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Shamrain – Empty World Excursion

Oh la belle idée qu'ont eu deux finlandais, un soir d'hiver 2001, alors qu'ils étaient bourrés comme des coings : former un groupe de rock mélancolique aux atmosphères éthérées, planantes et dépressives, comme si le taux de suicide n'était pas déjà assez élevé là haut ! Bon, jusque là, pas de quoi crier au scandale, mais seulement voilà : le premier MCD de Shamrain était passé totalement inaperçu et aujourd'hui, ils reviennent à la charge, forts d'un premier album, "Empty World Excursion", et surtout d'un argument de vente mis en exergue de façon scandaleuse sur les pochettes plastiques qui protègent la galette : " Emotional and Melancholic Gothic Rock from Finland feat. ENTWINE singer ".
 
Le problème c'est que la voix de Mika est désagréable au possible, et pour l'auditeur lambda qui n'est pas fan de cette horreur gémissante qu'est Entwine, ça ne donne pas envie de découvrir. Dans l'art de chanter de façon plaintive et d'une voix nasillarde, n'est pas Brian Molko qui veut, et déjà lui il donne sacrément envie qu'on lui batte le cul (parfaitement, à coups de batte cloutée). Et honnêtement, cet accent et ces gimmicks d'icône pop geignarde et suicidaire donnent envie de rétablir les autodafés, mais en ce qui concerne les CD cette fois. Au lieu d'un sticker, le label aurait été mieux inspiré en fournissant un sac à vomi recyclable. Tas de nuls.
Certes, la voix (coassement ?) c'est une chose et la musique en est une autre… alors venons-y ! Plate, chiante et sans inspiration aucune, voilà comment résumer la chose, vous mettez ça dans un ascenceur et le moidre bipède neurasthénique sera pris d'une rage folle et ce ne sera pas à cause de la claustrophobie bordel ! Ceci dit, les Finlandais ont failli nous berner en nous collant un morceau au refrain quasi-tubesque et putassier en guise de premier véritable titre après une intro prometteuse : " There is so Much that I regreeeeeeettttttt, There is so much that I would changeeeeeeeeee ".
Et si le seul morceau valable de cet album reste dans la tête dès la première écoute malgré la voix toujours si pénible du coasseur  Mika, ça ne suffit pas à sauver l'album. En plus rien ne m'énerve plus qu' un titre qui s'accroche à mes oreilles comme une moule pas fraiche à l'agonie…. Dès la troisième plage, Pieces, Shamrain plonge profondément l'auditeur dans les tréfonds abyssaux de l'ennui et de la mélancolie dégoulinante d'exagération et de gémissements à vous rendre irritable un bonze ! Quoique le bonze il serait capable de s'immoler par le feu… Non, la biographie ne trompera personne, cet album n'a rien à voir avec le dernier Anathema ni aucun autre album de la discographie des gus de Liverpool (il ont déjà subi cette calamité qu"était les beatles faut pas exagérer non plus !), il a juste à voir avec la lunette de mes WC et, accessoirement, des musiciens en manque d'inspiration totale et très probablement financièrement nécessiteux. Même pas de quoi faire mouiller la moindre dinde pré-puberte de base en manque de cette caricature de Ville Valo. Bref, le dernier titre résume parfaitement l'album : dispensable (t'as vu hamster, pas de grossiereté à propos de cette merde, tu vois que je peux le faire bordel). On vit vraiment une époque pourrie, et jusqu'à la moelle.
 
Vlad l'empaleur \m/ Une note sur 10 ? Et ma main dans la figure tu veux ?
 
 
Watch me fall records – Adipocere / 2004
 
Track listing (51:56)
1. Statues 2. Fail 3. Pieces 4. Drifter 5. Withdraw 6. Sound Asleep 7. Into Distance 8. Funeral 9. Dispensable

 

40 below summer – The Mourning After

40belowsummer2004Il y a des soirs comme ça ou l'abus de weed, pot, beuh, herbe exotique non remboursée par la sécurité sociale… suscite un fourmillement de questions dans mon cerveau usé (je sais il y a quelques individus que ça endort, moi ça me rend le cerveau aware à toutes sortes de débats plus passionnants les uns que les autres, ce qui ne m'a pas empêché ce matin d'inonder le voisin d'en dessous pendant ma douche alors que j'étais en pleine réflexion géopolitique sur l'avantage qu'allait tirer John Kerry de la perte de quelques marines paumés au fin fond du moyen orient face à l'étoufeur de bretzels en chef).
Et voilà qu'une question surnage par dessous tout, pourquoi ces chiites (association d'idée avec le shit ? bonne question à retravailler plus tard), s'acharnent à tirer des roquettes sur les chars US dernier cri alors qu'ils savent pertinemment qu'elles vont rebondir sur le blindage ? A moins que la promesse de 70 gonzesses au paradis n'autorise toutes les folies possibles et imaginables avec leurs corps, toujours est il qu'ils feraient mieux de viser les marines… merde voilà qu'Oraidersa (il se drogue avec quoi pour avoir trouvé un nom pareil ?) me refile un disque, qu'il se dit incapable de chroniquer, 40 below summer, bizarre comme nom ? Et pourquoi 40 en dessous de l'été hein, pourquoi pas au dessus, c'est quoi le concept ? L'instinct de survie ?
Voilà des petits jeunes affamés, rendus un poil énervés à la suite d'un premier album oublié, sans promo aucune, enfin quelle idée aussi de signer sur un label en perdition -London records- dont les budgets avaient été fumés et bus dans des parties mémorables sans atteindre toutefois le degré de folie des releases party du temps de Faith No more… Tiens d'ailleurs le vocaliste rappelle un poil le timbre du sieur Patton, enfin de loin, avec un peu de fumée dans le cerveau… Ah non en fait, fausse alerte, juste une phrase rapée et syncopée (genre il a vu le film Bad Boys ouarf ouarf quel navet tiens je vous ai pas raconté ma dernière sortie au cinéma, je sais que vous n'en avez rien à carrer mais en même temps là j'écris dude, donc si t'aime pas il y a surement des sites plus adaptés, ou va lire les chroniques du reste de la rédac)… Pour le reste, l'album à l'air bien produit, si j'en crois l'affolement du potentiomètre de cette putain de chaîne hi fi japonaise qui s'acharne à ne plus vouloir lire ce divin album de Paradise Lost qu'est Draconian Times, mais qui en revanche lit d'une traite sans s'affoler cette galettte… On vit vraiment une époque pourrie, je les plains sincèrement ces jeunes, ils arrivent après la bataille, le néo metal est à l'agonie et voilà qu'ils débarquent avec encore un brin de naïveté dans les yeux (à moins que ce soit l'herbe californienne ? Une bonne question pour les gars du corps des marines, la weed irakienne est elle meilleure que celle de la côte Ouest ?), et nous rebalancent sans sourciller (non c'est vrai eux ils sautillent) tous les riffs éculés du genre (BHC ressort ton dictionnaire, ça n'a rien à voir avec mes pratiques sodomites ce terme). 40 below summer n'est pas désagréable en soi, si vous mouillez votre t shirt en entendant un petit jeune sautillant essayant d'exploser vos glandes lacrymales, accompagné de guitares gentiment saturées (le cul entre Linkin Park et Korn mais en plus gentils et présentables pour les parents), ça va être votre galette de l'année, c'est bien ficelé, faut au moins leur reconnaitre cela, pas de génie, mais du savoir faire… A réserver à ceux qui n'ont pas connu les croisements orageux du rock, le vrai…

Vlad L'empaleur

http://www.myspace.com/40belowsummer

Roadrunner / 2004

Track listing (48:35) 
1. Self Medicate 2. Taxi Cab Confession 3. Rain 4. Breathless 5. Better Life 6. Monday Song 7. F.E. 8. Awakening 9. Alienation 10. A Season In Hell