilotage automatique qui peut remplir d'aise les conduits auditifs de fans pas trop exigeants. Au delà du confort, « Show Yourself » divisera entre amateurs de sucreries et rageux qui ne goutent guère que le groupe se laisse aller à tant de facilité. 
« Precious Stones » se situe dans une veine plus classique, mais encombré par un refrain qui dégouline. Mais on concède au titre une énergie accrocheuse avec un final explosif. « Steambreather » laisse une impression de mollesse que le groupe dynamite dans les dernières secondes. Trop tard. « Roots Remain » classique, varié, où le groupe prend le temps de déployer tout son talent est sans doute le plus intéressant avec le final « Jaguar God », avec en prime un solo guitaristique de haut vol.  En revanche, sans être indigeants les trois morceaux suivants ne laissent guère d'impression, jusqu'au titre « Andromeda » qui précéde le puissant « Scorpion Breath ».
Le final « Jaguar God » nous laisse sur notre faim avec une section rythmique qui nous ressort des plans usés, mais qui devraient interpeller les amateurs du groupes jusqu'au moment de la délivrance où le groupe accélère le tempo et entame une cavalcade finale entrainante. On reste sur un sentiment de frustration et l'on se raccroche aux vieux riffs qui sonnent comme avant et on sert les dents sur les passages acidulés et pop. Le groupe serait bien inspiré de ne pas reste le postérieur entre deux chaises et de faire des choix plus tranchés.

Hamster (06/10)

Reprise Records / 2017
Tracklist (51 minutes) : 1. Sultan's Curse 2. Show Yourself 3. Precious Stones 4. Steambreather 5. Roots Remain 6. Word to the Wise 7. Ancient Kingdom 8. Clandestiny 9. Andromeda 10. Scorpion Breath 11. Jaguar God