Author Archive

Je suis tombé sur le site officiel de Nanowar en épluchant une mailing-list, et après avoir téléchargé quelques MP3, j'ai contacté le groupe qui m'a fait parvenir leur deuxième album simplement baptisé " Triumph Of True Metal Of Steel ". La pochette à elle seule vaut le détour, représentant un guerrier nain piétinant un fan de Limp Bizkit.
 
A la croisée de délires dignes de Your Mother At The Zoo et de Ludwig, les Italiens ont à coup sûr abusé de Manowar, les singeant dans la majeure partie des morceaux. Tout d'abord au niveaux des paroles, reprenant à foison l'intégralité des 12 mots composant le dictionnaire du parfait Manowarien (Métal, Steel, Fight, True, etc…), ensuite musicalement car bien des riffs en sont inspirés. Enfin, le chant rappelle le Eric Adams des débuts, mais en tombant volontairement (?) dans les excès.
 
Bien que n'ayant pas la qualité de production d'un véritable album, certains arrangements sont tout simplement excellents, comme l'intro, les cœurs, où les divers effets, à l'image de " Metal " bien dans la veine des Kings Of Metal.
 
Toutes les paroles sont savoureuses (" Our Metal Is So Strong Cos Our Dick Is So Long "), mais pour se régaler, il faut lire les paroles de la ballade " Poser " avec entre autre : " poser, you have a t-shirt of Reload " ou encore " and you don't know the difference between bruce dickinson and blaze bayley ".
 
La reprise de Metallica, dont les paroles ont été quelques peu modifiées, bien qu'interprétée avec talent, fait un peu bizarre car trop peu dans le trip général, de même que le bonus… mais on leur pardonne aisément tant le plaisir est au rendez-vous.
 
Le seul danger, à mon avis, serait de prendre les Nanowars au sérieux, mais si vous êtes susceptible d'apprécier ce genre de délire, rendez-vous dans la section MP3 du site du groupe et si vous appréciez, achetez leur CD.
 
Hail & Kill !!!
 
Murder One (08/10)
 
 
Autoproduit / 2004
 
Track listing (36:44)
1. True Metal Of Steel 2. Metal 3. The True Forest Of The Only True Metal An The Other Heavy Minerals 4. Our Metal Is So Strong Cos Our Dick Is So Long 5. Master Of Pizza 6. Emerald Fork 7. Poser 8. Vai Gatto Danceri (Bonus)

 

Anthenora – The Last Command

anthenora-tlc-cover" The Last Command " est le premier véritable album du quintet Italien Anthenora, groupe formé en 1989 par trois copains d'écoles, qui après avoir bloqué sur le concert donné par Iron Maiden aux Monsters Of Rock à Modena en 88 ont décidé de jouer du Heavy Métal. Le groupe a par la suite sorti trois démos et un promo CD, concentrant le maximum de son activité à faire des reprises (majoritairement de la vierge de fer) au sein d'un tribute band qui écumera l'Italie. Ils atteindront le sommet de leur renommée en tant que tel lorsqu'ils accompagneront Nicko Mc Brain sur les dates transalpines de ses shows cases en 2002 et 2003.

Anthenora joue donc un Heavy-Métal classique à la façon des groupes l'ayant (fortement) inspiré. Le chant est particulièrement impressionnant couvrant un registre relativement étendu et ne semblant à aucun moment atteindre ses limites… un bon chanteur Italien de plus… ils pourraient nous en donner un peu, ça nous changerait de Néo ou du Hard-Core… (NDH : Postez vos messages d'insultes sur le forum !)

Ayant été mûries pendant tant d'années, le compos sont particulièrement fouillées et abouties, il est clair que lorsqu'il est rentré en studio, le groupe savait exactement ce qu'il voulait. Pour ne rien gâcher, la production est très au dessus des standards habituellement réservés aux groupes signés par Locomotive Music.

L'ensemble est relativement rapide avec de bons riffs et quelques cavalcades bien Maidenesques comme il le faut, se démarquant de la scène Power par un jeu de batterie très années 80, qui donne une petit peu d'originalité par rapport aux réalisations actuelles.

En dépit du fait l'album soit annoncé comme étant conceptuel, je dois dire que le lien entre les morceaux n'est pas évident à trouver, mais n'ayant malheureusement pas eu accès aux paroles, il m'est difficile de me faire une idée à ce sujet.

Quelques chansons sortent du lot : " Prophet Of Sorrow ", " The Last Command " ou encore " Hunter ", mais si vous ne devez en écouter qu'une pour vous décider, écoutez " Machines Of War " et vous serez convaincu.

A noter la présence d'un ghost track à la fin de la dixième piste, après quelques instants de silence. Il s'agit d'un réel onzième morceau, et pas comme souvent dans ces cas là, d'un délire.

Il paraîtrait que le groupe accompagnera de nouveau le cogneur d'Iron Maiden en printemps / été 2004, cela nous donnera très certainement l'occasion de juger sur pieds l'interprétation des titres prometteurs qui composent " The Last Command ".

Murder One (07/10)

www.anthenora.com

Locomotive – M10 / 2004

Track listing (52:23) 01. The Last Command 02. Operation Sea Lion 03. Prophet Of Sorrow 04. Dark Alliance 05. Hunter 06. General K 07. Foreteller 08. The Legion 09. Machines Of War 10. The Fortress

 

Bien qu'étant fan du groupe, je n'avais pas été emballé par le maxi CD 4 titres " The Reckoning " paru il y a deux mois, le trouvant, comme la plupart des maxis, trop peu homogène. La première écoute de The Glorious Burden rassure immédiatement, on a bien entre les mains un album d'Iced Earth. Tout d'abord, au niveau esthétique. Comme à son habitude, Jon Schaffer nous propose ce qui ce fait de mieux, à savoir double digipack avec fonds transparents, CDs picture, livret à la taille du boîtier rempli d'illustrations et à la typographie soignée, le tout dans un étuis cartonné, il n'y-a pas mieux pour lutter contre le piratage…

Passé l'hymne des USA, ça enchaîne très fort avec " Declaration Day ", un morceau certifié 100% Iced Earth. Ripper Owens se fond dans le groupe et s'impose immédiatement comme successeur légitime à Matt Barlow. Certes par moment son chant va toujours lorgner du côté du Priest, mais avec goût et sans jamais dénaturer l'œuvre. Essentiellement, le thème de l'album tourne autour des grandes batailles de l'histoire de l'humanité avec une petite prédilection pour l'histoire des Etats-Unis et une évocation des attentats de 11 septembre ayant frappés ce même pays. Les compos sont dans l'ensemble très riches et variées, et la production et les arrangements sont au top niveau, seuls " Hollow Man " et surtout " When the Eagle Cries " s'avèrent pesants, même si, pour ce dernier, dans l'esprit, j'adhère à la démarche, mais bon, ça, plus les hymnes au début de chaque CD, ajouté à la version acoustique de ce même morceau, ça fait un peu beaucoup. 
Sur l'édition limitée, qui contient trois bonus (" Star-Spangled Banner ", " Greenface " et " When the Eagle Cries (Unplugged) "), la trilogie de Gettysburg 1863 occupe magnifiquement le deuxième CD. Plus de trente minutes réellement conceptuelles avec d'excellentes mélodies renforcées par des orchestration et des effets sonores (canons, mousquets, etc..) bien sentis et des paroles particulièrement soignées, très certainement un des futur grand classiques du groupe. Dommage quand même que les 4 titres du maxi soient tirés de l'album, le but de l'achat était clairement de les écouter en avant-première et ne se justifie donc plus de tout à posteriori. Tout le monde est rassuré, Iced Earth reste ce que nous avons tant aimé et survivra sans problème au départ de son ex-chanteur, Ripper Owens nous laissant entrevoir de biens bonnes choses pour l'avenir. Rendez-vous est d'ores et déjà pris pour le 22 mars prochain à l'Elysée Montmartre avec Primal Fear et Thunderstone en première partie, à ne rater sous aucun prétexte, la mise en scène promettant d'être assez exceptionnelle!

Murder One (08/10)

http://www.icedearth.com/

SPV – Wagram / 2004

Track listing (..:..) CD1: 1. Star-Spangled Banner 2. Declaration Day 3. When the Eagle Cries 4. The Reckoning 5. Greenface 6. Attila 7. Red Baron/Blue Max 8. Hollow Man 9. Valley Forge 10. Waterloo 11. When the Eagle Cries (Unplugged) CD2: Gettysburg (1863) 1. The Devil To Pay 2. Hold At All Costs 3. High Water Mark