Archive for the ‘ Live Reports ’ Category

Son : Couci-couça.

Lumières : Bonnes quoique un peu saturées.

Affluence : Un Nouveau Casino COMPLET.

Ambiance : Trop attentive.

Moment fort : « Fjara », what else ?

Première partie de Sólstafir, Nordic Giants déconcerte. Ce fumeux projet (peut-on vraiment parler de groupe?) ne ressemble à rien de connu. Musique indéfinissable, look néo païen pour ses deux membres et projection pseudo arty sont au programme. C'est peu convaincant, prétentieux au possible et ennuyeux comme un film de Jean-Luc Godard. Passons à autre chose.

Article - Nordic Giants (3)

Sólstafir arrive en terrain conquis avec une salle prête à lui manger dans la main. Galvanisé, il démarre très fort et délivre une prestation excellente. Mais non exempte de défauts. Tout colle, hormis le son. Le sublime "Ótta" est gâché par des problèmes d'enceintes. Résultat, le riff tournoyant du banjo est inaudible. Mais l'interprétation est sans faille. Le chanteur est impliqué, les musiciens concernés. La set-list tutoie le superbe ; Ótta est bien représenté avec quatre titres. Mais, le groupe d'Aðalbjörn Tryggvason (on ne l'écrira qu'une fois) n'oublie pas son passé avec des morceaux issus de Köld et Svartir Sandar.

Solsatfir (195)

Le rappel nous permet d'apprécier le sublime « Fjara » et l'émouvant « Godess of the age ». Au final, ce concert est renversant, le groupe toujours aussi généreux ; il posséde un supplément d'âme que beaucoup peinent à trouver.

Nico.

Eindhoven Metal Meeting 2014

Son : pourrave dans la petite salle, vraiment bien dans la grande.
Lumières : trop sombres dans la petite salle, bonnes dans la grande.
Affluence : sold out.
Ambiance : excellente !
Moment(s) fort(s) : Unleashed, Morbid Angel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle fois, une partie de l’équipe de votre zine favori avait décidé de se rendre en terres bataves pour assister au Eindhoven Metal Meeting. Retour sur cette édition 2014.

Ayant pris le parti de ne faire qu’un seul jour (le samedi en l’occurrence), c’est très tôt que nous arrivons sur place pour rejoindre nos amis à l’hôtel pour prendre l’apéro tous ensemble. Après un apéro qui aura duré un poil longtemps, direction la salle pour chopper les bracelets (ah ben non, juste un cachet en fait… un peu léger je trouve pour une telle orga), et faire un petit tour de merch. Rien de bien spécial à se mettre sous la dent et déjà retour hôtel pour voir comment va notre patate national. En effet, suite à un sandwich qui ne devait pas être aussi frais que ça, Mister Patate passera la journée dans son lit (ou aux chiottes, c’est selon).

Tout va plutôt bien pour lui vu les circonstances, retour donc à la salle pour enfin voir le premier concert de la journée : direction la petite salle pour voir Bölzer. Impossible de rentrer dans la petite salle pour voir correctement le set mais au vu de ce qui a pu être aperçu et entendu, on a pas raté énormément. On décide donc de boire un coup avant d’aller voir Aborted. Et là, même si j’adore Aborted et que la set list était très bonne, la sauce ne prit pas vraiment : le public resta un peu statique, comme s’il était là par hasard, pas vraiment certain de savoir ce qu’il devait faire. Sven et sa bande auront beau se dépenser sans compter, rien ne fit. Dommage.

Après un nouvel aller-retour pour vérifier si Patate allait bien et lui laisser un peu de musique en fond sonore (d’ailleurs, voici son report du fest : “Alors, Bubu était plutôt bien en voix, une setlist à l’ancienne, pas de nouveaux morceaux merdiques. Par contre, vers 22h30, quand il m’a refait Subject To une quatrième fois, je lui ai dit ta gueule et j’ai débranché l’iPod »), direction la petite salle pour enfin voir Blasphemy. Corpsepaint, clous énormissimes, joie de vivre, bref, on navigue dans le black pur et dur (et je dis pas ça pour le guitariste qui est noir). Malheureusement, un style trop vite linéaire et un son ultra mauvais (on n’entend quasiment que la batterie) m’ont vite fait quitter la salle pour aller voir ce qui se passait à l’étage dans la grande salle. Je suis arrivé juste pour voir la fin d’Ensiferum et me rappeler pourquoi je n’aime pas ce groupe. Même le guitariste allait l’air de s’emmerder en tapant ses soli. Bizarre quand tu joues la musique que tu as écrite toi-même.

Heureusement, les Suédois d’Unleashed ont eu la bonne idée de livrer ze set of ze day. Des compos death groovy, une bonne dose de joie affichée d’être sur scène, une bonne communi(cati)on avec le public et bam, contrat rempli et public heureux. C’est même un des meilleurs sets d’Unleashed que j’ai pu voir. Mais bien vite, le groupe tant attendu du fest allait monter sur scène. Morbid est venu, a joué et a assuré. Malgré tout ce qu’on a pu dire sur eux après leur dernier opus, il faut reconnaitre que sur scène, en privilégiant un ancien album (Covenant dans ce cas-ci), le groupe fait toujours mouche. Toute la salle scanda les titres, headbangua, mit un joli bordel pour fêter ce set anniversaire. Morbid Angel n’est pas encore mort comme on a pu le dire et leur set en fut une superbe preuve.

La fatigue commençant à se faire sentir de plus en plus, nous avons fait l’impasse sur les derniers groupes pour rentrer tranquillement à l’hôtel et retrouver notre patate national qui dormait encore. Un court festival pour nous (encore plus pour notre Patate) mais un festival rempli de déconnades, de fous-rires, de bons sets, de quelques déceptions aussi mais qui ne nous empêcheront sans doute pas de revenir lors des prochaines éditions. See you soon Eindhoven Metal Meeting !

Supercastor

Taux de remplissage : dramatique au début. Conséquent pour les trois derniers.
Son : un son au poil.
Lights : zolis
Ambiance : bonne
Moments forts : un solide Morbid Angel, le rouleau compresseur TMDC, un Septic Flesh captivant malgré le manque de sobriété du frontman, la folie d'Emeth.
Toutes les photos ICI

Hamster et Mister Patate Porn

Arrivés en avance pour déguster la bière locale, sans prendre le temps de passer par Flenu, le festival démarre déjà.

MARROW OF KALADRIUS ouvre les hostilités devant un public clairsemé. On ne peut que partager l’inquiétude de l'organisation à cet instant à la vue de cette grande salle vide. Toutefois le groupe fait de son mieux pour démarrer le festival cuvée 2014. Le groupe sonne agréablement aux conduits auditifs, une recette death metal épique, plutôt accrocheuse, en dépit d'une mise en place un poil approximative et d'un chanteur dont l'attitude nous à laissé perplexes. A la limite, avec le déguisement approprié, il pourrait prendre les poses du vocaliste d'un groupe doom à la sauce Pantheist. Là il n'avait pas l'air très concerné.

Un pied de micro en guise de chanteur. Oui, l'image est peu flatteuse, mais putain, pour un groupe que j'ai adoré sur album, ça faisait mal de voir un concert aussi statique de la part du chanteur ! Mis à part ce problème, Marrow Of Kaladrius a plus qu'assuré. Une excellente entrée en matière pour ce festival.

EXCAVATED prend le relais avec un death metal plus solide.

Bourré à une heure précoce, j'ai peu de souvenirs du groupe, je dois l'avouer. Je me souviens d'avoir vaguement secoué la tête en essayant de prendre quelques photos (floues, comme mes souvenirs). Désolé les gars, la prochaine fois, je serai plus sobre.

AD PATRES, semble susciter plus d'adhésion de la part d'un public un petit peu plus fourni.

Ayant confié mon appareil au boss, j'ai pu suivre le concert dans la salle. Son clair, grosse puissance, bonne présence scénique, le groupe a su réveiller la fosse (ou du moins quelques irréductibles en mal de bousculades). J'aurais dû choper leur galette au merch, mais la suite du festival s'avèrera assez chargée pour moi.

CAEDERE pas vu. C'est le groupe victime de nos estomacs en mal de burger concocté par le Zanzibar.

MAAT avec son cocktail entre Nile et Behemoth, le groupe n'est sans doute pas original, mais il est efficace et tient la route tout au long de son set.

EMETH : El Bastardo et ses comparses vont hausser le ton avec un vent de folie furieuse au menu. Note pour les vocalistes statiques, voilà un frontman qui fait le maximum pour que le public se bouge. C'est à ce moment que le festival à vraiment démarré cette année.

Oh ouais. La guerre, la vraie, le bordel à la Leng Tch'e (avec un ex-frontman de Leng Tch'e, pas étonnant), une énergie qui dévale dans la salle et un frontman au jeu de scène parfait : Emeth fait un retour plus que fracassant. Le groupe était autrefois carré et statique, il est maintenant devenu carré et incontrôlable. On regrettera juste un son pas toujours au top, mais pour le reste, on n'est pas loin du show de la journée !

ADE : pas convaincu par la légion romaine en balade, voler les tenues d'Ex Deo ne suffit pas, encore faut-il avoir des compos un peu moins linéaires.

BEGGING FOR INCEST C'est une énigme de voir ce groupe si haut avec un aussi long temps de jeu. J'aurais préféré voir Emeth à la place des allemands dont le grind porcin à vite montré ses limites répétitives.

En Allemagne sur une affiche 100 % brutale et avec un gramme deux dans le sang, j'avais kiffé ma race, coupé du bois, fait le con pendant tout leur set. Ici, Begging For Incest tombait un peu comme un poil de cul dans la soupe. J'aime beaucoup le groupe, mais l'atmosphère n'était pas au grouik porcin et aux confettis aujourd'hui. À revoir donc sur un fest plus spécialisé dans les trucs dégueu.

THE MONOLITH DEATHCULT évidemment après 50 minutes du trio grind en mode mononeuronal, c'est l'apocalypse. Le rouleau compresseur devant un public fourni va se livrer à un carnage tout terrain, avec en prime des volées d'infrabasse histoire d'en mettre plein les yeux et les oreilles. Un tel déferlement en continu aura provoqué un poil de lassitude, mais il faut sans doute chercher la réponse dans la phase digestive post fricadelle sauce andalouse. Le groupe à frappé fort.

Todesnacht von Stammheim
S.A.D.M.
Kindertodeslied
Den Ensomme Nordens Dronning
Masters of Bryansk Forest / Black Seeds of Vengeance
(Nile cover)
Qasr Al-Nihaya
Wrath of the Ba'ath
Human Wave Attack

La claque du jour. Ze master baffe, avec un son énorme (putain ces infrabasses, au premier rang, c'était l'onde de choc façon Hiroshima) et une setlist au poil. Un Death brutal, original et qui aura plu à pas mal de monde. Après un premier passage au Mass Death sur la petite scène à l'étage il y a quelques années, Monolith Deathcult a cette fois mis la mainstage à feu et à sang et laissé la fosse sur les genoux avant une mini-déception.

SEPTIC FLESH
Special show " Titan Album"
Public encore plus fourni, encore des beaux lights, du son qui claque, et un groupe qui décoche de belles envolées, malheureusement entrecoupées 26 fois par Seth Siro Anton. A force de haranguer le public par des "are your ready my motherfuckers brothers" ça devenait un peu lourdingue. On aurait pu avoir un morceau de plus à la place. Dommage car le set était au poil.

Un son au poil, mais un groupe qui n'a jamais su décoller et ne m'a pas fait vibrer. C'est dommage, d'autant plus que leurs albums ont toujours su me charmer (et mes expériences en live avec eux, jusqu'à présent, étaient toutes positives). On se consolera en réécoutant l'album et en oubliant ce set.

MORBID ANGEL
Special show " Covenant Album "

Un album mythique, un son au poil, les backdrops, on retrouve un Trey toujours coincé dans sa bulle, mais pas avare de riffs et de solis. Un David Vincent plutôt, juste un instant de démagogie avec son avis d'expert sur la qualité du public. Un show qui déroule avec une setlist en béton. On ne s'en plaindra pas, on nous à épargné le dernier album c'est l'essentiel.

Cette fois, ils se sont pas foutus de notre gueule. Un vrai show old school, Covenant dans les chicots et deux vieilleries pour finaliser le tout. Niveau son, on a pris cher aussi, un rouleau compresseur ricain qui écrase tout sur son passage tout en restant clair (en étant dans la fosse photo, j'entendais tous les détails de ce qui se passait partout sur la scène alors qu'il arrive souvent que je n'entende que les parties de gratte du gratteux en face de moi). Seule ombre au tableau : putain, David Vincent, tes chorés, c'est pas toujours au top. Mais vu que le groupe assure un max, on te pardonnera pour cette fois.

Rapture
Pain Divine
World of Shit (The Promised Land)
Vengeance Is Mine
The Lion's Den
Blood on My Hands
Angel of Disease
Sworn to the Black
Nar Mattaru
God of Emptiness
Where the Slime Live
Encore:
Curse the Flesh
Existo Vulgoré
Immortal Rites
Fall from Grace

On retrouvera avec plaisir le Mass Deathruction l'année prochaine… et un grand merci pour le pass photo