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Découvert lors du No Mercy 2006 à l’Hof Ter Lo à Anvers (Belgique), Kataklysm, les inventeurs autoproclamés du "Northern Blast", m’a étonnamment soufflé dès le début !

C’est d’ailleurs lors de ce concert que j’ai pu entendre pour la première fois les chansons de cet album. Et en réécoutant cet album, je dois avouer que, comme lors du concert (avec un des frontman les plus grou que j'ai rarement vu), je me reprends à chaque fois une grosse claque death dans la gueule.

En effet, débutant tout simplement sur le proverbe « Revenge is a meal best served cold », In the Arms of Devastation porte très bien son nom. Dévastation est un terme qui pourrait très bien correspondre à vos oreilles après avoir écouté cet album. Non seulement il bénéficie d’une production énorme de Tue Madsen (The Haunted, Hatesphere, Sick Of It All,…) mais cet album distille à une vitesse incroyable un death mélodique comme peu de groupes sont capables de fournir. Les riffs sont entraînants, se retiennent facilement et font mouche à chaque fois. Autre particularité à signaler pour ce groupe, Maurizio chante avec une bonne grosse voix death et surtout variée comme je les aime mais il ne s’agit pas ici de simplement beugler quelque chose d’inaudible dans un micro, il doit faire partie des rares chanteurs death dont on comprend toutes les paroles. A noter également, un batteur qui ferait passer Satan pour un enfant de cœur quand on voit comme il torture ses fûts…Du côté des autres guitariste et bassiste, rien à redire, ces gars là assurent dans le death mélo!

On ne retrouve cependant pas que des éléments death dans cet album. Il y a en effet la présence d’éléments trash mais aussi la présence à plusieurs reprises d’une voix aigue rappelant le black

En conclusion, un très bon album de death mélodique comme on en voudrait plus ! Assurément une énorme bombe de l’année 2006. A noter que début février, l’album s’est vu réédité avec un DVD bonus du concert enregistré durant le No Mercy à La Laiterie…

Myspace Officiel : http://www.myspace.com/kataklysm

Supercastor (09/10)

 
 
Kataklysm est de retour ! S’étant forgé une réputation de plus en plus solide à force de persévérance et d’albums ultra efficaces pour enfin arriver à atteindre un succès mérité avec leur dernier Serenity in Fire. Les québécois remettent ici le couvert avec une fois de plus un véritable armageddon, lourd et mélodique.
 
Cet album marque le retour (après une courte absence) de Max Duhamel à la batterie, il faut donc réhabituer nos oreilles à son style, ce qui se fait sans problème… Les musiciens sont eux toujours aussi techniques, délivrant une musique carrée et d’une efficacité extrême. Ce groupe nous offre vraiment depuis quelques albums un metal qui tout en ne reniant aucunement ses racines et en arrivant la plupart du temps à combler les adeptes, permet grâce à des compositions bien senties et à un sens du rythme et de la mélodie qui a fait ses preuves, à rallier toujours plus de monde sous la bannière du death. Un label comme Nuclear Blast ne pouvant qu’aider à cette mission.
 
La production signée par le guitariste Jean François Dagenais est extrêmement bonne, le groupe sonne même mieux que d’habitude, ce qui permet aux compositions de se développer sans aucune contrainte, collant à l’image du groupe tout en évoluant naturellement. Le son des guitares, lourd et efficace (qu’on peut considérer comme une marque de fabrique du groupe) rend toujours aussi bien ; et on retrouve avec plaisir ses marques dans les nouveaux titres tout en découvrant les subtilités des nouvelles compos.
 
De nouvelles compos qui offrent un bel étalage des capacités du groupe. De «Let Them Burn», véritable hymne au headbang, à «Crippled and Broken, morceaux lourd et puissant, le groupe se fait vraiment plaisir. On note l’apparition de Morgan Lander (Kittie) sur «It Turns to Rust» et de Rob Doherty (Into Eternity) sur «The Road to Devastation».´Alors bien sûr, certains diront que le groupe ne se remet pas assez en question et qu’on retrouve parfois un peu trop le feeling des anciens albums, mais une recette qui fonctionne aussi bien mérite bien d’être réutilisée. Et on ne peut pas accuser le groupe de jouer dans la facilité : le travail effectué se ressent, et une expérience de plus en plus grande de la scène se fait entendre. Certains arrangements (dans, par exemple, «In Words of Desperation») montrant ainsi avec fierté le travail effectué par le groupe pour aller de l’avant.
 
C’est donc avec soulagement qu’on retrouve le Kataklysm tant aimé dans ce In the Arms of Devastation. Un groupe qui se fait de plus en plus puissant et plaisant, nous offrant très certainement ici son meilleur album, et qui s’affirme tout doucement comme un géant du genre à coup de riffs dévastateurs…
 
Note : Si vous n'avez pas encore eu la chance de voir Kataklysm sur scène, le dvd (filmé à Strasbourg en 2004) offert avec la version limitée devrait achever de vous convaincre. Dévoilant un show brutal, intense et dément. Pas de surproduction, juste le groupe sur une scène minimaliste et un public en folie.
 
Necrogunslinger (09/10)

Nuclear Blast – 2006
Tracklist : 1. Like Angels Weeping (The Dark) / 2. Let Them Burn / 3. Crippled And Broken / 4. To Reign Again / 5. It Turns To Rust / 6. Open Scars / 7. Temptations Nest / 8. In Words Of Desperation / 9. The Road To Devastation

Ektomorf – Outcast

Ektomorf vous avez dit ? Non, je ne connais pas, c’est quoi ? C’est vrai que, jusque avec ce nom un peu barbare, bien chanceux serait celui qui pourrait dire de quoi il s’agit. Mais il vous faut savoir que ce groupe hongrois n’en est pas à son coup d’essai. En effet, Outcast est le 5ème album de ce combo dont le chanteur a dans la voix un je-ne-sais-quoi de Max Cavalera. Ni plus ni moins.

Mais la présence de Cavalera se fait aussi sentir dans le metal de Ektomorf qui, selon les dires des intéressés, est du thrashcore. Thrashcore me direz-vous ? C’est quoi ça encore ? Dans le cas d’Ektomorf, il s’agit d’un mélange de thrash, de hardcore le tout agrémenté de punk.

Mais ce ne sont pas les seuls éléments de la musique d’Ektomorf. En effet, dès la première chanson, Ektomorf nous balance un son qui semble sorti tout droit d’un didgeridoo. C’est à priori déroutant pour du metal hongrois. Mais d’autres sonorités typiques (notamment sur la « ballade » Who Can I Trust) sont incorporées ça et là, le tout pour compléter un très bon metal.

Niveau musique, hormis le caractère spécial apporté par les instruments peu habituels dans le metal, c’est du très bon. Brutal et bestial à souhait, le metal d’Ektomorf déchire les oreilles et forcerait un paraplégique à se lever et à aller dans la fosse pour headbanger. Zoltan Farkas, chanteur et guitariste, distille ses paroles et sa musique avec une maîtrise consommée. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste et même si la batterie est un peu trop molle à mon goût, la maîtrise est au rendez-vous. On pourrait peut-être juste regretter le manque de blast…

Au niveau des compos, le groupe ne peut renier l’influence de Max Cavalera mais ils ajoutent leurs propres influences, notamment par l’adjonction de ces instruments inhabituels (didgeridoo…). Côté production, rien à redire mais ce n’est pas étonnant de Tue Madsen (The Haunted, Mnemic, Heaven Shall Burn, …).

En conclusion, avec un producteur avec un prénom pareil, Ektomorf se devait de livrer un album qui sortirait du lot. Et le contrat est parfaitement rempli. En alliant leurs influences et en incorporant des éléments totalement inattendus, Ektomorf fait mouche et fait quelque peu regretter de ne pas les avoir connus plus tôt…
 
Site Officiel : http://www.ektomorf.com/
Myspace Officiel : ***
 
SuperCastor (08/10)

Nuclear Blast / 2006

 Tracklist (38:46)
1. Outcast 2. I Choke 3. Ambush in the Night 4. I'm Against 5. We Rise 6. Red I 7. Who Can I Trust (Prayer) 8. Leave me Alone 9. Fuel my Fire 10. I Confront my Enemy 11. Hell is Here 12. Chamunda

 

Oshy_-_10042010_-_CoalDeuxième album des petits belges de Coalition, Tortured By Eternal Dream officie dans le style death. Mais attention, cet opus n’est pas juste un album death de plus, il offre un death metal qui nous « force » à headbanger dessus tant le style part à l’assaut de nos tympans et les laisse complètement dévastés. Les riffs sont d’ailleurs très prenants, bien gras comme on les aime, le chant guttural fait mouche à chaque strophe des paroles. La batterie et la basse se chargent d’assurer le tempo, tempo variable tout au long des compos de Coalition qui sont très bien construites.

Le metal développé par Coalition nous propose aussi des passages plus lents qui ont toutes les qualités techniques des passages plus rapides, la maîtrise des instruments étant excellente. Une maîtrise bien soutenue par une très bonne production sonore.

Côté ambiance, on ne reste pas sur sa faim, la musique créant très bien les ambiances caractéristiques du Death, des ambiances bien lourdes et grasses. Un album très prometteur pour ce groupe qui n’en est qu’à ses débuts. Peut-être pas l’album Death de l’année mais une petite bombe bien ficelée, qui se laisse découvrir et qui mérite une écoute attentive.

Supercastor (08/10)

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Konklav Records / 2006

Tracklist () 1. Intro 2. Tortured By Eternal Dream 3. Kingdom Of Madness 4. Individual Spirit 5. World Erase 6. Endless Seek 7. Collateral Damage 8. Occult Presence 9. War And Blood 10. Lord Of Rebellion 11. Furious Death 12. Kill Me