Archive for septembre, 2002

Sepultura – Under a Pale Grey Sky

Cet album live est un véritable crève coeur. Imaginez, le dernier concert de Sepultura avec Max Cavalera, à Londres le 16 décembre 1996 à la Brixton Academy (Londres) pleine à craquer… Roadrunner à le chic pour remuer l'épieu dans la plaie, alors que le label n'est pas en très bon termes avec le groupe… Under a pale grey sky va rameuter à la surface pleins de souvenirs à ceux qui ont eu la chance de les voir en 1996 sur la tournée Roots. La track list est écrasante : le premier titre enregistré par le groupe Necromancer, trois reprises, « Orgasmatron » de Motorhead, « Policia » de Titas et « We Gotta Know » des Cro-Mags… Et une pelletée de classiques issus de Roots (10 morceaux sur les 16 de l'album), Chaos Ad, sans négliger Arise et beneath the remains. Et le tout pendant près de 2 heures… Le son n'est pas un modèle du genre en matière de live mais est fidèle au déluge qu'on pouvait subir à l'époque : la batterie pachydermique, les pains à la guitare, les talents de frontman de Max… Bref, ça flanque le cafard quant on sait que les perspectives d'une reformation sont hypothétiques. Ca résonne comme une pierre tombale et Under a Pale Grey Sky laisse l'impression qu'il sagit d'une longue nécro sonore… J'aimerais autant qu'il y ai un démenti, que les Cavalera se rabibochent… Je n'ai rien contre Derrick Green qui fait tout ce qu'il peut, mais l'intensité du groupe n'est plus là même, et au lieu d'avoir deux groupes de seconde zone qui vivotent, j'aimerais mieux revoir le third world posse originel… Enfin, voilà ce que c'est la nostalgie…
 
Web Hamster (08/10)
 
 
Roadrunner / 2002
 
Track listing (107 minutes) : 
CD 1 : 1. Itsari 2. Roots bloody roots 3. Spit 4. Territory 5. Monologo ao pé do ouvido 6. Breed apart 7. attitude 8. Cut throat 9. Troops of doom 10. Beneath the remains/Mass hypnosis 11. Born Stubborn 12. Desperate cry 13. Necromancer 14. Dusted 15. Endangered species.
CD2 : 1. We who are not as other 2. Straighhate 3. Dictatorshit 4. Refuse-reist 5. Arise/Dead embryonic cells 6. Slave new world 7. Biotech is Godzilla 8. Inner Self 9. Policia: 10. We gotta know 11. Kaiwoas 12. =       13. Orgasmatron

 

Marble Arch – Another Sunday bright

Marble Arch affiche déjà 8 années d'activité au compteur, et réalise son premier veritable album après 2 ep (demise of the crown – 1995 et Focus 1998). Ils nous viennent de Goteborg, mais pas de confusion possible, le son de la ville du même nom, initié par quelques groupes prestigieux ne fait manifestement pas partie de leur univers, pop-rock, matiné d'ambiance goth… Charmant me direz vous ? Oui et non, le fait est que si le groupe dispose d'un talent certain à aligner des mélodies simples et efficaces (accompagnées parfois de choeurs féminins), il n'affiche pas non plus une personnalité hors du commun. Marble Arch fait irrésistiblement penser à un paradis perdu en provenance de la perfide Albion, c'est d'ailleurs flagrant quand on écoute attentivement les lignes de guitares (The inmost ou Last Day Ever par exemple). Cela dit malgré ce manque de personnalité, les 41 minutes d'Another sunday bright sont très agréables à consommer. Pas l'album de l'année, mais on passe un bon moment, et dans le contexte actuel on ne va pas chipoter.
 
Web hamster (06.5/10)
 
 
 
Century Media – M10 / 2002
Track listing (41:28)
1. A Million Crises 2. Silent Dance 3. For Real 4. The Inmost 5. Not the Ones 6. Fellow Sinner 7. Dead Air 8. End Of Words 9. Sudden Showers 10. Last Day Ever

 

Lacuna Coil – Comalies

Le troisième album (en 4 ans) des italiens devraient faire taire les mauvaises langues qui ne voyaient dans le groupe milanais qu'un sous produit dérivé de The Gathering. Comalies est tout simplement leur meilleur effort à ce jour, c'est flagrant si vous prenez la peine de réécouter les opus précédents. Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est l'immense progrès réalisé par le groupe au niveau de la production. L'évolution est nette et Waldemar Sorychta s'est surpassé derrière les manettes. On comprend mieux pourquoi le groupe ne voulait pas "changer une équipe qui gagne" (dixit Cristina).
Dès Swamped on se prend une claque qui remet les pendules à l'heure ! Les guitares sont énormes, ont une puissance que jamais Lacuna n'avais eu auparavant. Autre élément loin d'être négligeable, le chant de Cristina à gagné en puissance, elle est plus à l'aise dans les différents registres. Quant à Andrea, son chant me laisse perplexe, franchement il est nettement plus convaincant dans "Angel's Punishment" ou il donne toute la mesure de ses capacités vocales agressives, dans les autres morceaux ça se discute… quant aux ajouts électros ("Daylight dancer" entre autres), c'est teeeellement tendance dans le gothic metal atmosphérique que mes oreilles finissent par être réfractaires à ces ajouts dispensables. Enfin, si Comalies est dans l'ensemble très convaincant, il n'en demeure pas moins qu'un aspect n'a pas vraiment changé, et pourrait se révéler à l'avenir un handicap, c'est la structuration des compos, sans surprises. Somme toute, cet album devrait permettre aux italiens d'être enfin pris au sérieux, et Comalies s'avère être un disque qui se laisse écouter sans envie subite de l'éjecter de la platine.

Web Hamster (07,5/10)

www.lacunacoil.it/

Century Media – M10 / 2002

Track listing (52') 1. Swamped 2. Heaven's a lie 3. Daylight dancer 4. Humane 5. Self deception 6. Aeon 7. Tight rope 8. The ghost woman and the hunter 9. Unspoken 10. Entwined 11. The prophet said 12. Angel's punishment 13. Comalies