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Après des jours, des semaines, un peu plus d’une année et demi de mise en pause forcée, la reprise des activités culturelles revient enfin. De ci, de là, les concerts reviennent comblant un public prêt à remettre goulûment le couvert.

Pour sa dix-neuvième édition, le Muscadeath change ses codes. Carnage Asso nous offre un double programme de metal extrême prompt à combler ce manque de concerts, mais aussi la frustration engendrée par plusieurs reports et autre annulations.

Le temps de chopper l’appareil photo, le pass sanitaire et nous nous dirigeons vers Vallet et le désormais bien connu Champilambart.
Précisons un fait. Ce live report ne sera pas exhaustif, la faute aux embouteillages et à cette chose appelée « le travail ». Ces deux derniers nous ayant empêché de voir l’ensemble des groupes présents.

1er Octobre 2021 :

Nous arrivons donc pendant le set d’Olympus qui délivre un death-metal inspiré par les dieux de la mythologie grecque. Le quartet nantais joue quelques titres de son premier album, Gods, et nous donne une sacrée envie de l’écouter en intégralité.

Constat identique pour Catalyst et son death de geek (comprendre technique). Le groupe impressionne et offre une suite de riffs imparables. Trois voix se partagent le micro. La musique est dynamique et ne se résume pas à de la démonstration bête et méchante.

Avec Otargos, on plonge de plein pied dans le black-metal. Un black moderne qui détruit tout sur son passage. Dagoth, seul membre d’origine, tient sa baraque d’une main de fer et insuffle un souffle dévastateur sur le Champilambart. Otargos a presque vingt ans d’âge et force le respect au fur et à mesure que les morceaux défilent. C’est du vrai et beau travail qui augure le meilleur pour la suite. Et quel beau pied de micro.

On ne présente plus Bliss of flesh. Necurat (chant) et ses comparses enflamment la scène et enchaînent les torgnoles black/death. Et ça fonctionne à 666 %. Comme à l’habitude, le chanteur en fait des caisses, fait les gros yeux, mais emmène son groupe vers les cimes. On appelle ça du charisme. Efficace, carré, sans pitié.

Il se fait tard, la fatigue arrive. L’habitude perdue de piétiner revient. Mais nous sommes en concert… Heureux…

C’est à ce moment précis que Seth investi la grande scène pour un show qui va s’avérer être époustouflant. Nous vous l’avons déjà dit, La morsure du Christ, est un album indispensable. Largement représenté ici ce dernier passe aisément le cap de la scène. « Métal noir », « Le triomphe de Lucifer » sont de vrais classiques qui ne déméritent pas face aux tubes du passé (« … A la mémoire de nos frères », « Hymne au vampire »).

Les gardiens du temple ,Heimoth (guitares) et Alsvid (batterie), ont su bien s’entourer. Cette nouvelle mouture du groupe est imparable. Saint Vincent est un vocaliste charismatique en diable, Drakhian (ex Loudblast) est enragé et riffe à tout va tandis que Pierre Le Pape (claviers) et Esx Vnr (basse) assurent méchamment le job. C’est du tout bon qui scéniquement nous évoque le Mayhem des meilleurs jours.

Puis les lumières se rallument. Il faut rentrer et se préparer pour le lendemain…

02 Octobre 2021 :

Les astres ne sont toujours pas avec nous. Un temps exécrable s’abat sur la Loire Atlantique. Le vent décorne les bœufs tandis que la pluie drache de la plus belle façons qu’il soit. Gros souci pour les organisateurs qui avaient aménagé une terrasse accueillante pour se restaurer… Il n’en est rien. Peu de gens s’y sont risqués. Le repli est obligatoire du coté du market qui accueille une belle brochette de marchands avisés et connaisseurs (Epidemia records, les locaux de Frozen records et Les Acteurs de l’ombre).

Résultat, nous arrivons à la fin du set de Nervous Decay. Juste le temps de constater que le chanteur growle d’une bien belle manière et que les riffs sont rustres comme il le faut.

Nous enchaînons les découvertes avec Shade and dust et son death-metal alternatif. Efficace mais peu mémorable en ce qui concerne votre serviteur.

La brutalité monte d’un cran avec les Rennais de Origin Hell. Le quatuor en a sous la semelle et distribue les pains avec générosité. Leur musique frappe juste et fort. Et ces quelques minutes de violence nous donne envie de se replonger dans leur dernier méfait, le très sympathique Realm of necromass.

Débarqué au dernier moment sur l’affiche, c’est au tour des Lorientais de Argue de prendre la scène d’assaut. Composé de deux ex-Kervorkia (légende du thrash/death Morbihanais), le quintet n’est pas là pour beurrer des tartines. Il envoie une sorte de deathcore mélodique plutôt bien fichu qui provoque les premiers gros remous dans le public. A noter tout le mérite du chanteur qui assure le tour de chant malgré une entorse/luxation carabinée. Argue: un groupe à suivre. Ça tombe bien, un album est à sortir bientôt.

La musique de Deathawaits est loin d’être de la poésie. Il suffit de quelques minutes pour s’en apercevoir. Mine de rien c’est le genre de pain dans la figure qui fait plaisir. Et quand les gus se payent le luxe d’inviter le grand Julien Truchan de Benighted, les potards surchauffent et explosent tout sur leur passage. Guettez la sortie à venir de leur prochain single, « The beast within ». Un album risque de pointer le bout de son nez.

Quoi de pire qu’un concert de Kraanium ? Réponse : un concert de Kraanium. Ce groupe de slam death à casquette est ce qui se fait de pire dans le genre ; pour peu que ce style ait donné quoi que ce soit de potable. Le son est écrasant et les membres ne semblent pas avoir inventé l’eau tiède. Les compositions sont oubliables. Tout comme ce concert qui, malgré tout, a provoqué quelques remous dans l’assistance. Allez savoir pourquoi…

On ne dira jamais assez de bien de Witches (cf la chronique de The fates). Groupe culte qui n’a jamais perdu la foi et qui a toujours donné dans le qualitatif. C’est une formation qui force le respect. Sybille Colin Tocquaine est à la barre et mène son affaire avec aplomb. Witches reste cohérent, malgré les nombreux changements de line-up. Et sur scène c’est la panacée : pas une note de travers et une énergie présente. Les années n’ont pas émoussé un Witches plus fort que jamais. Vivement la suite.

Les Loudblast arrivent en territoire conquis. Au Muscadeath, ils sont chez eux. Le public le leur rend bien et répond avec ferveur aux sollicitations de Stéphane Buriez. Le type, charismatique en diable, a de la bouteille et fait tourner sa boutique avec rigueur. Avec un répertoire imparable (« Cross the threshold », « The horror within », « Taste me »), il y a peu de chance de se planter. Et malgré quelques pains d’ici de là, le groupe de Buriez s’en tire encore haut la main.

Sinister s’installe sur scène pour le dernier concert. Typiquement le groupe de série B dont nous nous délectons habituellement au Muscadeath. Malgré un état d’épuisement allant au-delà du raisonnable, nous attendons les néerlandais. Et là c’est le drame. Rien n’est en place. Les musiciens se regardent en chiens de faïence. L’on sent une tension entre les morceaux. Les pains s’accumulent. Pas grand-chose à retenir d’une prestation tout au mieux médiocre. Les compos récentes sont à la ramasse, mais soyons honnête : le groupe n’a pas sorti d’albums vraiment marquant depuis le triptyque Cross the Styx/Diabolical summoning/Hate qui date des glorieuses nineties. Nous les avons vus. C’est fait. N’en parlons plus.

Ce dernier concert n’entache en rien la réussite de cette édition 2021 du Muscadeath. L’ambiance fut bonne, l’organisation efficace et l’on attend désormais avec impatience les vingt ans de ce rendez-vous incontournable en Loire Atlantique.

Merci pour tout à Carnage Asso et à Benoît. A l’année prochaine.

Nico.

Avec son premier album, GastiR – Ghosts Invited , Gaahl a confirmé qu’il pouvait exister par lui même en dehors de l’entité d’un groupe. Aux commandes de Gaahls Wyrd, le Norvégien est comme Diego : libre dans sa tête. Il n’a plus de compte à rendre et fait ce que bon lui semble. Tant mieux pour lui et tant mieux pour nous ; la qualité étant jusqu’à maintenant présente. La suite de cet album acclamé se présente sous la forme d’un E.P de cinq titres : The humming mountain.

Alors que l’on s’attendait a un appendice logique de son prédécesseur, Kristian Eivind Espedal prend le parti de nous surprendre. « The seed », premier titre, nous envoûte par son ambiance doucereuse. La voix est chaude, profonde. Le morceau nous emporte vers les rives d’un dark-metal qui n’a plus grand-chose à voir avec le black originel. « The humming mountain » navigue dans les mêmes eaux quoique plus électrique. Une ambiance se pose et nous emporte vers ces montagnes bourdonnantes. Ces deux premiers morceaux sont comme un cocon, presque rassurant, dans lequel l’auditeur peut se réfugier. On y est bien et on y retourne bien volontiers. Les adeptes de son travail dans Wardruna y trouverons probablement leur compte.

La machine s’emballe avec le dyptique « The Dwell/Awakening Remains – Before Leaving » où l’on retrouve les repères auquel Gaahl nous avait habitué. Amples, violents et ambitieux, nous avons à faire à deux morceaux épiques qui emballent dès les premières secondes. C’est du tout bon, tout comme cette volonté de ne pas ajouter du chant hurlé.

L’affaire se conclut avec un « The sleep » retrouvant les calmes ambiances du début.

The humming mountain est unique. A l’image de Gaahl, personnage qui n’a pas fini de nous surprendre avec ses différents projets. De quoi sera faite la suite ? Nous ne le savons pas, mais une chose est certaine, nous l’attendrons avec une grande impatience.

Nico (9/10)

Site Officiel : https://gaahlswyrd.bandcamp.com/

Season Of Mist /2021

01. The Seed 02. The Humming Mountain 03. The Dwell 04. Awakening Remains – Before Leaving 05. The Sleep

Hellfest: Warm Up Tour 2022

L’édition du Warm Up Tour 2022 du Hellfest se dévoile au travers d’un communiqué qui fait sacrement envie, jugez plutôt:

“Beyond This Road” « Si tu ne viens pas au Hellfest, le Hellfest viendra à toi ! »

La désormais célèbre tournée Hellfest Warm-Up est de retour après 2 ans de silence.

À quelques mois de sa plus grande édition jamais organisée, l’équipe du Hellfest reprend la route au printemps 2022 pour vous replonger dans l’ambiance unique du festival et vous préparer à une édition anniversaire qui s’annonce exceptionnelle !

Au programme 21 dates pour 21 soirées uniques dans tout l’Hexagone en compagnie des patrons du Punk français, Tagada Jones et des Québécois boostés au Hardcore de Get The Shot.

Retrouvez aussi un tas d’animations à chaque étape : scénographie, projections, Air Guitar, photocall interactif, merch exclusif et sans oublier des pass Hellfest 2022 à gagner chaque soir !

. CONCERTS:

Tagada Jones (Punk Metal – Fr) Plus d’un quart de siècle que les TAGADA JONES tirent méthodiquement à boulets rouges avec une hargne invétérée sur tout ce qui les énerve : les dérives capitalistes, les inégalités sociales, le sexisme, le nucléaire et les cons ! Le tout sur fond de punk rock sautillant, avec des refrains fédérateurs (la marque du groupe) et un propos musical durci par une influence metal davantage affirmée qu’à ses débuts. Tout un programme en attendant de les voir sur la MS 2 en juin prochain !

Get The Shot (Punk Hardcore – Québec) Apparemment les températures négatives ça rend assez nerveux ! Preuve en est les morceaux qu’offrent les québécois de GET THE SHOT dans leurs galettes ! Avec des influences allant de TERROR, LIONHEART à leurs compatriotes de COMEBACK KID, attendez-vous à un pit en surchauffe et une bonne séance de cardio pour enchaîner les deux weekends de l’édition 2022 ! —-

. ANIMATIONS:

– GRAND CONCOURS DE AIR GUITAR
Rendez-vous chaque soir pour le grand concours de “Air Guitar » animé par Jimmy Clisson ( MC officiel de la Fédération Française de Air Guitar ) et à travers deux vagues de compétition où s’affrontent 2 X 10 candidats. Les gagnants repartiront avec un Pass pour le Hellfest 2022 ! (Les inscriptions se font directement sur place, sur notre stand de air guitar – premier arrivé, premier inscrit !) Tous les gagnants seront conviés à participer à la grande finale de air guitar qui aura lieu sur la Hellstage le jeudi 16 juin 2022. Le grand gagnant sera sacré champion Hellfest et sera récompensé par un pass 2023 !

– PHOTOBOOTH INTERACTIF by ImmortalizR

– Faites vous tirer le portrait par notre photographe Immortalizer sur notre photocall interactif. En plus d’une photo souvenir, vous repartirez peut-être avec un Pass pour le Hellfest 2022 !

– PROJECTION VIDEO HELLFEST

– Replongez dans l’ambiance du festival à travers une vidéo inédite tournée lors de l’édition 2019 … quelques minutes d’immersion pour vous préparer à l’édition 2022

– MERCHANDISING EXCLUSIF
Un nouveau stand de merchandising exclusif est disponible sur place avec une multitude de produits Hellfest.

– SURPRISES
Tous les participants sont invités à récupérer quelques cadeaux de bienvenue pendant la soirée (gobelets collector & goodies de nos partenaires)

– RENCONTRE AVEC L’ÉQUIPE

– Une partie de l’équipe de production du festival sera sur place, n’hésitez pas à les solliciter et à les interroger. Ils se feront une joie de pouvoir capturer vos témoignages et réclamations et de répondre à toutes vos questions.

See you on the road ! Merci à tous nos partenaires de nous aider dans cette nouvelle aventure itinérante RTL2, Sacem, CSTAR, Greetings From Hell, Dr. Martens France, Cartel Concerts, HYRAW clothing, Flibustier Paris.

1 – 2 – 3 AVRIL : “FIRE & ICE” – FLAINE – Ski Resort (+ HELLBANGERZ / Sans Tagada Jones & Get The Shot).
Pour son tour de chauffe, la tournée Warm-up s’installe sur la station de ski de Flaine, pour une “FIRE & ICE” party de 3 jours avec le groupe HELLBANGERZ (pour un set de reprises des classiques du rock / metal), mais aussi du air guitar, dj set, merch spécial et d’autres surprises au pied des pistes.

20 AVRIL : RENNES – L’Étage

21 AVRIL : PARIS – Le Bataclan (+ AS THEY BURN)

22 AVRIL : NANCY – L’Autre Canal

23 AVRIL : BESANÇON – La Rodia

24 AVRIL : LENS – La Scène – Musée du Louvre-Lens

25 AVRIL : REIMS – La Cartonnerie

26 AVRIL : LYON – Ninkasi

27 AVRIL : ISTRES – L’Usine

28 AVRIL : NÎMES – Paloma

29 AVRIL : LIMOGES – CCM
30 AVRIL : CALAIS – Centre Gérard Philipe

1er MAI : CHÂTEAUROUX – Firemaster Convention (Sans Tagada Jones & Get The Shot)
2 MAI : CLERMONT-FERRAND – La Coopérative de Mai

3 MAI : TOULOUSE – Metronum

4 MAI : BORDEAUX – Rock School Barbey

5 MAI : ORLÉANS – L’Astrolabe

6 MAI : BREST – La Carène

7 MAI : NANTES – La Cité des Congrés (+ HANGMAN’S CHAIR + HELLBANGERZ)

Après 20 dates de tournée, le grand final aura lieu “à la maison” dans la grande halle de la Cité des Congrès de Nantes, à l’occasion de leurs 30 ans pour une “Hellfire Party” inédite !

Au programme les concerts des patrons du Punk français, Tagada Jones et des Québécois boostés au Hardcore de Get The Shot. Pour enrichir ce plateau, on pourra compter sur la fierté tricolore du Doom / Sludge Hangman’s Chair ainsi que le tribute band explosif des Hellbangerz qui revisiteront les classiques du Metal.

Retrouvez aussi un tas d’animations sur cette soirée : Extreme Market (exposants et stands), Hellfest Tattoo Day by Casa de Leones, scénographie, projections, Air Guitar, photocall interactif, merch exclusif et sans oublier des pass Hellfest 2022 à gagner chaque soir !

Nico.