« Dans un passé lointain », « la chanson de la tempête », « le royaume du Mal », une reprise de Darkthrone, pas de doute, ca va parler Black metal aujourd’hui. Alvheim est en fait un terme de la mythologie scandinave signifiant le pays des Elfs.
Inspiré par les thèmes scandinaves comme le laissent supposer le drakkar de la pochette, le groupe est à l’origine formé de deux membres, Vetos et Alvar. Mais deux ans après la formation du groupe (nous en sommes en 2007), le groupe se sépare et Alvar continue le projet et Alvheim devient officiellement un one-man-band. Le moins que l’on puisse dire de cet homme est qu’il a fait un sacré boulot ! En effet, pour un Russe, il manie le black metal scandinave old school à merveille ! Et chanter en norvégien par-dessus le marché, ça montre la détermination du sieur à proposer quelque de vrai, de fidèle. Et fidèle, ça, le style l’est. Le son crade des guitares, la batterie martiale, la production crasseuse, le chant de damné écorché, l’ambiance malsaine, les samples mélancoliques ou d’ambiance (son du vent, de la mer), tout y est, tout respire et transpire le black metal scandinave old school. Et je vous avoue que je suis assez étonné du résultat de ce projet solo d’une grande maturité et au potentiel de progression énorme.
En un peu plus de 20 minutes, Alvar nous démontre tout son amour et sa compréhension du black metal norvégien pour nous en proposer son interprétation : tantôt furieux, tantôt agressif, tantôt mélancolique, tantôt malsaine, tantôt rassurant. Avec une démo pareille, on reparlera d’Alvheim, c’est certain !
Supercastor (08.5/10)
Gardarika Musikk – 2009
Tracklist :
1. Stormens Sang 2. Til Valhallen 3. Det Onde Riket 4. I Et Fjort Fortid 5. Graven Takeheimens Saler (Darkthrone Cover)
Abraxas, un nom bien connu dans le metal. Enfin, bien connu, bien utilisé surtout ! Pas moins de sept groupes qui ont utilisé le nom de ce dieu égyptien relié à Satan. Ici, il s’agit du combo américain venant tout droit de la grosse pomme. Formé par Makoto Mizoguchi à la guitare et basse (qui joue aussi dans Internal Suffering, Hate Eternal pour les sessions live, Disembowel), Mike Hrubovcak pour le chant (qui joue aussi dans Monstrosity, Vile, entre autres) et Lance Wright à la batterie, ce combo a vite su attirer les gens de Relapse et on comprend pourquoi. A l’heure où de nombreux groupes surfent sur la vague deathcore, Abraxas s’en contrefout et balance un death brutal étonnamment burné.
Arsis, voilà un moment que je voulais voir ce que donne ce groupe dont Maurizio (de Kataklysm) m’avait dit le plus grand bien. Deux riffs de guitares en guise d’intro et on rentre directement dans le vif du sujet. Dès les premières notes, on se rend vite compte du style proposé : un death metal mélodique très technique.