Archive for the ‘ Live Reports ’ Category

Summer Breeze Festival 2016 – 18 aout

Après une journée d'échauffement dans un configuration restreinte le festival s'ouvre aujourd'hui sur la totalité de ses espaces, avec une météo radieuse, et deux grandes scènes. Le temps de traverser l'immense ville éphèmere qu'est le camping qui s'étend désormais à perte de vue, nous arrivons au moment ou Heart Of A Coward termine son set. Le metalcore british à défaut de briller sonne efficacement sur la T stage.

Toutes les panthères ne sont pas en acier

Toutes les Panthères ne sont pas en Acier… (fredde)

Au rayon découverte agréable, on retiendra le groupe stoner sur la Camel Stage, High Fighter (originaire de Hamburg) livre une prestation convaincante qui attire de plus en plus de monde au fil du set.

Omnium Gatherum sur la Pain stage déroule un set qui laissera une impression mitigée, autant les anciens titre aux chant Death donnent envie de se jeter dans le pit, autant les nouveaux titres exclusivement au chant clair et un poil trop mollasson sont des invitations à faire la sieste sur la pelouse.

IMG_0751Graveyard, le groupe de Death Metal en provenance d'Espagne livre une prestation accrocheuse sur la Camel stage. Des munitions du calibre du Death Metal Suédois à l'ancienne. Les festivaliers s'amassent et se dandinent en rythme, le groupe aurait sans doute mérité une plus grande scène, et un temps de jeu plus conséquent. Set list : With Fear And Thirst, To Earth And Death, The Visitations Of The Great Old Ones, Faces Of The Faceless, One With The Dead, Blood Of Vengeance.

Autre groupe dont l'enthousiasme communicatif attire de plus en plus de monde au cours de sa prestation, Iron IMG_0770Reagan déboule avec un set énergique sur la T stage qui déclenche des circle pit dans une bonne ambiance sous chapiteau. Encore un groupe dont la durée de la prestation sera un poil frustrante, mais au moins le groupe à été intense et efficace du début à la fin. "FOUR MORE YEARS!".

Set list : Bang Out, Obsolete Man, Government Surveillance, Tyranny Of Will, I Won't Go, In Greed We Trust, Bet On Black, Eat Shit And Live, Insanity Plea(se)?, Spoiled Identity, Cycle Of Violence, A Skull Full Of Maggots (CANNIBAL CORPSE-Cover), Miserable Failure, U Lock The Bike Cop, Walking Out, Your Kid's An Asshole, Mini Lights, Close To Toast, Four More Years, Eyeball Gore

Première joie des chevauchements de groupes, le temps des choix est venu, c'est Cattle Decapitation qui l'emporte sur Exodus, (on ne s'est pas foulés, on l'avoue, on a choisi le plus près!). C'est un rouleau compresseur dans la T stage. Nous verrons la fin du set d'Exodus en allant se placer au mieux pour voir At The Gates sur la scène principale. 
Set list Exodus : The Ballad Of Leonard And Charles, Blood In, Blood Out, And Then There Were None, Deranged, Exodus, Body Harvest, A Lesson In Violence, Blacklist, War Is My Shepherd, Bonded By Blood, The Toxic Waltz, Strike Of The Beast

Il faudra s'armer de patience après le thrash de la Bay Area et voir quelques milliers d'allemands en extase devant Equilibrium… et une heure de folk metal avec un poil de chant black et des claviers kitsch au son bontempi cela peut paraitre une éternité. Surtout quand on attend de pied ferme At The Gates sur la scène principale.

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Il y a du monde pour voir les suédois qui déroulent un set principalement composé de classiques tel "Slaughter Of The Soul", le groupe déroule son show devant un public nombreux et conquis. Tompa se permet de titiller l'audience en demandant si nous aimons le Death Metal, car lui, il n'aime pas le Death Metal (ce qui soulève quelques protestations), il EST le Death Metal.

Set list : El Altar Del Dios Desconocido (Intro), Death And The Labyrinth, Slaughter Of The Soul, Cold, At War With Reality, The Swarm, The Circular Ruins, Under A Serpent Sun, Suicide Nation, Heroes And Tombs, Nausea, Eater Of Gods, The Book Of Sand, Blinded By Fear, Night Eternal

Le temps passe encore une fois bien trop vite, voir Asking Alexandria succéder aux patrons du Death Metal mélodique a des allures de remontée gastrique violente. Le groupe aligne les clichés du metalcore, avec un chanteur survolté à la limite de l'hystérie sous acide qui chante faux et aligne trois fuck par phrase prononcée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

At the gates #sboa

Une photo publiée par Summer Breeze Open Air (@summerbreezeopenair) le

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faudra un set d'Airbourne agrémenté de fish n' chips pour s'en remettre. Les irlandais ont bien commencé leur prestation devant un public fourni, mais comme à chaque fois le show s'interrompt bien trop longtemps parce que le chanteur tient à ce que tout le monde soit en possession de sa bière. Lourd, long et un cassage de rythme d'anthologie, du coup nous décrochons sans regret.

C'est la pluie qui viendra décider de la suite des évènements, Fear Factory joue sur la Pain Stage, Entombed A.D sous chapiteau. Un set énergique avec un Lars Goran Petrov de bon poil, un torrent de flotte qui s'infiltre rapidement et les fumeurs trop nombreux nous font sortir voir la moitié d'un set de Fear Factory avec un Burton suffisamment en voix pour être digne des lignes de chant clair. 

Curiosité oblige, nous voyons Sabaton sortir le grand jeu, pyrotechnie, véhicule blindé qui pétarade et chansons disco sur la guerre. Mais la disco sous anabolisants c'est lourd, voilà encore une incompréhension avec le public allemand complètement acquis à la cause du groupe (on l'avait constaté vu la quantité de merchandising écoulé par le groupe, ce n'est pas Nuclear Blast qui va s'en plaindre…). 

Nous zappons Abbath sous le chapiteau dégoulinant pour assister à la prestation virulente du groupe Japonais Gyze. Vu la débauche d'énergie, on se demande s'ils ont voyagé enfermés dans les soutes de l'avion ? Impressionnant. Dans un style proche d'Arch Enemy alignant arpèges et riffs de tabassage les japonais ramènent du monde devant la Camel Stage. 

IMG_20160819_003533Testament arrive en conquérant sur la Pain Stage. Avec Gene "atomic clock" Hoglan à la batterie, les vieux classiques débordent d'énergie. Le groupe entame les hostilités par un "Over The Wall" qui attendrit la viande d'emblée. Les nouveaux titres tiennent la route face aux "Disciple Of The Watch" ou "The Preacher". Les vieux briscards de la Bay Area sont en forme et font une prestation solide durant une heure. Il est temps de rentrer, le lendemain Slayer sera le point d'orgue d'une longue journée. Le petit bout de set entrevu de The Black Dalhia Murder nous rappelle que les chevauchements sont tout de même pénibles. 

Set list Testament : Over the Wall, Rise Up, The Preacher, More Than Meets the Eye, Practice What You Preach, The New Order, Dark Roots of Earth, Into the Pit, D.N.R. (Do Not Resuscitate), 3 Days in Darkness, Native Blood, Disciples of the Watch, The Formation of Damnation

 

 

 

 

Summer Breeze Festival 2016 – 17 aout

flyer_fr-sb2016Je l'avais affirmé à plusieurs reprises, pour me faire revenir au Summer Breeze festival il faudrait au moins qu'il y ait Slayer à l'affiche. C'est donc chose faite et annoncée pour l'édition 2016 du festival. Nous sommes donc repartis pour la Bavière.

Arrivés en avance le 16 aout après avoir gouté aux délices du roi du Burger et aux autoroutes allemandes rapides, nous constatons rapidement que le camping est déjà bien rempli.

Afin de ne pas laisser désoeuvrées les hordes de metalleux débarquant des quatre coins d'Europe, l'organisation à prévu un minimum d'activité dans le chapiteau de cirque au sommet du camping.

Deathgasm-posterAu menu projections du film néo zélandais "Deathgasm" (ou une paire de métalleux invoque à l'insu de son plein gré un démon). Puis le chapiteau se transforme en boite de nuit histoire de faire se trémousser les campeurs impatients d'en découdre.

fanfare (640x471)C'est le lendemain que le festival va s'ouvrir avec une journée d'échauffement. Comme d'habitude à 14 heures pétantes c'est l'ouverture en fanfare, on peut voir quelques milliers de métalleux, dont certains déjà bien atteints par les ravages de l'alcool, chanter et danser sur des valses.

Cette fois c'est parti. Et d'ailleurs nous n'écoutons que notre courage et prenons la fuite pour échapper au groupe Almanac de l'ancien guitariste de Rage, Victor Smolski, pour évaluer l'ampleur de l'immense file d'attente autour du stand du merchandising officiel du festival, littéralement pris d'assaut.

IMG_20160817_145006Le temps d'étancher notre soif, de faire le tour des stands qui sont ouverts autour des Camel et T stage (les allées et stands qui mènent aux deux grandes scènes sont encore fermés, le temps de finir les travaux pour le lendemain), nous entendons d'une oreille bien distraite les premiers groupes. Tout au plus Bury Tomorrow se distingue un poil plus avec son metalcore, mais pas au point de nous convaincre d'aller voir de plus près de quoi il en retourne.

Aeverium et son goth metal à la sauce Crematory ne nous à pas emballés. On a bien vu quelques dizaines de spectateurs sautiller, mais après tout ils pouvaient aussi manifesté leur joie de voir une météo si clémente…

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Lost Society nous intrigue, les finlandais ont proposé un set dynamique, avec un bon tiers du chapiteau de la T stage rempli de curieux et d'amateurs de thrash à l'ancienne. Un set plutôt convaincant, mais dans la mesure ou les groupes précédents n'étaients pas des plus convaincants, pas difficile de briller dans ces conditions.

Le groupe français Novelists et son djent ne manquait pas d'arguments, mais si le chanteur pouvait éviter de casser le rythme en multipliant les speechs ce serait au poil pour embarquer plus de monde dans un style immersif. Et puis à cette heure les festivaliers se dirigent en masse vers la première grosse sensation du festival, Grand Magus est accueilli chaleureusement dans la T Stage, l'heure de show s'écoule bien vite.
Setlist : Intro (Conan Theme), I, The Jury, Sword Of The Ocean, On Hooves Of Gold, Varangian, Steel Versus Steel, Ravens Guide Our Way, Arv, Triumph And Power, Like The Oar Strikes The Water, Iron Will, Hammer Of The North

Le temps de s'installer dans le beergarten afin de soulager nos postérieurs et de bénéficier d'une connection internet, nous voilà attablés avec une vue imprenable sur la Camel Stage ou s'élance dans un rugissement Black Metal qui fait fuir en titubant la viande saoule qui dormait à proximité, un Downfall Of Gaia qui délivre un show intense et très convaincant. 

Mais pour nous la grosse claque du soir vient de New York, un Agnostic Front très en forme qui délivre un set percutant dans un T Stage ou il y a foule. Premier concert que l'on a trouvé bien trop court à notre goût.

Setlist The Eliminator, Dead to Me, My Life, Police Violence, Only in America, For My Family, Friend or Foe, Victim in Pain, Never Walk Alone, All Is Not Forgotten, Peace, Crucified, Gotta Go, Riot, Riot, Upstart,
Police State, A mi manera, Addiction, Blitzkrieg Bop

Nous avons délibérement loupé Vader, un groupe vu si souvent vu qu'il ne nous manquait pas, il commençait à faire froid (9° dans le parking champètre), et puis il faut bien se réserver pour la suite.

En somme un échauffement en douceur.

 

 

 

Summerrock 2016

Son: Solide la plupart du temps
Lumières : Excellentes
Affluence : Moitié Moité
Ambiance : Un public assez apathique

 www.summerrock.be

Photos : cliquer ici.

L’an passé, j’ai visité le Summerrock pour la première fois, un petit festoche bien sympa, mais avec une histoire assez problématique, avec notamment un boycott par la ville d'Alost en 2013.

Cette année, l’organisation a décidé de faire la fête dans une salle a Oosterzele, un bon choix, vu le temps pourri qu’on a ces dernières semaines.

A l’affiche, on retrouve plein de groupes Belges, avec WildHeart, Drakkar, Rik Priem’s Prime, KomaH et le vénérable Ancient Rites, mais on a bien entendu aussi des groupes internationaux, comme Wolsom et les Brésiliennes de Nervosa, T.A.N.K. de France et Monument du Royaume-Uni.

C’est WildHeart qui a l’honneur de lancer la fête, et ils font ça avec leur sons ‘80s typique, un mix de hard rock et de glam metal, idéal pour des nostalgiques comme moi,.

Il y a quelques semaines, Thierry Del Cane de Drakkar est décédé, une grand perte pour le groupe, je me demandais donc ce qu’ils allaient faire pour leur set. Allaient-ils le remplacer ? Et bien non, le groupe a décidé de continuer sans Thierry, sans le remplacer. À sa place, on trouve un affiche avec sa photo.

Rik Priem’s Prime, c’est du melodic metal solide et technique, exécuté à la perfection, mais la perfection, ça a un prix, dans ce cas, le groupe a largement dépassé le temps prévu pour trouver leur bon son, ce qui a réduit leur set d'un quart d'heure. Dommage. 

Le metal modern était aussi present sur l’affiche avec KomaH! Ce groupe joue une sorte de thrash à la sauce core, et ça envoie du lourd sur scène !

Quand on parle de thrash, on parle souvent du vieux Metallica, la période de Kill 'Em All et Ride the Lightning, et c’est là que Woslom puise son inspiration. Ces Brésiliens sont fortement inspirés par Metallica, à tel point que je m’attendais à entendre un Whiplash ou Seek & Destroy.

Apres le thrash de Woslom, un retour au metalcore avec Crossing Edge, un groupe avec un son tellement déprimant que j’en avais presque envie de m'ouvrir les veines. Vite, des frites ! 

T.A.N.K. est le seul groupe Français avec une mélange de death et thrash. Un set solide, mais j'attendais surtout Monument.

Une bonne dose de Iron Maiden, voilà ce que nous réservait Monument. On sait quelles sont leurs influences… Ca tombe bien, je suis fan ! 

Encore deux groupes à l’affiche, et le dernier groupe international de la soirée était Nervosa, du Thrash brésilien de très, très haute qualité ! Fernanda Lira est comme une bête sauvage sur scène et attire l’attention de tout le monde, c’est clair qu’on a ici une véritable bombe !

Finalement, c’est Ancient Rites qui jouera en dernier. J'étais curieux de voir comment leur black metal assaisonné de folk et pagan allait sonner après l’assaut de Nervosa, et malgré quelques petits problèmes techniques, le set peut enfin commencer mais j’ai quand même l’impression qu’une bonne partie du monde est déjà partie. Dommage, car on ne voit pas souvent ce groupe sur les scènes belges !

Cette édition de Summerrock est bien plus petite que l’edition 2015 mais, comme l’autre fois, l’organisation est parfaite, tout s’est déroulé sans incidents, les lumières était excellentes, le son pareil. Vivement l'édition 2017 !