« The Final Requiem » est le quatrième album d’Axenstar, une jeune formation Suédoise qui pratique un Power Metal dynamique empreint de Prog.

Energique le quatuor l’est assurément, en témoigne l’ouverture de ce disque et son enchaînement avec « Condemnation » qui ne saurait faiblir. Les riffs sont très lourds et bien dans la tradition Métallique Suédoise, flirtant bon avec les groupes plus extrêmes de cette nation. Le chant, qui peine quelque peu à s’imposer, se retrouve en retrait mais tient malgré tout sa place, et on en viendrait juste à regretter par moment que le synthé soit si envahissant. La production est bonne, même si les guitares remarquables de puissance en rythmique sont plutôt mal servies lors des solos qui sont pourtant dignes d’intérêt.

Les titres se succèdent sur un bon rythme, donnant un ensemble des plus compactes, mais, revers de la médaille, il est assez difficile de dégager un morceau de cet amalgame. En effet au bout d’un moment les morceaux s’enchaînent sans heurt, ni sursaut, plongeant l’auditeur dans une sorte de monotonie. Il en résulte un album pas forcément génial, mais qui, interprété et composé avec talent, souffre uniquement d’un manque de diversité. A part cela il remplit bien son office et devrait faire mouche en live.

Murder One (07/10)

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Massacre Records / 2006 

Tracklist (54:27) : 01. Final Requiem 02. Condemnation 03. The Divine 04. Edge Of The World 05. Thirteen 06. The Hide 07. Underworld 08. Spirit 09. Pagan Ritual 10. Seeds Of Evil 11. End Of The Line 12. Beyond The Lies

Il y a un peu plus d’un an « Chapter V : Unbent, Unbowed, Unbroken » et son côté moins direct avait quelque peu déçu une partie des fans d’Hammerfall. Qu’ils soient ici rassurés « Threshold » marque un retour salvateur aux sources!

En effet, une bonne moitié du disque nous replonge immédiatement à ce qui avait permis au groupe de percer il y a dix ans. Une mention spéciale doit être décernée au chant impérial de Joacim Cans, « Threshold » nous permettant de le trouver au top de sa forme, et aux solis de toute beauté.

Signe de maturité évident, les Suédois ont réussi le tour de force de combiner tout ce qui fait Hammerfall (des riffs simples, des lignes de chant épurées et des refrains facilement mémorisable) avec des passages plus complexes bien sentis. Ainsi, alors que des titres comme « Natural High » (premier single) ou « Howlin' With The Pac » semblaient parfaitement prévisible, le groupe vient surprendre, gagnant ainsi en puissance, et surtout en efficacité.

Même les power-ballades « Rebel Inside», « Dark Wings, Dark Words » et « Carved In Stone » ne se révèlent pas pesantes, alors que cet exercice peut se révéler particulièrement périlleux. L’album recèle également avec « Reign Of The Hammer » un excellent instrumental qui devrait être terrible en live.

Ajoutons à cela une production béton, une nouvelle fois signée Charlie Bauerfeind, et vous aurez le chaînon manquant entre « Glory To The Brave » et « Legacy Of Kings », rien de moins !

Nota : Les japonais auront droits aux deux bonus : « The Fire Burns Forever (Live) » et « 13. Raise the Hammer (Live) » et contrairement à ce qu’indiquait le groupe lors de la tournée promotionnelle, Nuclear Blast proposera bel et bien en Europe une édition limitée à 1000 exemplaires.

Murder One (08/10)

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Nuclear Blast – Nocturne / 2006

Tracklist (50:09 mn) 01. Threshold 02. The Fire Burns Forever 03. Rebel Inside 04. Natural High 05. Dark Wings, Dark Words 06. Howlin' With The Pac 07. Shadow Empire 08. Carved In Stone 09. Reign Of The Hammer 10. Genocide 11. Titan

Darknation est une jeune formation Française de Heavy-Metal qui a pris le parti, risqué, mais judicieux, de chanter dans notre langue et de proposer une musique plus traditionaliste qu’innovante.

Naturellement, s’agissant d’un premier disque, pas mal d’influences se bousculent. Je ne vais pas me lancer dans l’énumération de références qui ont compté pour la quasi-majorité des groupes contemporains, je préciserai juste que de façon récurrente, une bonne dose d’ADX tend à refaire surface. On retrouve également dans les passages instrumentaux une bonne touche de Maiden, tel « Bombe Humaine » qui aurait bien pu figurer sur un certain « Powerslave » sans avoir à rougir de la comparaison.

Darknation se fend également avec « Sans Toi » d’un morceau plus profond, voire émotionnel. Le groupe parait bien à son aise dans cet exercice qui tranche littéralement avec le reste de l’album nettement plus rentre-dedans. Ce titre figure également en fin de disque dans sa version acoustique.

Comme souvent dans le cas des autoproductions, les guitares sonnent un peu pauvrettes notamment lors des soli et autres harmonies, le son en rythmique étant somme toute correct. Les autres instruments sont relativement biens servis. Les paroles sont bien écrites, le théme général de l’album tournant en grande partie autour des religions et des excès qu’elles engendrent.

Le chant par moment montre ses limites mais à force de travail et de persévérance, le but devrait être atteint, le potentiel semblant bien là.

Je finirai cette chronique par saluer le choix du groupe de proposer avec « Bombe Humaine » des paroles stigmatisant l’islamisme radical et les kamikazes. Vu la sensibilité des choses, et les réactions souvent démesurées face à la proclamation de ce genre de vérités, il faut oser traiter ce sujet de la sorte !

Murder One (06/10)

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Brennus / 2006
 
Tracklist (51:51 mn) : 01. Renaissance 02. Bombe Humaine 03. 24 Août 1572 04. Sans Toi 05. Merci Pour Le Mal 06. Euskalduna (Da Eta Haro Dago) 07. La Bataille De Salamine 08. Pompéi 09. Le Sang Du Christ 10. Rédemption 11. Sans Toi (Acoustique)