Archive for the ‘ Live Reports ’ Category

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Adrian Vandenberg est un musicien renommé avec une carrière de plus de 30 ans déjà, notamment avec Vandenberg qui a eu des hits dans les années 80, comme la power ballad 'Burning Heart', et bien évidement sa période Whitesnake. Récemment, Adrian a formé un nouveau groupe, Vandenberg's Moonkings et, après des passages sur les festivals européens, on passe vers les salles.

Bien évidemment, quand il s'agit de concerts en salle, on a souvent une première partie, mais cette fois on n'a pas eu 1 ou 2 groupes de support, mais bien 6, c'est presque un festival !

Nous voila donc a Bilzen a 16h de l’après midi et on attends l’arrivée sur scène du premier groupe, Black Label d'Hollande!

Ce n'est pas la première fois que j'ai la chance de voir la petite bombe Blonde Hollandaise sur scène (la première fois fut au Secrets Of Metal festival cette année) et encore une fois de plus, ils ont mis un bon show de Rock.

Stone Goats de Namur prend le relais et c'est assez différent. Du stoner avec du southern rock avec une toute petite sauce de grunge et c'est assez solide, j'ai bien apprécié leur reprise de 'Rocking in the Free world' de Neil Young.

Avec Scarved, on a de nouveau une chanteuse sur scène et c'est assez difficile de catégoriser ce groupe. C'est un mélange de rock et heavy metal et ça bouge un peu dans toutes les directions. Sympa mais pas génial, ce groupe a du potentiel mais manque un peu de focus à mon gout. 

Continuons avec les chanteuses et passons à la flamme rose de Hell City! Une des découvertes du PPM Festival de 2013, ce groupe de Heavy Metal est solide, très solide!

Existance est le seule groupe Français est c'est décidé, c'est maintenant mon groupe Français préféré! Ces jeunes jouent du bon vieux Heavy Metal comme dans les années 80 et c'est GÉNIAL! 

Le dernier groupe de support est TheNAME et c'est du gothic metal assez…. banal.

Heureusement, Vandenberg's Moonkings est bien plus solide, et on a droit a une setlist avec des morceaux de Whitesnake, de Vandenberg, des nouveaux titres et même une reprise de 'All Right Now' de Free… Une bonne petite fête quoi !

www.moonkingsband.com

– Chronique de l'album de Vandenberg's MoonKings : cliquer ici.

 

 

Kraken Metal Rock Festival 2014

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Fin octobre, c'était le Kraken Metal Rock Festival, dont la deuxième édition se déroulait à Soignies. Un petit festival sympa avec des bières pas chères et 11 groupes pour la grande somme de 15€ a la porte!

On commence avec Body Fuel, un groupe de ‘Nu/Core Metal’ de Charleroi. Un groupe ajouté assez tard a l’affiche. C’est un style que je n’aime pas trop, mais je suppose qui, si vous aimez ce style, on pourrait faire pire.

Anwynn alors est un groupe que je connais déjà quelques années, ils jouent du symphonic death metal avec une petite sauce gothique et c’est assez solide, bien plus solide que le prochain groupe, le Doom Metal de Fading Bliss qui n’arrive pas a me convaincre et hélas… c’est pareil pour Allience, du Heavy Metal assez classique mais il me manque un petit quelque chose !

The 1984 par contre, ceux la, ils ont mis de l'ambiance ! Ce groupe Rock est une bombe sur scène et la surprise du jour! Levania d’Italie, ensuite, fait du Gothic Metal assez sympa mais après 1984, c’est un peu maigre.

L'agression de Diary Of Destruction à son tour est encore une surprise. C’est du Metalcore, un style que j’aime pas trop mais Audrey Ebrotié a une présence sur scène qu’on ne peut pas nier, le contraste avec Levania est énorme est Valkyre a le même problème que Levania. Bien que Valkyre soit un groupe solide, on est un cran en dessous.

Retour vers l'agression avec Komah, la bombe Bruxelloise qui fait le show et ça bouge! Pareil pour les prog metalleux de Dyscordia, certes, c’est bien plus gentil que Komah, mais c’est présenté et exécuté à la perfection.

La tête d’affiche, c'était mes potes de Manchester, Absolva, et comme d’habitude ils ont mis le feu! 

Finalement, le Kraken fest fut une réussite malgré quelques problèmes de son, mais pour une deuxième édition, c’est une réussite, dommage alors qu'il y ait si peu de monde. Comment ça se fait qu'un festival de 15€ avec des excellents groupes n’arrive pas à faire le plein, alors que des gros trucs avec des bières a 4€ sont sold out des mois à l'avance?

C’est clair que ce n’est pas la crise, alors c’est quoi ? La manque de publicité ? L’apathie du Metalleux ?

 

Son : Bon.

Lumières : Assez bonnes.

Affluence : Un Trabendo étonnamment clairsemé.

Ambiance : Bouillante.

Moments forts : Les 10 dernières minutes du set de Napalm Death. « Everyone bleeds now » et l'obligatoire « Destroy everything » pour Hatebreed.

Deep In Hate a l'honneur de débuter la soirée et investit avec énergie la scène du Trabendo. Accueilli très chaleureusement par ses fans, le quintet Francilien les a enthousiasmés. C'est réussi. Son death-metal-core passe plutôt bien même s'il reste assez générique. Les titres de Chronicles Of Oblivion (acclamé ici même) claquent ; c'est du tout bon. Passons à la suite.

Deep In Hate (83)

C'est dans une configuration inédite que nous apparaît Napalm Death. Accompagné de John Cooke (Corrupt Moral Altar, Out For Blood…), remplaçant provisoirement Mitch Harris, le quartet de Birmingham s'en tire une fois de plus haut la main. Pas nés de la dernière pluie, ces pionniers maîtrisent leur sujet mieux que personne. Le groupe affiche une bonne forme. Embury tabasse son instrument, Danny Herrera fait le job, tandis que Barney, plus loquace que d'habitude, taquine l'assistance. N'oublions pas John Cooke qui supplée avec talent les vocaux de Mitch Harris.

ND 1110

Le set surprend, tout en restant dans la continuité. C'est un véritable florilège auquel nous sommes conviés. La set-list est canon : que des tubes (« Breed to breathe », « Suffer the children »…) où un bon pan de la discographie est représenté. Cerises sur le gâteau, deux titres du prochain album, Apex Predator, sont joués, du pur Napalm Death dans le texte. C'est sans compter les dernières minutes du show, où l’enchaînement « Scum/Life ?/Deceiver/You Suffer » est joué. Jouissif, intemporel, imbattable.

Véloce et urgent, Napalm Death ne fait pas son âge et continue à rentrer dans le lard des institutions. Et puis un groupe qui annonce « une chanson contre le Front National », avant de balancer un rageur « Nazi Punks Fuck Off », ne peut qu'être plébiscité. Le tout se finit sur un « Siege of power » définitif qui impose le RESPECT.

HateBreed (14)

Hatebreed n'est pas un groupe avare. Pas moins d'une vingtaine de titres pour un concert chaud comme la braise. Jasta et ses acolytes sont, comme d'habitude, au taquet. Les fans sont dedans du début à la fin, conquis. Pourtant, à y voir de plus près, nous avons face à nous un groupe dépassé qui tourne en rond. Il est certes louable de produire autant d'énergie, mais avec le temps, Hatebreed est devenu vain… C'est dommage car Hatebreed a sorti de grands albums et a amené pas mal de jeunes au metal. Ce qui est louable.

Pourtant, cette prestation laisse un goût amer dans la bouche ; on aimerait que Hatebreed retrouve sa superbe d’antan. Au vu de ses dernières productions, nous sommes encore loin du compte. Nous préférerons nous tourner vers les valeurs sûres (Agnostic front, Sick of it all) en continuant d’espérer un vrai retour de l'ancien fils prodige.

Nico.